mardi 21 février 2017

Analyse du jour. François Fillon gagnera la présidentielle.

Malgré la plus agressive attaque jamais connue dans les annales de la 5-e République contre un candidat à la présidentielle, organisée et coordonné par une masse de journalistes et politologues (à mon avis à l’ordre) cette affaire ne sortira pas en justice de sitôt et en tout cas pas avant les élections. En plus, le flot de boue commence à se tarir et certains électeurs donnent de signes de fatigue et même d’écœurement. Preuve, le socle des partisans de Fillon est stable et solide.
Devant la perspective quasi-certaine de la présence de Marine le Pen, la question qui se pose est : qui sera présent contre elle au 2-e tour.
La gauche est condamnée à la disparition pour le 2-e tour, par l’impossibilité d’entente entre Hamon et Mélenchon. Je considère que Mélenchon progressera dans les sondages, pendant que Hamon, beaucoup moins charismatique et assez vague sur le chiffrage de son programme reculera, malgré le faible apport amené par l’entente avec l’écolo Jadot.
Reste Macron. D’une part, suite à la somme des actions incroyablement maladroites (culture française inexistante, gerbe sur la tombe de Roger Hanin, ambiguïté sur la manif pour tous et surtout la colonisation française assimilée à un crime contre l’humanité) sa cote commence à descendre le toboggan. A ce jour, il est à l’égalité avec Fillon, à 20 % d’intention des votes, mais il continuera de dégringoler, d’autant plus que son socle est très volatile (66 % des personnes favorables à Macron, déclarent qu’ils peuvent changer d’avis).
Il y aura un élément complémentaire : mercredi 22 février, François Bayrou doit se déclarer candidat. Lui et Macron se situent exactement  sur la même ligne politique, donc ils se partagent le même électorat. Grosso  modo, il diminuera le score de Macron d’env. 3 % sur les 5 % dont il est crédité dans les sondages.
Logiquement, Fillon sortira gagnant après le premier tour en compagnie de Marine le Pen. Au 2-e tour, une majorité des voix de Macron et  de Nicolas Dupont Aignant sont acquises pour Fillon. Mais même une  partie de celles d’Hamon et une petite partie des voix de Mélechon ferons de même, pour « barrer la route du F N ». Expression à la mode.
Ma conclusion, c’est la victoire de François Fillon.
Le plus difficile ce sera l’après, mais c’est une autre histoire…


P. S. Cette conclusion est confortée par un organisme canadien FILTERIS, spécialisé (entre autres) dans l’expertise du buzz généré sur le Web et les médias sociaux  à l’égard de candidats, dans des contextes électoraux. Ils ont une méthode qui utilise des algorithmes obtenant l’analyse  d’un nombre très important  d’opinions d’internautes. Méthode plus fiable par rapport aux organismes de sondage qui se contente d’un panel d’env. 1000 personnes, ridiculement faible à l'égard aux 35 millions de votants potentiels. Méthode qui à aussi l’avantage de pouvoir mettre à jour les chiffres avec plus de facilité et de célérité.
Sur cette base, Filteris a détecté, par exemple, la victoire de Fillon aux primaires de droite, à une époque où il n’était crédité que de 10 % de voix !
Voilà les chiffres de Filteris/EUROMEDIATIONS pour le premier tour, mis à jour le 20/02/2017 :

On remarque d’une part, une avance beaucoup moins importante de Marine le Pen par rapport aux autres candidats et d’autre part, une avance déjà perceptible de Fillon face à Macron. Détail important, ils me confortent dans mon idée du dépassement final de Mélenchon par rapport à Hamon.

dimanche 19 février 2017

MELENCHON PRESIDENT POUR LE BONHEUR DU PEUPLE

Suite à l’alliance entre les camarades Hamon et Mélenchon, ce dernier à gagné l’élection présidentielle le 7 mai 2017 avec le score de 60 contre 40 % pour Marine le Pen.
Le gouvernement formé par Benoit Hamon –Premier Ministre –est composé pour les principaux postes par :
- Eric de Mongolfier , Procureur Général au rang de Ministre d’Etat
- Eric Cocquerel, Ministre des Armées
- Martine Aubry, ministre de l’Intérieur et des Milices Populaires
 
- Alexis Corbière,  Ministre de la Justice
 
- Clémentine Autin,  Ministre des Affaires Etrangères
- Alexi Bachelay,  Ministre pour la diversité gagnante
- Mathieu Hanotin –Ministre de l’Agit-Prop
- Aurélie Filipetti Ministre de la Culture Révolutionnaire
Devant la menace réelle des forces contre-révolutionnaires, le Président à déjà prévu la riposte : des unités de l’armée et de la police des Pays Frères (Cuba, Venezuela, Corée du Nord) arrivent par les airs et les mers et sont stationnées dans tout le territoire et les points stratégiques. Un nouveau parti de la classe populaire est maintenant crée avec la dénomination : Nouveau Parti Démocratique-Alliance Populaire (N-DAP)
Des tribunaux d’exception sous l’autorité d’Eric de Mongolfier sont crées parmi les cadres aguerris du Syndicat de la Magistrature. Des milices populaires sont organisées en recrutant en priorité des militants chevronnés, pour maintenir l’ordre révolutionnaire. Parmi ces jeunes gens dévoués nous remarquons  la présence des nombreuses « brigades banlieue » connaissant bien le maniement des armes genre Kalach et aussi des produits pharmaceutiques sous forme d’herbe ou poudre blanche, produits nécessaire pour dynamiser l’enthousiasme du peuple. On trouve bien sur des groupes bien connus pour leurs activisme révolutionnaire : «  les antifa », les « no borders » et les ZAD-istes. Pour entretenir ces éléments sains de la nation, le milliardaire George Soros a octroyé une aide amicale de 15 millions de dollars.
Les premières mesures politiques sont prises dans la foulée : l’interdiction des partis fascistes comme le FN, RBM, les Identitaires, etc. Leurs principaux dirigeants sont jugés et condamnés à mort (en raison d’une loi d’exception, la peine de mort a été rétablie) Leur exécution est effective. On apprend que Pierre Cassen et Christine Tasin, responsables de formations contre-révolutionnaires ont réussi à s’échapper en passant la frontière allemande pour se réfugier chez les fascistes de Mme Merkel.
Des médias comme Le Figaro, Valeurs Actuelles et consorts sont interdits. Dans la Télévision et la radio, Mathieu Hanotin  élimine tous les éléments douteux, soit env. 70 % du personnel. Le nombre de radio et chaines de TV sont réduites à 3 : La Voix du Président, Le Front de Gauche et le Communiste Vainqueur.  Aurélie Fillipetti qui a essayé sournoisement de défendre certains journalistes ennemis du peuple a été démise de son poste et envoyé avec son compagnon Montebourg dans un centre de rééducation.
 Elle a été remplacée par le nouvel adhérent  François Bayrou, qui avait pris la carte du Parti spontanément et par pure conviction, le soir du 7 mai 2017, en entrainant l’ensemble de ces 178 adhérents de son ex-parti MODEM. (Marielle de Sarnez en tête)
