samedi 6 avril 2013

LA REPUBLIQUE DES JUGES


Nous sommes encore dans la Vème République ; tout citoyen peut critiquer librement le Président de la République, un ministre, un parlementaire et tout autre leader politique, syndical, associatif.
Nous sommes encore dans la Vème République, mais il est interdit de critiquer un juge ! Dernier exemple en date, le député Guaino qui a osé critiquer (certes, d’une manière assez… virile, mais sans aucune insulte ou menace) le juge Gentil.
Mais quel tollé ! Le juge lui-même le cite en correctionnelle pour « outrage à magistrat », le président d’un syndicat de la corporation des magistrats déclare qu’une telle prise de position est « illégale » sans compter le nombre de « défenseurs de la liberté de la justice » qui s’acharnent goulûment.
Et nous sommes encore dans la Vème République…
Mais, avec le récent projet de loi portant reforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, les choses évoluerons dans une direction bien singulière ; le nombre de juges étant porté à 8, ils deviennent donc majoritaires, ayant le pouvoir de décision en dernière instance dans  toute situation, concernant des questions du ressort de cette assemblée. .
En conclusion, toute dérive, –consciente ou non-, toute faute ou erreur judiciaire ne pourra être mis en cause par personne d’autre que par les juges eux-mêmes. Or, connaissant  l’esprit de caste régnant dans cette profession, je vous laisse « juges » des conséquences pour les citoyens de notre pays.
Sommes-nus encore dans la Vème ? J’en doute.
Sorel ZISSU

PS : Suite à ce billet, j’attends une citation en pénal pour outrage aux magistrats qui ne doit pas tarder…

2 commentaires:

  1. Ce sont les mêmes que leurs géniteurs de 1790 qui ont envoyé toute une partie de notre population française à l'échafaud !
    Les mêmes qui ont guillotiné mes ancêtres les "de MOUY".
    Il faut combattre ce fléau qu'est cette nouvelle magistrature d'ultra gauche qui ne rêve que de revoir les exécutions publiques.

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  2. Vous écrivez n'importe quoi. La vérité c'est justement le contraire : aujourd'hui le pouvoir politique a une main mise presque totale sur la justice (et ce n'est pas une mise en examen de ce cher Guéant ou le recadrage nécessaire de Guainé qui changera cet état de fait)
    Je découvre ce "blog" au hasard d'une recherche Google, je reviendrai régulièrement pour rire

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