Nous avons tous entendu
ou lu dans les médias l’expression « patrons voyous » ; et c’est
vrai, ils en existent ! Mais qui a fabriqué ces patrons ? Voyons,
bien sur, ce sont leurs homologues dans la voyouterie, certains syndicats qui
méritent largement le même vocable.
Tout d’abord, je souligne
une chose : je ne suis nullement un anti-syndicaliste, au contraire, je
considère absolument indispensable leurs présence dans les entreprises. Mais un
des grands malheurs de la France c’est exactement l’absence de syndicats, des
vrais. Parce que de nommer syndicats ces entités lilliputiennes françaises, c’est carrément une insulte pour
le syndicalisme.
Comment voulez-vous
qu’une myriade de petites formations qui cumulent ensemble moins de 8 % de la
masse des salariés en France, (dont moins de 4 % dans le privé !) puissent exercer le métier de
syndicalisme ? C’est bien sur impossible et c’est la raison pour laquelle,
la majorité d’elles professent un jusqu’auboutisme aveugle, une « lutte de
classes » digne du début du siècle précédent, sinon des actions purement
dévastatrices pour l’emploi. Voilà la vérité d’un des malheurs du marché du travail en France,
malheureusement pas le seul.
Le récent échange de
courriers entre le patron de la Société Titan et le ministre du redressement
improductif , M. Montebourg (1), a mis en lumière sur ce qui fait mal à la
France, à l’emploi : la présence de ce genre de syndicats voyous. Et je
cite particulièrement la CGT, que j’accuse être un agent important de la
fabrication de chômeurs dans notre pays. Et ceci depuis plusieurs décennies.
La CGT, longtemps
courroie de transmission du Parti Communiste (avant M. Thibault, le secrétaire
général de la CGT était obligatoirement membre du Comité Central du PCF, sinon
même de son bureau politique) a réussi, dans la foulée de prise du pouvoir
communiste après la libération, à créer des véritables mafias dans des
entreprises publique ou semi-publiques où ils ont réussi à mettre la main sur
la représentation syndicale. Certaines résident encore aujourd’hui : qui
ne connait pas la puissante CGT du livre, qui interdisait l’embauche d’un
salarié si le prétendant ne prenait d’abord la carte CGT ? Il a encore aujourd’hui la mainmise de la
distribution de la presse quotidienne dans la société Prestalis, au bord de la
faillite. Et malgré cette situation catastrophique pour la société, ces voyous
mènent des actions de type mafiosiques conduisant à l’interruption de la
distribution de la presse écrite donc à son dangereux affaiblissement, sinon
pire. (2)
Que dire de la CGT de
l’énergie, dont la mainmise sur le comité d’entreprise d’EDF a mis en lumière
des magouilles impressionnantes, des détournements de fonds et abus de bien
sociaux dont la justice enquête depuis de longues années, mais sans aucune mise
en examen. Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre !
Et la CGT des transports?
La multiplication des grèves dans les transports, que ce soit la SNCF, les bus,
le métro etc. créent des problèmes récurrentes pour les usagers comme pour la
santé des dites entreprises dont les contribuables sont appelés à mettre de l’argent
pour assurer leur (souvent mauvais) fonctionnement.
Sans oublier la CGT des
dockers, qui ont le monopole des embauche (traduction, ce sont leurs copains et
coquins qui doivent être embauché et pas des personnes lambda, souvent plus
compétente) Malgré leurs rémunérations extravagantes, leurs horaires ad
minimum, leurs conditions de travail excellentes, les grèves sont monnaie
courante, arrivant à détruire les emplois et réduire continuellement l’activité
des ports français pour l’avantages des ports comme Anvers, Rotterdam et autre
ports étrangers.
Le dernier exemple,
celui des usines Goodyear d’Amiens est éclairant de l’action maléfique de la
CGT ; dans une usine sans la CGT majoritaire, les salariés ont négocié des
modifications dans le contrat, certes douloureuses, mais qui ont permis le
maintien de l’emploi. Dans l’autre usine, à quelques km. distance, la CGT a
tout refusé, même une reprise par un concurrent et finalement, l’ensemble de
salarié seront sans emploi.
Dans tous ces secteurs,
la CGT mérite le label : 1-er syndicat fabricant des chômeurs et
délocalisations.
Sorel Zissu
http://zissus.blogspot.com
(1) http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/02/19/goodyear-le-pdg-de-titan-s-en-prend-violemment-au-systeme-de-production-francais_1835184_3234.html
(2) http://www.lexpress.fr/actualite/medias/conflit-chez-presstalis-matignon-veut-nommer-un-mediateur_1217522.html
Tu connais rien au syndicalisme
RépondreSupprimerBon courage