vendredi 13 mai 2022

Jean Luc Mélenchon, Premier Ministre pour le bonheur du peuple

 

Les élections législatives de juin 2022 ont été marquées par un taux de participation inhabituel. Dans certaines zones, particulièrement en Seine St Denis, le banlieue Nord de Marseille, les banlieues de Lyon, Lille, Grenoble, Bordeaux et Strasbourg et les villes de la ceinture parisienne, le taux a atteint ou dépassé 84 %. Suite à une mobilisation massive de certaines populations arrivant par bus entiers, des jeunes gens en habits traditionnels (treillis, casques, gilets pare-balles) et outils de travail marque Kalachnikov, d’autres en djellaba blanches pour les hommes et tenues intégralement noires pour les femmes, le vote avait l’allure d’une fête particulière.

Les résultats donnent une majorité impressionnante pour la coalition NUPES (LFI et annexes) obtenant la majorité absolue avec 318 députés, 185 députés RENNAISSANCE, 38 RN, 15 LR et 21 divers gauche et droite.

Le Président Macron appliquant la règle démocratique et républicaine, a choisi comme premier ministre le leader de la majorité, J-L Mélenchon.

Des foules en liesse ponctuent cette élection par des démonstrations populaires avec tout Paris rempli de débris des magasins et établissements bourgeois et capitalistes genre banques, commerces, sièges de sociétés et agences publiques.

Dans la foulée, des brigades populaires sont formées sous l’appellation « Sécurité et Action » (sigle SA) composées des antifas, Black Blocs, ZAD-istes anarchistes, antispécistes membres d’ATTAC et autres organisations révolutionnarises. Ils remplacent les forces d’ordre autour de l’Elysée et Matignon, les émetteurs de télévisions et radio, les quotidiens, etc. Le faibles forces de police sans aucune instruction de leur hiérarchie sont totalement submergés et, laissent ces nouvelles formations prendre le contrôle de la sécurité publique.

Le Président Macron, protégé par quelques centaines de chefs SA, approuve la constitution du nouvel gouvernement proposé par Le camarade Mélenchon :

Ministre de l’Intérieur, ministre d’Etat : Alexis Corbière.

Ministre de l’Armée, ministre d’Etat : Adrien Quatenens

Ministre de la Justice, ministre d’Etat : Danièle Obono

Ministre des Affaires Etrangères : Eric Coquerel

Ministre de l’Economie et Finances : Jacques Généreux

Ministre de la Culture et la Communication : Sophia Chiquirou

Ministre de l’Education Nationale : Rachel Garrido

Ministre de l’Ecologie : Julien Bayou

Ministre de la Famille Sandrine Rousseau, secondée par Alice Coffin.

Sans tergiversations, le gouvernement prend des mesures d’urgences : réorganisation de la Police Nationale et de la DCRI par l’élimination des anciens dirigeants corrompus, remplacés par des cadres de confiance et l’intégration des brigades SA.

Pour l’armée, le remplacement des cadres dirigeants par des éléments surs, formés et entrainés par des spécialistes arrivés des pays frères (Venezuela, Cuba et Corée du Nord). Le camarade Poutine s’est excusé de ne pas participer, son armée étant intégralement occupée par l’opération de pacification et dénazification de l’Ukraine.

Entre temps, un groupe terroriste a incendié le Sénat. Heureusement l’incendie fut stoppé et les auteurs arrêtés par l’opération efficace des forces de la nouvelle police. Il s’agit d’un complot impérialiste- sioniste, orchestrée par des agents du Mossad et de la CIA. Devant ces menaces, la peine de mort a été réintroduite dans la législation française par décret. Les auteurs ont avoué spontanément, les organisations sionistes interdites, les dirigeants emprisonnés ou condamnés à mort.

Par mesure de sécurité, un groupe de 160 policiers spécialement entrainé sont présents en permanence dans l’enceinte du Sénat pour la protection permanente des élus. Quelques dizaines de sénateurs contrerévolutionnaires essayant de s’enfuir, sont capturés ou neutralisés.

Le projet de la 6-e République, doit être mis en place d'urgence. Le Congrès réuni à Versailles à huis clos, réussi d'approuver le projet après 96 heures de délibération sans interruption et sans disposer des ressources alimentaires suffisantes. Ce projet concerne en premier les pleins pouvoirs pour le Premier Ministre. En conséquence, Le Président Macron, reconnaissant sa précédente politique désastreuse a donné sa démission ;  il a été nommé jardinier de l’Elysée.

Sur le plan de la politique internationale : sorti de l’OTAN, l’éloignement progressif par rapport à l’Union Européenne, sortie de la BCE, la modification des traités internationaux favorisant le rapprochement avec la Chine, la Russie et d'autres pays de la révolution marxiste.

Sur le plan économique : la nationalisation de tous les moyens de production comprenant les sociétés de plus de20 salariés, augmentation du SMIC, retraite à 60 ans et réquisitions de tous les bien de plus de 10000 €.

Suite à la politique d’agression économique de la France par les pays fascistes de l’U E et des USA, le pays est soumis les années suivantes à  une inflation galopante, une explosion de la dette déjà astronomique, une diminution de la note de confiance donc une augmentation du taux d’emprunt de la France.  Logiquement, il résulte une paupérisation des classes moyennes et populaires et une fuite des capitaux sans précédent.

Des mouvements sociaux éclatent partout dans le pays. Il s’agit bien sur des agitateurs payés par la finance internationale et des officines lié aux contrerévolutionnaires de l’intérieur. En conséquence il est décrété la dissolution des partis fascistes et réactionnaires : le RN, le LR, Renaissances et d’autres groupuscules ennemis. Leurs dirigeants sont immédiatement arrêtés et passés en jugement par les nouveaux tribunaux révolutionnaires, composés de membres du Syndicat de la Magistrature.

 Marine le Pen, Zemmour et quelques proches sont condamnés à mort. Valérie Pécresse s’est enfuie chez les fascistes suisses, les dirigeants du LR sont envoyés en camps de rééducation. Les dirigeants des autres partis écopent des peines de prison entre 15 et 50 ans incompressibles.

Les partis composant la coalition NUPES étant des partis frères, le Premier Ministre, (aussi nommé le Génie Pyrénéen et le Conducator Maximo) propose leur fusion dans un parti unique autour de LFI ayant comme appellation Parti Populaire Français (sigle PPF) Le vote dans les autres partis est réalisé à main levée dans leurs instances dirigeantes.

Le premier qui refuse est Fabien Roussel du PCF, tout en rappelant l’homonymie avec le parti de Jacques Doriot en 1941 (question de mémoire, car Jacques Doriot, avant de créer ce parti fasciste, fut un des dirigeant du PCF de l’époque) Il est immédiatement arrêté, en découvrant son rôle d’espion pour le compte des USA et de la Grande Bretagne, pays ennemi et capitalistes. Il reconnaît les charges, condamné à mort et exécuté sur le mont Valérien. Les autres responsables qui ont refusé la fusion furent arrêtés et condamnés à des peines de prison.

Enfin, la France renommée la République Socialiste Française, (sigle RSF) peut enfin construire un avenir radieux.

Mais des sabotages graves de l’économie nationale sont ensuite découverts. Des agents manipulés par les forces de l’impérialisme capitaliste anglo-américain ont été recrutés parmi les dignitaires proches de notre bien aimée Conducator Maximo ! Tapi dans l’ombre, Jacques Généreux a réussi à détruire les acquis révolutionnaires, en résultant 12 millions de chômeurs, 15 millions sous le seuil de pauvreté, l’impossibilité pour la RSF d’emprunter sur les marchés internationaux, etc. Arrêté, il a reconnu intégralement le réquisitoire dicté par Procureur Militaire, il fut condamné à mort et à la confiscation de tous ses avoirs. Les troubles graves apparus dans les quartiers populaires, ne sont pas sans cause : le traitre Alexis Corbière, en liaison avec la CIA a manipulé ces personnes, empêchant les forces de l’ordre de les pacifier. Démasqué, emprisonné, il s’est suicidé avec son arme de service dissimulé sous son maillot de corps. Sa femme, Rachel Garrido a été démise de ses fonctions, mais elle a eu la vie sauve, par l’intervention du camarade Maduro (il parait qu’elle a eu pendant sa jeunesse une liaison avec lui, ainsi qu’avec d’autres révolutionnaires cubains et vénézuéliens)

Sandrine Rousseau fut découverte par la camarade Chiquirou en train de déstructurer le leader Mélenchon, pendant une réunion de travail en duo dans une chambre d’hôtel. Elle fut exclue de toute fonction de responsabilité et envoyé comme animatrice dans une MJC.

Son secrétaire d’Etat, Alice Coffin a été condamnée à 10 ans de goulag, après des essais de déstabilisation de la population, en introduisant des lois d’interdiction de mariages entre des personnes de sexe opposés et la castration de tout homme blanc coupable d’avoir une relation sexuelle avec une femme (blanche ou non).

Coupable d’entraver l’action de la justice dans l’accomplissement de ses actions, Danièle Obono a réussi se sauver, elle s’est réfugiée en Afghanistan, chez les talibans, ou elle est responsable de la milice de mœurs islamiques. Un autre traitre aux valeurs révolutionnaires, Eric Coquerel a senti le danger et s’est enfui en Chine, ou il dirige une entreprise de 12000 salariés en sous-traitance d’Apple.

Finalement, la révolution a atteint son but. Nous sommes tous égaux, car il n’y a plus de riches…

Vive le camarade Mélenchon, héros de la révolution et Conducator Suprême !

lundi 25 avril 2022

LE VRAI VISAGE DE L’EXTREME GAUCHE

 Les élections sont terminées, le peuple a voté, chacun selon ses préférences. (en réalité plus un vote de rejet contre l’autre candidat) Les citoyens qui ont préférés l’abstention ou le vote blanc, ont exprimé aussi leur option. Tout ceci pour arriver à la conclusion : la France, comme tout état démocratique, s’est exprimé et maintenant, attendre les élections législatives, un autre scrutin où les gens pourrons choisir leurs représentants.

Mais, que constatons nous ? Que ce soit entre les deux tours, mais plus après ce 24 avril, partout en France, des énergumènes de la gauche « radicale » , souvent sous l’emblème « antifascistes » contestent le résultat d’un élection démocratique d’une manière violente, avec des occupations d’établissements scolaires, des dégradations des biens, des violences contre les forces d’ordres, des slogans anti démocratiques et des menaces de persévérer dans ce genre d’actions nuisibles !

Voilà le vrai visage de ces « antifascistes » de pacotilles ! Ils reprennent les slogans de tous les factions réellement fascistes ou pro nazi.

J’ai souvent stigmatisé les nombreux collectifs qui criaient à l’arrivé du fascisme avec la possible victoire de Marine le Pen, arrivant à des formules d’un ridicule intégral, faisant appel à 1940 (voir l’article d’un quotidien vespéral que j‘appelle la PRAVDA française)

Mais pour ces exactions inadmissibles, dangereuses et anti démocratiques, je trouve une ressemblance étonnante avec les casseurs de chemises brunes mussoliniennes et des bandits des S A qui ont précédés et favorisés l’arrivée au pouvoir du Führer moustachu. Et sans me considérer ridicule.

Car, en écoutant le discours de leur leader maximo, Jean-Luc Mélenchon, c’est exactement l’appel au refus du vote démocratique, à des actions légales ou illégales contre le résultat du vote ! Voilà la France que ce grand tribun mais dangereux individu nous promet ! Eliminé du scrutin il veut créer l’anarchie, pour copier la manœuvre réussie et par Mussolini en 1922 et par Lénine en novembre 1917. Prendre le pouvoir par la rue et pas par les urnes. Et après, il ne lui reste que mettre en pratique les mêmes méthodes que ses idoles lui ont tracé la voie : liquidation politique et physique des opposants et après, même de ses propres « compagnons de lutte ».

Car, parmi les différences entre les idéologies d’extrêmes droite et gauche il y a une qui mérite d’être explicitée : les fascistes et les nazis ont proclamé haut et fort ce qu’ils feront, une fois au pouvoir : la dictature intégrale, liquidations des opposants etc.  Tandis que les staliniens, maoïstes, castristes et compagnie, promettent le paradis sur terre, l’égalité entre les citoyens, élimination de la pauvreté, l’élévation sociales des classes populaires et j’en passe, le catalogue des promesses est trop long.

Le problème, c’est qu’une fois au pouvoir ils ne sont pas capables de réaliser ces promesses, au contraire : l’appauvrissement de pays, la misère, les inégalités, le manque de libertés élémentaires sont toutes en augmentation. Malgré l’élimination de tous les opposants, la situation ne s’améliorant pas, ils sont obligés de trouver d’autres boucs émissaires, parmi leurs propres camarades ! Regarder Staline, Mao, Castro et tous les dirigeants des pays « socialistes » de l’Europe de l’Est ! C’est exactement le même procédé chaque fois. Je vous laisse découvrir (ou redécouvrir) les scénarios, pour prévoir ce qu’aurait donné la victoire de Jean Luc Mélenchon.