Au mois de juin, les élections législatives, dans des bureaux de vote protégés par des gardes rouges amènent un Parlement composé de : 61 % députés du NDAP, «  23 % NPS (Nouveau Parti Socialiste), 11 % LR et  5% UDI.
Début 2018, des mesures économiques sont appliquées : toutes les banques et organismes financières sont nationalisés, ainsi que toutes les entreprises de plus de 20 salariés. Les cadres dirigeants sont rétrogradés à des fonctions de base : ouvriers, chauffeurs-camionneurs, ou similaires. Ils sont remplacés par des éléments surs et gagnés à la cause, essentiellement des membres d’NDAP et du Syndicat de Peuple. (Syndicat unique, sur la base des cadres de la CGT et du SUD)
Toujours en  2018 sont constatés des agissements des formations bourgeoises, en liaison avec les impérialistes anglo-américains qui ont comme but le sabotage du régime du peuple. En conséquence toutes les formations de droite (LR, UDI et consorts) sont interdites et leurs dirigeants condamnés à mort ou à des lourdes peines de prison. Même des gens de gauche (des socio-traîtres), sont arrêtes, condamnés à mort ; parmi eux André Gerin, Manuel Vals et Cazeneuve qui ont reconnus leurs fautes de plein gré, juste avant d’être exécutés. Jacques Lang et Bertrand Delanoë sont graciés, le premier travaille comme animateur dans une MJC du peuple, le dernier est nommé membre d’une commission d’application de la morale communiste.
En septembre 2018, comme seuls les partis du peuple NDAP et NPS restent en présence, le Camarade Président offre aux dirigeants et militants NPS la fusion dans un parti unique : Parti Prolétarien Français (sigle PPF). On vote dans les sections NPS et, grâce aux camarades présents aux réunions, tous ceux qui votent contre sont arrêtés le lendemain, jugés et condamnés.
L’année 2018 fut quand même très difficile, la France sortie de l’euro et de l’U. E. s’était enfoncée dans une crise économique avec des conséquences  profondes. Le Président Mélenchon, nommé aussi le Conducator Suprême et le Génie des Pyrénées est conscient que des erreurs ont été commises, les responsables doivent supporter les conséquences où qu’ils soient.
Martine Aubry, accusée de connivences avec les ennemies de la République Populaire Française, (en particulier avec les capitalistes  May, Merkel et Tsipras) est condamnée à mort et exécutée ; son mari a pu s’échapper dans les maquis afghans, chez les talibans.
Alexis Corbière, mis en cause aussi, réussi à s’enfuir en Chine (on apprend qu’il est à la tête de la plus grande entreprise sous-traitant d’Apple, dirigeant 120000 ouvriers payés au smic local, env. 315 €/mois pour 65 heures hebdomadaires).
La Ministre des Affaires Etrangères –Clémentine Autain- est jugée ; elle est éliminée de toutes les fonctions et exclue du Parti. Elle a sauvée sa tête, grâce à l’intervention énergique du camarade Raoul Castro (il parait que dans le passé, elle a eu une liaison amoureuse avec son frère Fidel).
Toutefois, le principal est sauvé, la révolution a réussi dans son principal but : il n’y a plus de riches, enfin nous sommes tous égaux.
 
Longue vie au Camarade Président Mélenchon !

Sorel Zissu, janvier 2019



PS Une dépêche de dernière minute nous apprend  une très triste nouvelle : le camarade premier ministre Benoit Hamon est tombé accidentellement du dernier niveau de la Tour Eiffel,  juste le jour où les visites étaient interdites. Trois jours de deuil national ont été décrétés.

Note de l'auteur : toute ressemblance avec des personnages réelles et des situations vécues ailleurs, pas loin de nos frontières, n'est pas du tout fortuite.

vendredi 17 février 2017

MACRON, LA BAUDRUCHE QUI SE DEGONFLE

Je ne sais pas si M. Macron pratique la course automobile, en tout cas je lui déconseille ; car il a commencé à pratiquer les « sorties de route » à grande vitesse.
La première ce fut  la célèbre phrase prononcée le 4 février à son meeting de Lyon   «il n'y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse». J’ai failli tomber sur …le dos. Car moi, pauvre ignare, pendant toute ma jeunesse je lisais Dumas, Hugo, Anatole France, Zola et Balzac croyant que c’est de la littérature française. J’écoutais Bizet, Gounod et César Franck, comme aussi Brassens, Bécaud, France Gall et Berger croyant que c’est de la musique française. Et même si des chanteurs de ma jeunesse comme Claude François, Brel, Montant et Vartan n’avaient pas des racines françaises, ils avaient produit de la variété française. Mais ceci n’est pas dans « l’air du temps » d’une certaine idéologie qui affirme que  même Descartes n’était pas français ! Des « historiens »  formatés,  qui essayent de gaver les cerveaux de la jeunesse à leur vision crypto-marxiste et alter mondialiste. Tout est bon chez les « autres » rien de ce qui est français ne peut pas être bon ! C’est clair, n’est-ce pas ?
C’est suivi par un voyage à Alger, où il a déposé  une gerbe sur la tombe de Roger Hanin, avec son propre nom imprimé en grandes lettres sur le ruban. Comme il ne fait pas partie de la famille ni des proches de Hanin, je suppose qu’il voulait se présenter comme l’envoyé de Dieu !
Enfin, pour l’instant c’est le summum (mais on attend d’autres) : à l’occasion de la même visite, il a affirmé dans une  interview à "Echorouk News" que  la colonisation française  « c'est un crime, un crime contre l'humanité » Je sais que M. Macron est un brillantissime banquier  (raison pour laquelle le président Hollande, « l’ennemi de la finance » l’a choisi comme conseiller à l’Elysée et après comme ministre des finances) mais je me demande où a-t-il fait ses humanités. Car, encore un fois, dans mon ignorance, cette appellation s’applique aux génocides. Or, si les français ont procédé au génocide du peuple algérien, comment explique-t-on que la population algérienne « de souche » a progressé d’env. 3 millions à l’intervention française (en 1830) à presque 12 millions en 1966 (le premier recensement après l’indépendance) ?
http://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1973_num_28_6_15622
Même pour un grand financier, ce sont des chiffres difficilement explicables pour un génocide. Et pour les excuses dont il n’est pas avare du tout, pourquoi il ne demande pas des excuses aux italiens pour la colonisation de la Gaulle par les armées romaines ?
Mais, en même temps et même avant que la France arrive en Algérie, un empire colonial aux bord de l’Europe, l’Empire Ottoman, perpétrait depuis longtemps des massacres de masse dans les territoires dominés par lui, massacres qui ont culminé par un vrai génocide, celui du peuple arménien ! Génocide non reconnu même de nos jours et encore moins objet des excuses par les autorités turques ; et ce n’est pas le satrape Erdogan qui le fera. M. Macron n’aurait pas l’intention de faire une visite en Turquie et expliquer à Erdogan que c’est le colonialisme franco-anglais qui est responsable de l’assassinat de presque 1.5 million d’arméniens en 1915 ?

En résumé, l’opération marketing de certains groupes et réseaux qui ont préfabriqués ce personnage comme substitut d’un candidat socialiste commence à prendre l’eau. Et en même temps, leur « produit » Macron avec ses dérapages incontrôlés va directement dans le ravin. Électoralement parlant. 

