dimanche 13 novembre 2016

POPULISME : LE FLEAU

Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats Unis, tout ce qui compte de belles âmes se lamentent à longueur de journée face à ce « cataclysme » qui menacerait l’humanité entière : LE POPULISME.
 Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon  nos cimetières seraient surpeuplés. Car les mêmes participants à ce concert de pleureuses ne se rendent pas compte qu’ils sont coresponsables (et pas des moindres) devant l’irruption et le développement des mouvements populistes chez nous et partout dans notre vieille et vénérable Europe.
Finalement quelle est la matrice du populisme, la cause principale de son apparition et son expansion ? C’est le fait que les mouvements populistes apportent des réponses aux aspirations légitimes des peuples, aspirations négligées, incomprises et même méprisées par les élites politiques, intellectuelles et économiques ; élites complètement coupées du peuple, d’où un désamour total. Je ne nie pas, il est évident que les réponses peuvent être positives, utiles et bénéfiques aussi bien que démagogiques  et même destructrices ; les résultats peuvent être constatés uniquement à l’œuvre.
Je passe sur la confusion absurde  de beaucoup de commentateurs d’une ignorance crasse (principalement des journalistes ou  intellectuels autoproclamés)   assimilant le populisme à l’extrême droite. D’une part  il y a des profondes différences de fond, idéologiques,  entre les deux définitions et d’autre part il y a des populismes de gauche radicale, dont l’exemple récent du chavisme qui a provoqué la faillite totale de  Venezuela est l’illustration aveuglante.
Comment es-ce possible que ces personnalités et organisations qui crient au loup ne voient pas l’état de révolte des peuples qui trouvent leur seule manière de s’exprimer dans les urnes ? Car les raison de cette révolte silencieuse sont évidentes :
-          Le déclassement matériel des pans entiers de la population, la perte des repères devant des mutations mondiales dont ils sont les victimes, la perte de tout attachement aux valeurs de peuple, nation, famille, terroir que des élites coupées de la réalité ont imposé aux citoyens.
-          La transformation de nombreuses zones du territoire national en ghettos sous la coupe de mafias et/ou islamistes radicaux (le plus souvent les deux)  qui les ont obligé de s’exiler ou, pour ceux qui n’ont pas les moyens de le faire,  de se soumettre à la volonté des nouveaux caïds.
-          De voir que dans le cadre d’un « droit d’homisme » mal appliqué, des quantités d’immigrants clandestins, ayant perdu lu droit de rester sur le notre sol, sont tolérés et pris en charge par la communauté nationale, malgré la situation économique catastrophique du pays.
-          D’être les victimes des oukazes provenant d’un ramassis de bureaucrates  nationaux ou européens (la célèbre Commission européenne) qui les matraquent avec des règles, décrets et circulaires  absurdes et inutiles ou même nuisibles à la vie des citoyens.
-          De subir, par la l’absence d’un pouvoir fort et capable de les défendre, des insultes, vols, agressions et même des assassinats de la part des malfrats de toute sorte.
-          Enfin de subir le diktat d’un politiquement correct  importé des campus américains et qui s’est développé chez nous jusqu’à la limite du tolérable, qui imposent de atteintes à la liberté d’expression sous peine de poursuites judiciaires, même en absence d’un délit constitué.

Tous les signaux d’alarme ont été déclenchés par une petite minorité de personnalités : des écrivains, philosophes, une infime poignée de journalistes et des rares hommes politiques qui ont soulevés courageusement tous ces maux qui rongent la nation et le peuple. Mais à défaut de les entendre, la réaction de nos dirigeants actuels et des « penseurs » qui les conseillent fut de les stigmatiser, les mettre au pilori et les traiter de réactionnaires-ennemis du progrès. Ce « progrès » que maintenant leur saute  à la figure électoralement ; mais sont-ils capables de guérir leur cécité  et leur inconscience ? That is the question…

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