Il fallait être d’une naïveté confondante, d’une cécité totale, en ce début de l’année
2011, pour croire dans le soi-disant « printemps arabe », traduction de
l’avènement d’une démocratie réelle dans cette région du monde.
Même un béotien de la connaissance géopolitique – et j’en suis un –ne
pouvait que prévoir que cette évolution vers un système démocratique est une
illusion tragique dans le contexte des pays arabes et je m’en suis ouvert à
l’époque :
http://zissus.blogspot.com/2011/10/du-printemps-arabe-vers-la-glaciation.html
Car tous ces pays, sans aucune exception, malgré des différences qui
les caractérisent, n’ont jamais connu depuis leur indépendance aucune tendance
non pour une démocratie réelle, mais même pas pour une forme de régime
civilisé. Ils ont évolué par des systèmes politiques dictatoriales, tour à tour
d’origine marxisante nationaliste-belliqueuse, jusqu'aux formes de dirigisme
étatique-mafieux, tout gangrené par une corruption généralisée. Dans ces
conditions, qui pourrait croire à une transition vers des formes de gouvernance
civilisées ?
Deux phénomènes me font confirmer cette thèse.
La première ; dans tous ces pays, même parmi les plus riches (je
parle de richesses naturelles) la création de haut niveau culturel,
scientifique et technique est soit inexistante, soit réduite à sa plus simple (plutôt
pauvre) expression. Les seules sommités originaires des pays arabes sont ceux
qui se sont exilées ou nées dans l’Occident et qui apparemment n’ont aucune
envie de retourner dans leurs pays d’origine.
La deuxième ; on peut établir une corrélation entre les sorties de
dictature des pays de l’Europe de l’Est et les pays arabes. Les premiers, ont
évolué assez vite vers des régimes parlementaires, globalement sans trop de
violence et connaissent une démocratie comparable aux pays occidentaux. Regardons
la situation de l’ensemble du monde arabe ; soit le maintien d’une
dictature sous les formes les plus dures, islamiste, soit un chaos généralisé
qui conduira vers une autre forme de dictature.
Prenons l’exemple de la Syrie ; retenant la
leçon de l’échec suite l’intervention en Lybie (j’y reviendrai), les
Occidentaux comme la Chine et la Russie laissent faire. Et alors, du coté du
régime en place comme du coté des insurgés, des actes d’une sinistre barbarie
moyenâgeuse se perpètrent quotidiennement, avec le lot des attentats,
assassinats en masse, tueries des enfants et autres exactions qui comptent
par des dizaines de milliers de morts, des centaines de milliers
d’estropiés et autant de réfugiés.
L’arrivé des islamistes au pouvoir en Egypte et Tunisie, dirigés par
les Frères Musulmans (baptisés « modérés » par nos chers
scribouillards) fut regardé avec une bienveillance coupable par les dirigeants
occidentaux, les Etats Unis en tête. Pour quel résultat ? La lente mais
irrépressible descente aux enfers pour les libertés individuelles et civiques,
doublé d’un quasi faillite économique le chaos de plus en plus généralisé, des
exactions et des morts….Le récent assassinat du tunisien Chokri Belaïd, secrétaire
du Mouvement des patriotes démocrates constitue l’exemple le plus criant, avec
la contre-manifestation islamiste
comportant des slogans anti-français !
L’intervention en Libye où, sous influence du philosophe botulien BHL,
la France et ses alliés ont liquidé le pouvoir malfaisant de Kadhafi a eu quel
résultat ? Le remplacement de ce
dernier par des caïds tribaux généralement islamistes, tout en libérant de
nombreux mercenaires avec une quantité d’armement sophistiquée qui prolifèrent dans l’Afrique sous-saharienne
pour combattre à la gloire d’Allah et la haine de l’Occident. En parenthèse,
j’aimerais conseiller à M. Bernard-Henry Lévy, qui continue de soutenir la
justesse de cette intervention, d’aller se promener seul dans Benghazi, sa cité
« martyre » qui fut sauvé par notre généreux idéaliste. Je ne pense
pas qu'il sortirait vivant, l’assassinat de l’ambassadeur des Etats Unis doit
le faire comprendre.
Cerise sur le gâteau, tous les islamistes, soi-disant modérés
(les Frères Musulmans) ou moins « modérés » genre djihadistes, sont encouragés et grassement
financés par nos amis du Qatar qui achètent aussi nos biens fonciers,
des parts de notre industrie de pointe et offre des subventions pour banlieusards qui nous amusent avec leur
richesse intellectuelle genre braquages, vols et incendies de biens communs.
Pendant ce temps là, nos élites occidentales politiques et médiatiques,
font semblant de croire à un avenir démocratiques dans ces pays.
Balivernes, c’est de la pure sauvagerie, la barbarie la plus totale d’origine purement islamique qui
continue et se multiplie dans cette région du monde avec une
« importation » de leurs pratiques dans certaines zones de notre pays
comme dans d’autres pays d’Europe.
Ce qui conduit à ma thèse d’une triste mais inévitable déclin de notre
civilisation dont je suis convaincu depuis longtemps et qui me semble de plus
en plus plausible et proche :
Je suis triste de ce constat, mais il me semble d’une logique
implacable.
Cette analyse me semble objective et j'ajoutterai que la solubilité de l'islam dans le monde arabe n'est pas fortuit. Il faut en effet l'incontournable compatibilité nécessaire à l'enracinnement de ce dogme arriéré et obscurantiste. Sur un plan enthropologique, les arabes se trouvent pourvus de prédispositions pour ne pouvoir fonctionner que sous un régime liberticide et cruel. Ce pouvoir de nature religieuse ou laïque importe peu. Voyez l'Irak sous saddam Hussein ou la Tunisie de Ben Ali et celle de maintenant.
RépondreSupprimerUn loup restera toujours un loup. Un arabe restera toujours un arabe. L'intégration ne veut rien dire.