lundi 13 février 2017

LA MEUTE DECHAINEE, SUITE ET PAS FIN


Oui, la meute journalistique (heureusement pas tous, mais une grande majorité) continue de tirer aux boulets rouges (et puantes) sur la personne de François Fillon. Eux,  qui devant un assassin ou un terroriste pris sur le fait font des contorsions verbales de type « le présumée meurtrier »  dans le cas de M. Fillon ne connaissent pas la présomption d’innocence. Et le tir ne s’arrête pas !
Ce matin 13 février, j’écoutais sur RMC l’émission les GG ; donnant la parole à un auditeur qui s’est « permis » de critiquer les journalistes (impardonnable) le chroniqueur lui retire la parole en expliquant : un filloniste qui attaque…Voyez-vous, maintenant l’insulte à la mode, le plus gros mot est inventé, c’est «  filloniste » !
Pire, le même jour vers 15 heures un aboyeur (avec mes excuses pour les chiens, braves animaux) nous a tenu le cracheur moitié du temps des infos avec des attaques anti-Fillon. Lui, qui d’habitude bouffe du curé à la longueur de journée, a pris comme témoin à charge même le curé de l’ile de la Réunion et en plus il ne finissait pas ; une vrai  jouissance verbale.
Ce soir, je jure qu’on verra les mêmes « jouissances » sur les chaines d’information télévisées. Rien, mais absolument rien dans ce mode n’a plus d’importance, le principal c’est d’abattre Fillon.  
Et ils sont soutenus par des « manifestants pacifiques» qui empêchent  un candidat pour l’élection présidentielle de faire campagne ; belle exemple de démocratie ! Et ne me dites pas qu’il s’agit de l’extrême droite ; non, ces nouveaux fascistes, directement  inspirés des chemises noires de Benito ou des chemises brunes d’Adolf sont issus de la même mouvance que les journalistes ci-dessus mentionnés, enchainés ou déchainés. Avec d’autres moyens et plus de virilité, bien sur.
J’ai quand même une petite satisfaction. Des groupes de citoyens sympas, décrits par les mêmes journalistes comme des « victimes de notre société », des « révoltés contre les injustices » et j’en passe, se sont pris violemment à certains journalistes. L’arroseur arrosé. Mais cette fois-ci, ils ne bénéficient plus de l’indulgence de la corporation, comme quand ils agressent des gens, brulent des voitures, détruisent des écoles et attaquent des policiers, des pompiers et des médecins. Non, tout le reste est permis, mais de s’attaquer aux journalistes, attention ! Crime de lèse majesté.

Enfin, j’espère que la population et particulièrement les électeurs, auront enfin une indigestion devant cet acharnement continu et ils vont les envoyer où je pense. Comme aux Etats Unis ! Par contre, je doute fort qu’ils auraient l’hauteur d’esprit et l’élégance d’un journal comme New York Times, de reconnaître leur erreur. C’est trop leur demander, hauteur d’éprit, élégance, savoir vivre, les ci-dessus ne connaissent pas.   

lundi 6 février 2017

Emmanuel Macron candidat hors système ?

Un « homme nouveau » à la limite un vrai messie est poussé fortement sur le devant de la scène : Emmanuel Macron, favorisé par un physique de jeune premier, est présenté comme l’homme de l’antisystème, ni de gauche ni de droite, l’homme providentiel pour présider les destins de la France.

Question n° 1 : est-il ni de gauche, ni de droite ?  
La réponse coule de source en remarquant son parcours politique. Il commence à militer dans le Mouvement des citoyens (MDC) de Chevènement pour qui il vote en 2002. Il prend la carte du PS à partir de l'âge de 24 ans, il est à jour de sa cotisation de 2006 à 2009. IL s’engage au service de François Hollande en 2010, il le soutient au primaire du PS. En revanche, François Hollande le nomme  secrétaire général adjoint de la présidence de la République de 2012 à 2014. Le 26 août 2014, il est nommé ministre de l'Économiede l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls.


Ses principaux adjoints dans son mouvement « En marche » sont le député PS  Richard Ferrand, le sénateur PS François Patriat, le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb sans compter le groupe de 10 députés PS qui ont signé l’appel « La gauche avec Macron » De l’autre coté, une seule « personnalité » de droite, l’ex obscure ministre Renaud Dutreil.
Alors, Macron n’est-il vraiment pas de gauche ?