En 2017, avant l’élection présidentielle, j’ai écrit un petit article à ce sujet, ne faisant rien d’autre que reproduire à l’identique ce qui s’est passé dans un de ces pays, mais en remplaçant les noms des participants avec des noms connus dans le landerneau politique français.

http://zissus.blogspot.com/2017/02/melenchon-president-pour-le-bonheur-du.html

dimanche 17 avril 2022

PRESIDENTIELLES 2022. ET APRES ?

 

Il y a presque 2 mois que je m’aventurais dans des pronostiques sur les issues du premier tour et la suite du paysage politique français. Exercice particulièrement dangereux, encore plus pour un béotien de ma taille.

Sans fausse modestie, je dois reconnaître que j’ai vu globalement juste. La seule erreur, je n’avais pas estimé la percée aussi forte de Mélenchon, (il frôle de peu sa présence au deuxième tour des élections) ni la dégringolade aussi forte de la candidate LR. Sincèrement je n’ai pas honte ; à la même date l’ensemble des organismes de sondage et la presque totalité des « experts » (journalistes, commentateurs politiques) n’avaient une meilleure vision.

Donc, ceci m’encourage de continuer à faire des pronostics pour l’avenir proche.

Deux éléments qui confirment ce que j’ai écrits précédemment :

L’éclatement de LR est acté, il rejoindra le minuscule PS en présence politique et la fin du bipartisme dominateur droite-gauche.

Et après ?

La vie politique française sera apparemment dominée par trois blocs :

-          Un bloc macroniste d’orientation néo centriste

-          Un bloc de gauche radicale, et

-          Un bloc de droite radicale.

Que sera la base et la solidité de ces trois formations ? A part la gauche radicale qui existe sur un socle existant et solide qui est la France Insoumise, les deux autres sont plus aléatoires.

Le bloc macroniste a une base fragile, un peu l’auberge espagnole, composés des personnalités aussi divergentes car venant de la gauche socialiste, de la droite ex L.R., des centristes et des « convertis » de récente date. Comment tenir dans la durée, encore plus dans l’éventualité d’être suiveurs d’une probable mais très fragile victoire d’Emmanuel Macron et la dure tâche dans le contexte national et international qui se profile ? Très difficile.

Le bloc de la droite nationaliste et radicale est encore en gestation. Le leader qui me semblait à l’époque comme bien probable c’était Marion Maréchal. Mais, elle a fait un pas trop précipité en joignant Zemmour. Ceci lui crée deux écueils : d’abord l’animosité de sa tante et des caciques R. N. ragaillardis par le score élevé de Marine le Pen, d’autre part, la difficulté d’assurer son leadership dans les milieux de cette mouvance assez éclectique.

Enfin, il y aura les élections législatives. Je reviens sur mes écrits, sur la difficulté pour Macron d’avoir la majorité une future Assemblée Générale, vu le nombre de députés issus des anciennes formations, bien ancrées localement et qui serons dans l’opposition.

Dans le scénario de victoire de Marine le Pen la situation deviendra inextricable, son parti et apparentés serons fortement minoritaires, donc une France impossible à gouverner.

L’avenir de notre pays ne s’annonce dans des couleurs roses. Seule espérance : que je me trompe.

 

mardi 1 mars 2022

LA RUSSIE DE POUTINE ET LA RUSSIE ETERNELLE

 

Je lisais l’éditorial de l’Est Républicain du jour, (au passage dit, la seule rubrique intéressante de ce quotidien régional). L’auteur faisait un constat réaliste de la situation actuelle et misait sur une chute de l’intérieur, comme la chute de l’URSS.

Je ne peux pas croire à une révolution provoquée par le peuple russe. Il faut savoir que la Russie, dans toute son histoire, n’a pratiquement jamais connu une situation semblable à une démocratie stable, n’en déplaise à M. Zemmour qui soutenait il y a peu que le régime de Poutine est une démocratie, car il a été élu et réélu par les urnes. (Il « oublie » que Hitler fut élu aussi par les urnes…)

Les seules deux épisodes d’une ébauche démocratique furent celle entre février 1917 et octobre 2017, dont une minorité bolchévique, profitant du chaos ambiant à réussi de prendre le pouvoir par un putsch victorieux et remplacer la dictature tsariste par la dictature communiste.

Le deuxième fut créé par l’essais infructueux de Gorbatchev de réformer l’URSS, conduisant à son éclatement et suivi d’un autre chaos dont Poutine a profité pour instaurer peu à peu sa dictature.

