L’IDENTITE NATIONALE, UNE HONTE ?
En ce qui me concerne, le débat sur la question de l’identité nationale est d’une importance capitale et il serait une erreur de l’occulter, encore pire de le refouler.
Toute nation en général et la nation française en particulier se sont forgées au fil des siècles, par des luttes (au propre comme au figuré) des drames, des conquêtes territoriales mais encore plus important par des conquêtes dans le domaine des idées et des concepts philosophiques, sociologiques et culturels avec des victoires et des défaites dans leur application.
Comment ne pas se souvenir tous les progrès dans le domaine social, des droits civiques pour tous, dans le domaine de l’instruction et l’éducation, en un mot de la démocratie, progrès qui ont abouti à la construction de la France moderne.
Dans le contexte international actuel, en butte à une mondialisation anarchique avec des manifestations (dans le pays et à l’extérieur) qui tendent à détruire tous ces acquis et même les fondamentaux qui constituent les valeurs de notre pays –et je mets l’accent sur la laïcité à la Française, valeur presque unique dans le monde – comment de pas insister pour une définition de l’identité nationale ?
En ma qualité d’immigrant de la première génération et en raison des éléments précités je pense que c’est un devoir d’y participer.
Nous sommes dans un monde qui, comme de tous les temps, est en perpétuel changement ; sauf que de nos jours, grâce aux moyens techniques et technologiques (et en particulier dans le domaine de la communication) ces changements sont bien plus rapides et ont un effet assez déstructurant sur des larges catégories de nos concitoyens un peu moins armés pour s’y adapter.
En plus l’apport important d’une immigration non contrôlée et surtout sans possibilité de s’intégrer harmonieusement dans notre société (manque de travail, de logements décents et, élément crucial, échecs dans la scolarisation des enfants) conduit à la création des zones (ayons le courage de les appeler ghettos) avec comme seuls socles, l’adhésion à une religion ou à des groupes ethniques, quand ce n’est pas simplement l’adhésion à des clans quasi mafieux. Et ceci c’est un déni du précepte essentiel de notre République, l’égalité en droit et devoirs de tous les citoyens.
Quel seraient, d’après moi les règles simples et basiques de l’identité nationale ?
D’abord, d’aimer la France, notre pays à tous, sans distinction de sexe, race, couleur de peau ou religion ; je pense à la distinction qu’un auteur (je ne me rappelle son nom) faisait entre le patriotisme (aimer son pays) et nationalisme (haïr les autres.)
Ensuite, de connaître, comprendre et surtout adhérer aux valeurs qui constituent le socle de son existence : le triptyque « liberté, égalité, fraternité », la laïcité, le respect de l’autre, le respect des lois fondamentales de la République.
Très important aussi, c’est de penser et agir de telle façon que la défense de ses droits personnels (inaliénables, bien sur) ne soient pas en contradiction avec les valeurs communes de la société. Et surtout, surtout d’accepter que toute coutume, habitude et rite propre à une culture exogène soit parfaitement compatible aux lois républicaines.
Enfin, de respecter les symboles de notre pays, principalement le drapeau, la Marseillaise, les institutions.
J’ajouterais, pour des gens qui comme moi, ont eu le privilège d’être accueilli sur le sol national et y bénéficier des mêmes droits et avantages que tout autre citoyen, de faire un minimum d’efforts pour maîtriser aussi bien que possible la langue de Molière, de connaître au moins en grandes lignes la riche histoire de notre pays et sa culture qui a rayonnée et rayonne encore partout dans le monde.
Pour toutes ces raisons, je m’insurge contre les détracteurs de cette intiative.
Je peux comprendre le Parti Communiste qui, de part son histoire a eu comme seule identité l’allégeance à une puissance étrangère (rappelons-nous : antifascistes avant la guerre, pro-nazi pendant le pacte Hitler – Staline, antinazi après l’attaque de l’Union Soviétique, stalinien jusqu’à la caricature et j’en passe)
Je peux comprendre le ou les groupuscules trotskistes qui ne souhaitent que l’anéantissement de la nation pour arriver à la révolution internationaliste ; groupuscules qui, pour arriver à leur but, ne reculent pas devant une alliance contre nature avec les islamistes (ce que j’appèle le front commun des fascistes rouges avec les fascistes verts.)
Mais je ne peux pas comprendre les autres formations, de gauche principalement, qui s’insurgent contre cette proposition de bon sens, qui au fond appelle simplement de réfléchir à ce problème.
Sorel ZISSU
2 novembre 2009
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