Question n° 2 : est ‘il le candidat hors système ?
C'est ce qu'il déclare en novembre 2016 :
"Je ne tolérerai aucun blocage, je n'accepterai aucune des contraintes de ce système qui veut tout étouffer." Vraiment ? Regardons de plus près.
Enfin le duo Jacques Attali-Alain Minc pèse assez lourd comme appui des piliers du système. Ces éléphants qui ont été successivement conseillers et/ou visiteurs de soir de Mitterrand, Sarkozy et Hollande ne rechignent pas de s’afficher comme des fans de leur (nouveau) idole. Quel bel exemple de constance décrite par le grand chanteur Jacques Dutronc dans la mélodie « L’Opportuniste » (vous souvenez-vous ? « Je retourne ma veste, toujours du bon coté ») Régalez-vous en l’écoutant :
  

Je dois reconnaître qu’il a su se créer un réseau assez fourni d’hommes d’affaires, patrons, journalistes, économistes dont l’existence a été bien analysée dans une enquête du magazine « Capital ».


Et tout cela ne fait pas du tout un homme du système, n’est pas ?


Question n° 3  Est-il sincère et droit comme il l’affirme ?
Il suffit de regarder l’enquête de Yann Barthez pour « Le petit Journal » où il démasque l’imposture d’Emmanuel Macron dans le clip de lancement de son mouvement « en marche » ; tout en se déclarant le candidat du peuple français, de la création française, de l’économie française etc., il utilise des images « picorées » dans des banques web avec des autrichiens, américains, irlandais et autres…Qu'ils ont volé des images, mais en plus ils les ont trafiquées. Bravo le prestidigitateur, belle image d'un prétendant à la Présidence de la République. !






CONCLUSION : Votez Macron, vous aurez pour votre argent, mais il n’ira pas dans votre poche.

jeudi 2 février 2017

L’AFFAIRE FILLON : L’ESSENTIEL ET LE DERISOIRE

Je commence avec le dérisoire : cet acharnement, d’une violence inouï et rare est sorti au « bon moment » c'est-à-dire à 10 semaines de l’élection présidentielle pour abattre l’homme qui avait le plus de chances de l’emporter.
Je ne connais pas et je ne jugerais pas la quantité et la qualité de travail effectué par Mme Fillon comme assistante de son mari. Mais une chose est claire et évidente :
-         --- D’abord,  l’utilisation d’un membre de sa famille est parfaitement légale et les conditions du travail à effectuer et  sa rémunération sont à la discrétion de l’élu-employeur, sans restriction et sans aucune autre obligation. C’est la règle, elle est floue, imparfaite,  mais c’est comme ça !
-          ---Plus important : tout conjoint (homme ou femme) apporte une aide essentielle à l’autre conjoint quand ce dernier fait un travail d’importance, un travail considérable pour la réussite de sa carrière professionnelle quelle qu’elle soit.
Je donnerai un seul exemple, celui d’un de mes amis que je considère comme le plus grand inventeur lorrains de ces dernières années et l'un des plus grands au niveau national. Grâce à ses recherches, une compagnie de taille internationale fut créée, avec des filiales dans le monde, avec à la clé des emplois et des richesses énormes pour la création française et le rayonnement français dans le monde. Il a obtenu des prix internationaux et français, il est docteur honoris casa des universités étrangères et j’en passe. Eh bien, sa femme a eu un rôle majeur et  indiscutable dans cette grande aventure, elle l’a déchargé de toute contrainte logistique, elle l’a aidé d’une manière tellement importante qu’il n’aurait jamais pu avoir la moindre réussite à ce niveau sans elle. Dans tous les livres qu’il a publiés, il a toujours souligné cet apport énorme  de son épouse. Des exemples similaires sont nombreuse et à tous les niveaux.
Et maintenant, l’essentiel.  «L’affaire » de Fillon et de son épouse c’est une machination terriblement efficace pour masquer ce qui est le plus important pour les Français. C’est son programme fort, réaliste et efficace pour le redressement du pays et pour assurer l’avenir de la France, de ses citoyens et des générations futures. Tout le reste est tout à fait secondaire et la meute de  médias qui se concentre sur cette « Affaire » n’a qu’un seul but : masquer le manque de projets viables des  autres concurrents  pour l’élection présidentielle :
-       ---   les Mélenchon et Hamon qui nous sortent les vieilles chimères crypto marxistes qui ont échoués partout dans le monde.
-      ---   Macron, dont personne ne connait le moindre programme sauf qu’il est fortement médiatisé par ses « nouveaux convertis » (décrépis par les aller retour Mitterrand-Sarkozy-Hollande) de nom Minc, Attali et Kouchner)
-        ---  Marine le Pen qui, sur l’inspiration de Phillipot, présente un programme économique copié-collé sur celui de Mélenchon  et dont une partie importante  est décrié par la mouvance de Marion Maréchal le Pen et le F N du sud.  

Si les Français préfèrent se baser sur les soubresauts de cette affaire médiatiques en votant, c’est qu’ils méritent le sort qui se profile pour leur pays et celui de  leurs enfants et petits enfants : l’enfoncement continu vers une situation de pays de tiers monde.

lundi 30 janvier 2017

LA BELLE ALLIANCE POPULAIRE

C’est l’appellation choisie par les organisateurs de l’élection primaire de la gauche ; uniquement la gauche PS et affiliés, évidemment, car les autres gauches –celle de Mélenchon et de Macron - font chambre à part,  en espèrent la disparition de cette gauche pour récupérer les dépouilles.
Comme spectacle, on a vu des meilleurs. D’abord le titre, c’est un vaudeville tout seul ; car cette « alliance » c’est plutôt une rupture, les positions politiques de Hamon et de Valls étant  totalement opposées.
L’épithète « belle » c’est très loin de ce Barnum (le cirque tristement disparu  était de loin plus joli). Car entre les coups de massue de Valls contre les propositions aberrantes de son adversaire, les attaques de Hamon à l’égard de la politique du gouvernement Valls et les piques de Peillon (soumarin de Hollande pour  torpiller encore plus cette primaire) le spectacle étais plutôt moche.
Enfin, populaire, c’est vraiment le pompon ! Car le peuple de cette gauche n’existe plus, et ceci depuis longtemps ; les ouvriers et les petits employés sont partis majoritairement chez Mme le Pen, les autres se sont résignés dans l’abstention.
Le deuxième tour, avec moins de tricheries et autres  cafouillages, (pratique tellement ordinaire du coté de PS qu’elle devient banale) a été cette fois- ci clair, avec la nette victoire  de Benoît Hamon.
Alors, quelle suite ? Un rapprochement entre les deux positions si écartées pourrait avoir une chance, d’après les déclarations apaisantes de deux toreros. Mais, dans ce cas de figure, l’un devrai renoncer à sa ligne social libérale et l’autre abandonner les théories ubuesques de l’argent pour tous. En parenthèse, cette proposition de Hamon est une variante édulcorée de la pratique marxiste ; celle-ci déteste tellement l’existence de riches à coté des pauvres, qu’elle réussit à rendre tout le monde pauvre ! Et si votre mémoire vous a fait oublier les résultats probants  du marxisme à la sauce soviétique, asiatique ou africain, regardez en replay l’émission de Bernard de la Villardière du 19 janvier sur M6 qui vous montre la même « réussite » sur le continent sud-américain (Venezuela).  Fin de la parenthèse.
Mais dans ce cas, la majorité de militants des deux bords serons fortement déçus ;  ceux de Valls sont déjà en train de faire leurs valises pour aller chez Macron, ceux de Hamon émigrerons vers Meluche ou l’abstention. D’où la fin du grand Parti Socialiste.
Sinon, l’autre hypothèse, il n’y a pas d’entante, donc une scission nette et claire, avec le même résultat, un  nouveau groupuscule  dans un mouchoir de poche.

Requiescat in pace ! Comme le PS n’a jamais pu vivre en paix (et en plus ils ne nous ont laissé vivre non plus), je lui souhaite au moins de reposer en paix.