Ma conclusion, c’est que le peuple russe a une résilience particulière et une accoutumance aux dictatures. Et c’est pour cette raison que Poutine est toujours plébiscité par une grande majorité de Russes.

La seule espérance de sortir d’une situation qui peut dégénérer dangereusement, c’est que devant sa paranoïa relevant limite à une sorte de folie, une révolution « de palais » puisse intervenir de la part de l’appareil politique poutinien et des dirigeants militaires qui mettrons Poutine hors-jeux. Ceci s’est vu en maintes fois dont je cite la destitution de Khrouchtchev en 1964 et la déposition de Mussolini en 1943 par leurs propres entourages.

Vu la tête du ministre de la défense devant la demande d’activation du dispositif nucléaire russe, cette hippothèse n’est pas complètement absurde.

samedi 19 février 2022

PRONOSTICS POLITIQUES FRANCE 2022

 

Je me lance dans le périlleux saut vers une prognose dans un domaine où je suis d’une totale ignorance. Mais, comme le risque est pratiquement nul, (uniquement mes amis qui se moquerons gentiment), je me lance.

Nous sommes à 4 semaines du premier tour de l’élection présidentielle. Bataille rude entre les trois formations prétendant être les challengers d’Emmanuel Macron, assuré largement d’être sur le podium. Éric Zemmour et Marine Le Pen se disputent férocement la 2-e place, en raison de la faiblesse marquée de Valérie Pécresse dont la campagne flotte péniblement, sans compter un positionnement flou de son programme, tiraillé entre une base assez radicalisée et une partie de l’état-major crypto centriste.

Je ne prends pas un grand risque de prévoir un 2-e tour identique à celui de 2017. Mais, cette fois, avec une fragilité initiale de Mme le Pen en raison de sa politique de dédiabolisation (qui a déçu une partie de « l’ancienne garde » lepéniste) et son reniement quant au souverainisme basique de son parti. Conséquence, la fuite des cadres de premier rang vers le camp de la Reconquête zémourienne.

Finalité, une nette victoire d’E. Macron.

La situation se complique avec les élections législatives. Les marcheurs et leurs alliés n’ont pas un fort enracinement local. L’afflux de députés macronistes de 2017 a fait long feu, certains députés inexpérimentés, des couacs fréquents et une image négative dans la population (voir les épisodes « gilets jaunes » et « convoi de la liberté »), sans compter une nette déception par rapport aux promesses de 2017. En revanche, les élus socialistes et de droite, avec une forte implantation locale risquent d’avoir un nombre d’élus important, sans compter les nouveaux venus sous la houlette des troupes « génération Z » qui peuvent gagner un certain nombre de députés. Si on ajoute les places d’élus « insoumis », communistes, écolos et divers, Emmanuel Macron se trouvera avec une minorité dans l’Assemblée Nationale et le Senat existant de Droite. Cohabitation, donc une sorte de paralysie institutionnelle.

Du coté des partis : LR éclatera, avec une partie qui volera au secours de la victoire macroniste, d’autres émigrerons vers des formations plus radicales et le reste fonctionnera comme un ancien RPR réduit à la portion congrue. C’est la fin du bipartisme traditionnel droite/gauche.

Pour Marine le Pen, cette dernière bataille électorale, signifiera son « chant du cygne » politique. Se retirer en beauté, elle n’aura pas d’autre choix.

Devant cette situation inédite, je vois la concrétisation, peut-être pas immédiate, du slogan d’union des droites (radicales) mais pas sous la direction d’Éric Zemmour qui n’a pas l’étoffe d’un grand leader national, mais probablement l’arrivée, souvent annoncée, de Marion Maréchal qui trépigne d’impatience. Ce sera sous la forme d’un appel de mai 1958 en jupe ? Peut-être.

J’attends le déroulement de fait réelles, pour savoir si j’ai eu entièrement tort, ou partiellement raison. En tout cas, rien ne sera semblable avec l’échiquier traditionnel des 40 dernières années.

lundi 31 janvier 2022

VIVE LA GAUCHE !

 

N’est pas belle la gauche française ? Moderniste, déclarative, avec des stentors bien dans leurs godasses…Un plaisir, d’autant plus que dans la morose ambiance que nous vivons actuellement, la gauche nous offre un spectacle récréatif, drôle et bon pour le moral : au moins pour le mien, je me sens revigoré.

Jusqu’à maintenant, on avait un casting bigarré, chacun fortement ancré dans ses propres convictions partagées avec les quelques micro-pourcentages d’adhérents :

-          La gauche des bobos friqués des beaux arrondissements parisiens pour Madame Hidalgo. Elle a perdu son sobriquet de « madame 5 %, vu qu’elle se balade autour de 3 %.

