mardi 11 novembre 2025

GENOCIDE LE REEL ET LE FANTASME

 

Depuis 2 ans, nous ne manquons un jour sans entendre ou lire le mot GENOCIDE à propos de la guerre Israël-Hamas.

Au niveau international, l’Afrique du Sud a ouvert le bal mettant le mot génocide au centre d’un dossier déposé en plainte à la Cour Internationale de Justice fin 2023.  Je passe sur le fait que le régime actuel de l’Afrique du Sud, rongé par la corruption et l’incurie, commet lui-même un début de génocide envers la minorité blanche ; mais la CIJ a refusé de prendre en compte cette appellation, préfèrent d’utiliser le terme « risque plausible de génocide » ce qui n’est pas du tout la même chose.

Ensuite certaines ONG ont eu la sagesse d’utiliser prudemment des expressions genre « risque de génocide ou « intention de génocide ». Attitudes encouragées par les déclarations enflammées d’un ministre de l’actuel gouvernement israélien et incitant à commettre ce crime.

Mais l’amorce était déclenchée et c’est propagé avec la vitesse du son : tout ce que l’oumma comprend comme organisations islamistes a immédiatement adopté le terme « génocide » y compris leurs relais politiques et associative genre LFI en France. Dans les universités (particulièrement ceux avec une forte minorité d’étudiants d’extrême gauche et d’origine islamique) et dans le showbiz où certaines personnalités qui avaint épuisés leurs passions successives pour Staline, Mao, Pol Pot et Castro, avaient besoin d’une nouvelle cause à défendre dans le théâtre de guerre de Saint Germain de Prés. Sans compter des milliers de gens, prompts à suivre le mouvement et répéter ad nauseam le mot comme des perroquets.

Essayons d’analyser calmement ce que définit un génocide. Le terme GENOCIDE a une définition officielle, celle adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 9 décembre 1948, sous le nom : « Convention Internationale sur le Génocide ». Elle une définition claire du génocide :

« des crimes commises dans l’intention de détruire… un groupe national, ethnique, racial ou religieux »

Concernant Gaza, l’armée israélienne a provoqué la mort d’environ 68000 personnes (chiffres officiels de Hamas) dont environs 24000 militaires de Hamas (chiffres officiels d’Israël) Il résulte un nombre de 44000 civils, résultant d’une guerre dans un milieu fortement urbanisé et dont le Hamas utilise les populations civiles comme bouclier humain(hôpitaux, écoles et mosquées relié aux bases d’attaque de Hamas).

Si Israël avait l’intention de provoquer un génocide, son armée n’avait pas besoin de 2 ans de guerre, avec des avertissements concernant les bombardements afin de protéger les civils. Il suffisait de maximum 2 semaines et la population de Gaza était décimée à 80-85 % !

CQFD

PS Si Madame Rima Hassan a besoin de quelques renseignements complémentaires, je suis intégralement à sa disposition.

 

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