mercredi 19 septembre 2012

GUERRE DE CIVILISATIONS ?


Sur l’ensemble du monde -, un monde  entré dans une période trouble et pleine d’imprévues - plane le spectre terrible mais évident d’une implacable guerre entre la barbarie islamiste et la civilisation du monde libre et démocratique.
Il y a environs deux décennies,  le professeur Samuel Huntington publiait un article « The Clash of Civilisations » base ultérieure de son essai « Le choc des civilisations ». Le titre englobe bien le thème, le fil conducteur de sa théorie.
Bien évidemment, la majorité des « bien pensants » des deux cotés de l’Atlantique ont mené des critiques de plus en plus acerbes, jusqu’aux accusations de racisme contre l’auteur et son œuvre.
Je ne souhaite pas du tout  ma rallier, même de loin, à ses détracteurs, mais je rectifie :
 NON, M. HUNTINGTON, CE N’EST PAS UNE UN CHOC DE CIVILISATION, C’EST UNE GUERRE SANS MERCI ENTRE NOTRE CIVILISATION ET LES HORDES BARBARES DES ISLAMISTES !
Tous les événements postérieurs au 11 septembre sont autant de preuves irréfutables en faveur de mon affirmation 
-         des tueries de masse, aveugles, dont les victimes n’ont aucune implication avec leurs revendications, des assassinats de masse englobant indistinctement femmes, enfants et vieillards perpétrés partout dans le monde, qui se répètent avec une périodicité effrayante.
-        des assassinats plus ou moins ciblés, avec une cruauté indescriptible
-        des  manifestations  pour des raisons souvent confuses, mais toujours liés à l’islam, menant à des destruction des lieux de culte, des bibliothèques, des écoles et autre lieux de culture et d’instruction, avec leurs lots de victimes innocentes
-        des lynchages, des viols collectifs, souvent sous les yeux des caméras, permettant de voir les visages déformés par une haine immonde, féroce de leurs perpétrants
-         d’autres manifestations, sans victimes heureusement, mais avec des slogans qui ne laissent pas la place à une doute sur leurs but : la destruction de l’Occident, de la démocratie.
Les événements récents, suite à la diffusion sur Internet d’un film sous-médiocre, similaires aux manifestations suite aux caricatures de Mahomet, illustrent d’une manière irréfutable l’utilisation du moindre prétexte pour mettre en route les hordes barbares des masses fanatisées par les islamistes. Les actes inqualifiables, n’ont aucune autre explication que la volonté de détruire notre civilisation et la remplacer par leur califat, sur le modèle de la période médinoise, dont ils appliquent le précepte basique :
  « Le combat vous est prescrit, même si vous l’avez en aversion» (Coran, 2, 216)
Les révolutions arabes de 2011-2012, intitulées par les médias occidentaux aveugles comme « les printemps arabes » sont devenues des nouvelles dictatures islamistes, avec le soutien plus ou moins actifs de nos dirigeants aussi aveugles qu’irresponsables. Que n’avons-nous entendu de la part de nos « élites intellectuelles » de tous bord qui nous annonçaient à grands cris l’arrivé imminente de la démocratie dans ces pays ! Et qu’est-que nous  trouvons en guise de dirigeants démocratiques en Tunisie, Egypte, Lybie et prochainement en Syrie (sans mentionner le pauvre Liban, déjà sous la coupe des Hezbollah) ? Les Frères Musulmans, considérés encore comme « islamistes modérés » et derrière eux les salafistes-djihadistes qui commencent par un jeu de cache-cache à détruire tous les modestes acquis des minorités, des femmes et des agnostiques ou non-observants d’un islam rigoriste.
Si les manifestations les plus brutales et sanguinaires se produisent sous la houlette des groupes salafistes et djihadistes, dont le fanatisme  psychotique et la haine de l’Occident n’est pas à démontrer, je souhaite démonter l’idée de la « modération » des Frères Musulmans avec lesquels nos dirigeants, y compris ceux d’Outre Atlantique, essayent de composer.
Leur idéologie, conçue initialement par Hassan al Banna, (le grand père des frères Ramadan) et développée par ses continuateurs dont le célèbre Al’Qotb peut se résumer sur le plan géopolitique par deux critères : indissociabilité du religieux et du politique et un expansionnisme ayant comme but l’hégémonie mondiale. Sur cette base, les pays sont partagés en trois catégories :