-          La gauche « radicale » (lire celle des islamistes, traficoteurs divers des banlieux, néo trotskistes et anarchistes de tous poils) animé par le leader maximo Mélenchon. Comme depuis un moment il perd les pédales et hurle, insulte et vocifère toute sorte d’insanités, ceci amène encore plus d’animation dans le panorama. Il faut reconnaitre qu’il est bien entouré dans sa joyeuse galerie : exemple Raquel Garrido, compagne de son bras droit qui s’est lancé dans une élégante diatribe publique, encourageant un adversaire politique de sucer la b… de son patron. On sent l’élévation d’esprit dans la tribu méluchienne.

-          La gauche qui prône un écologisme politique ayant comme but de sauver la planète, quitte à sacrifier ses habitants. C’est le pauvre Jadot, qui essaie de naviguer dans le magma confus qui domine ce mouvement.

-          Enfin un homme qui prône des idées de gauche, de vrai gauche ! Fabien Roussel le leader de Parti Communiste (peu de gens connaissent son nom) a fait des déclarations que même Blum et Jaurès les auraient acceptés : défense des petits ouvriers, employés et retraités, défense de la gastronomie française et appel au rétablissement de la loi républicaine dans les banlieux dominés par des salafistes et d’autres énergumènes similaires. Qu’est qu’il a reçu d’insultes de la part des autres « gôches » le traitant de facho, réac, islamophobe et tutti quanti. Si je n’étais pas un vieux anticommuniste j’aurais voté pour lui.

-          Récemment, avec le lancement de la « primaire populaire » il est apparu le plus moderne avatar de gauche : la gauche woke, qui ne peut admettre qu’un candidat de couleur, (les métisses sont exclues) ultra féministes, si possible des minorités sexuelles (ici ils n’ont pas trouvé) et anti esclavagiste d’opérette. Incarné en la personne de Madame Taubira, experte dans le sabordage de la gauche (voir l’épisode de 2002). Evidemment les autres candidats l’envoient paitre, malgré ses appels désespérés à l’unité, une unité derrière elle, bien sûr. Car elle, Madame Taubira, fait don de sa personne pour sauver la gauche, n’est pas ?

-          Enfin, j’ai cité les principales vedettes de ce spectacle comique. Car les autres, je reconnais humblement que je ne connais rien ! Qui sont-ils (elles) d’où sont apparus et que veulent-ils (elles) Tiens, Pierre Larutourrou (pas sur de l’orthographe, même Google ne le connait pas). J’ai entendu ce nom à chaque élection présidentielle depuis de belles lurettes. Il doit être centenaire ! Je pense qu’il n’a pas d’amis ni même connaissances ou relations et c’est la seule manière d’entendre parler de lui. Je suis tellement ignorant, que je ne savais même pas qu’il est de gauche. Mais du moment que France Inter et les organisateurs de la primaire  l’ont adoubé….

mercredi 4 août 2021

"Le Monde" ancien quotidien de référence ! Qu'en est -il devenu ?

 

Le quotidien de soir de « référence » titre de presse avec un passé prestigieux était devenu peu à peu un triste torchon de la gauche caviar.

Mais pire encore, depuis un certain temps elle s’affiche comme l’organe de propagande d’une gauche racialiste, intersectionnelle et multiculturaliste., copie fidèle de sa sœur jumelle New York Times.  En un mot, la culture « woke » importé de l’outre Atlantique qui impose une vision totalitariste, intolérante et obscurantiste de la vie actuelle.

Dans le siècle précédent, deux visions totalitaires et meurtrières ont dominé le spectre européen : d’une part le nazisme hitlérien et d’autre part le communisme stalinien. Ces dinosaures de triste mémoire menaient une action puissante dans le lavage des cerveaux humains. Dominés par leurs administrations assumant une propagande bien rodée : les bien nommées, « Propaganda Staffeln » de Joseph Goebbels et le « Département pour l'agitation et la propagande » soviétique. (Mieux connu par l’abréviation « Agitprop ») Chacun de ces organismes, qui malheureusement ont réussi à fanatiser des millions de citoyens, avait son organe de presse principal : Völkischer Beobachter pour les nazis et la Pravda pour les soviétiques

Le Monde d’aujourd’hui est plus proche de l’un ou de l’autre ? Interrogation qui mérite d’être posée.