Depuis 2
ans, nous ne manquons un jour sans entendre ou lire le mot GENOCIDE à propos de
la guerre Israël-Hamas.
Au niveau
international, l’Afrique du Sud a ouvert le bal mettant le mot génocide au centre d’un dossier déposé
en plainte à la Cour Internationale de Justice fin 2023. Je passe sur le fait que le régime actuel de l’Afrique du Sud, rongé par
la corruption et l’incurie,
commet lui-même un début de génocide envers la minorité blanche ; mais la CIJ a
refusé de prendre en compte cette appellation, préfèrent d’utiliser le terme
« risque plausible de génocide » ce qui n’est pas du tout la même chose.
Ensuite certaines
ONG ont eu la sagesse d’utiliser prudemment des expressions genre « risque
de génocide ou « intention de génocide ». Attitudes encouragées par
les déclarations enflammées d’un ministre de l’actuel gouvernement israélien et
incitant à commettre ce crime.
Mais
l’amorce était déclenchée et c’est propagé avec la vitesse du son : tout
ce que l’oumma comprend comme organisations islamistes a immédiatement adopté le
terme « génocide » y compris leurs relais politiques et associative
genre LFI en France. Dans les universités (particulièrement ceux avec une forte
minorité d’étudiants d’extrême gauche et d’origine islamique) et dans le showbiz
où certaines personnalités qui avaint épuisés leurs passions successives pour
Staline, Mao, Pol Pot et Castro, avaient besoin d’une nouvelle cause à défendre
dans le théâtre de guerre de Saint Germain de Prés. Sans compter des milliers
de gens, prompts à suivre le mouvement et répéter ad nauseam le mot comme des
perroquets.
Essayons
d’analyser calmement ce que définit un génocide. Le terme GENOCIDE a une
définition officielle, celle adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 9
décembre 1948, sous le nom : « Convention Internationale sur le
Génocide ». Elle une définition claire du génocide :
« des
crimes commises dans l’intention de détruire… un groupe national, ethnique,
racial ou religieux »
Concernant Gaza,
l’armée israélienne a provoqué la mort d’environ 68000 personnes (chiffres
officiels de Hamas) dont environs 24000 militaires de Hamas (chiffres officiels
d’Israël) Il résulte un nombre de 44000 civils, résultant d’une guerre dans un
milieu fortement urbanisé et dont le Hamas utilise les populations civiles
comme bouclier humain(hôpitaux, écoles et mosquées relié aux bases d’attaque de
Hamas).
Si Israël avait l’intention de provoquer un génocide, son armée
n’avait pas besoin de 2 ans de guerre, avec des avertissements concernant les
bombardements afin de protéger les civils. Il suffisait de maximum 2 semaines
et la population de Gaza était décimée à 80-85 % !
CQFD
PS Si Madame
Rima Hassan a besoin de quelques renseignements complémentaires, je suis
intégralement à sa disposition.
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