1-     le Dar al Islam (la maison de l’Islam) est constitué des pays dirigés par des musulmans et gouvernés par les lois islamiques ; nécessairement, le Dar al Islam doit être en progression continue.
2-     Le Dar al Harb (maison de la guerre) constitué par des pays non musulmans donc dirigés par des infidèles, des mécréants (kufr en arabe.) Aucune coexistence pacifique n’est possible à long terme et le fait que les islamistes acceptent leur présence, c’est  soit parce qu’ils sont trop faibles pour les conquérir, (l’application de la taqiyya ou la dissimulation, chère au prophète) soit parce que ces pays acceptent de se rallier au troisième groupe:
3-     le Dar al Sulh, appelé aussi Dar al Ahd (maison du traité, de la trêve.) Ce sont des pays n’étant pas sous la loi islamique mais qui se mettent sous la domination musulmane par traité, appelés aussi pays tributaires ou pays marionnettes. (traduction propre…)
Comme exemple de modération et possibilité d’entente…
Ceci m’amène à faire un parallèle avec les évènements qui ont générés la deuxième guerre mondiale. Comparaison utile car, tout comme maintenant, la totalité des gouvernants démocratiques et une majorité des journalistes ont considéré le nazisme comme un épiphénomène contrôlable et Hitler comme un type un peu fou mais avec lequel on peu dialoguer en bonne conscience. Et encore, combien d’entre eux ont pris le soin de lire Mein Kampf et combien de ceux qui l’ont lu l’ont pris au sérieux ?
Mais la comparaison s’arrête ici, car je soutiens que le nazisme fut un danger majeur, certes, mais bien moins que l’islamisme moderne ! Et ceci en raison des facteurs suivants :
-         1- L’idéologie nazie fut grosso-modo circonscrite au niveau européen, avec une alliance avec le Japon militariste mais pas nazi. Hitler n’était pas intéressé par la sphère extra-européenne. En conséquence les mouvements pronazis furent négligés par le führer, comme par exemple le mufti de Jérusalem Al Husseini qui, malgré les efforts déployés auprès de lui et l’organisation des bataillons de combats formé de musulmans dans l’ex Yougoslavie, n’a jamais réussi à l’attirer dans la guerre contre les anglais en Palestine.
A contrario, l’islamisme moderne est devenu une hydre multi-tentaculaire qui se déploie concomitamment sur tous les continents, les exemples sont trop nombreuses pour les énumérer ici.
-        2- L’infiltration des agents nazis dans les pays à conquérir était d’une ampleur somme toute assez faible, par manque principalement de moyens humains (ce qu’on nommait à l’époque en France « la cinquième colonne »)
La situation est totalement différente aujourd’hui : en raison d’une immigration massive des populations d’origine musulmane, dont beaucoup ont des fortes difficultés d’intégration, le recrutement des agents actifs ou dormants est d’une facilité extrême, sans compter l’apport significatif des nouveaux convertis. Si on ajoute la permissivité des pouvoirs publics en acceptant l’arrivée et la sédentarisation des imams étrangers de rite wahabite-salafiste, tous les ingrédients sont réunis pour créer des bataillons de fanatiques dans chaque pays.
-        3- Les pays qui manipulent en coulisses l’arrivée des pouvoirs islamistes dans les pays arabes ou non, ont des capacités financières énormes et commencent à phagocyter peu à peu des pans entiers de nos économies (exemple le Qatar qui est propriétaire ou actionnaire significatif des joyaux de notre économie) Les nazis n’avaient pas, et de loin ces capacités.
Voilà des éléments qui me font craindre une ou une série de déflagrations mondiales, dont l’Occident entier risque de sortir vaincu. Souvenez-vous l’histoire de l’implantation musulmane dans la majorité des territoires peuplés par des populations de toute sorte et qui ont été soit converties, soit obligées à l’exil. Un seul exemple : les chrétiens du Moyen Orient, berceau par excellence de la chrétienté, où la population a diminué de moitié par rapport aux chiffres à la fin de la guerre et ce phénomène s’intensifie de nos jours.

Sorel Zissu
Septembre 2012  
                       





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