mercredi 23 décembre 2009

Besancenot, mon idole

Oui, je reconnais être un admirateur de M Besancenot ; sa bouille de gendre idéal, un garçon simple, populo, sa modeste situation de postier sur son vélo, sa faconde pour défendre la veuve et l’orphelin le rendent déjà fort sympathique.
Mais mon admiration va au-delà de ces éléments d’apparence qui sont superficielles.
J’ai dis gendre idéal ? Bien sur, car il a choisi d’abord comme compagne la fille de M Alain Krivine, fondateur et toujours le gourou de la LCR ; bien qu’ils ne soient plus ensemble, ce début de carrière marque une grande intelligence et surtout un savoir subtil dans l’utilisation des « leviers » d’ascension politique.
S’ensuit la prise en main de la même LCR, avec une habilité étonnante de la part du jeune ingénu qui s’efforce de paraître.
Homme du peuple, vivant de la pauvre paye de La Poste ? Voilà le secret du génie de la communication qui le définie. De faire oublier que le salaire de postier (pour lequel, en parenthèse, il n’effectue que quelques heures par mois, principalement pour les photos de presse) lui sert uniquement pour les cigarettes ; s’il fumait… Car, comme tout dirigeant de parti, ses besoins sont intégralement couverts par la Ligue !
Mais, pour un prolétaire proche du petit peuple, il fait plus fort…Sa compagne n’est que la Directrice de la célèbre maison d’édition Flammarion : Stéphanie Chevrier, une des meilleures payes de la profession (profession connue pour des bonnes rémunérations) et soumise à l’ISF ! Voilà ce qui est de nos jours le nid idéal d’un révolutionnaire…
Cerise sur le gâteau, de part ses fortes et nombreuses relations, Mme Chevrier lui assure une communication de grande valeur.
Pour le quidam qui trime pour un salaire de misère, M. Besancenot est le porte-parole IDEAL
Et la révolution dans tout cela ? Mais à quoi bon s’emm… avec ? Il ne veut ni de révolution (adieu la belle vie pépère) ni de prise de pouvoir, car ce serait un adieu à la dolce vita fellinienne à la sauce trotskiste.
Encore un petit coup de pédale et que ça continue, cher M Besancenot
Comment n’être pas remplie d’admiration ?
Sorel
Déc. 2009

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire