mercredi 7 décembre 2011

Encore sur l’énergie

En complément à mon article « Energie nucléaire et le cirque de la gauche française » (par rapport aux récentes négociations, renégociation et re-renégociations entre les socialistes et les verts sur la question nucléaire).
Je remercie à François Orcival qui m’a permis d’accéder aux chiffres sur la politique énergétique allemande, extraits du livre de Bernard de Montferrand et Jean-Louis Thiériot : « L’heure de vérité ». Je rappelle que M. de Montferrand est l’ancien ambassadeur de France en Allemagne et décrypte bien les avantages de l’Allemagne dans beaucoup de domaines par rapport à la France, d’où leur rôle de leader incontesté dans la politique européenne, que ceci nous plaise ou non.
Dans beaucoup de domaines, oui, mais pas dans les questions énergétiques !
Je cite des chiffres :
- La facture d’électricité d’un allemand est supérieure de 80 %, presque le double à celui d’un français.
- Les rejets dans l’atmosphère de CO2 en Allemagne sont 500 % (vous avez bien lu, 5 fois !) supérieures à celle des Français. Même en tenant compte de la population allemande qui dépasse de 25 % celle de la France, l’écart est énorme ! Pas très écologique, n’est pas ?
Ces deux éléments sont dus principalement à la forte utilisation des énergies fossiles dans l’industrie allemande et surtout dans la production d’électricité. Par exemple, le charbon représente 57 % de la production d’énergie électrique, et le pourcentage devrait surement augmenter avec l’arrêt programmé des réacteurs nucléaires.
J’ajoute un élément que les auteurs, n’étant pas de techniciens, ont omis de souligner : la combustion du charbon est un des principaux facteurs des émanations de NOx, (surtout sous la forme de monoxyde et du bioxyde d’azote. Les NOx sont des particules fortement polluantes, car je cite (Wikipedia) : « Ces molécules pénètrent facilement les bronchioles et affectent la respiration, provoquant une hyperréactivité des bronches chez les asthmatiques, ainsi qu'une vulnérabilité accrue des bronches aux microbes, surtout chez les enfants. »
Alors, Messieurs les (faussement) écologistes, les illuminés du EELV, que pouvez-vous dire aux citoyens de notre pays devant cette évidence ? Car il est absolument clair que l’arrêt demandé par vous des 24 réacteurs nucléaires à l’échéance de 2025 ne pourra qu’accroitre ces effets polluants, sachant pertinemment que la seule solution est leur remplacement avec des centrales à combustibles fossiles.
N’importe quel spécialiste, pourra facilement démontrer que l’utilisation des énergies renouvelable à l’échelle d’une centrale électrique n’est pas envisageable d.p.d.v. technologique avant 3-4 décennies. Pourquoi ce retard ? C’est « l’œuvre » du lobby pétrolier qui a consciemment saboté les recherches et leurs applications industrielles dans ce domaine, en achetant ou simplement en boycottant les brevets et les recherches dans le domaine. Mais ceci est un autre sujet, je me limite à analyser la situation existante à l’heure présente.
Quant à l’aspect économique, quelques chiffres sont concluants : le Mwh nucléaire revient (après amortissement) à 45 €, l’éolien terrestre à 80 €, l’éolien en mer à 150 €, et le solaire à 200 €. Question : comment notre économie pourra supporter le coût de ce remplacement, dans la situation de quasi faillite de notre pays ?
Je suis plus qu’étonné, abasourdi même, que les dirigeants du EELV ne possèdent apparemment aucun spécialiste dans le domaine énergétique ; sauf à penser que leur position se résume à présenter une fausse solution sachant pertinemment qu’elle n’est pas applicable. Quant aux signataires PS de l’accord initial (sous la direction de Mme Martine Aubry) leur position était claire : mentir honteusement aux futurs électeurs et trouver après élections les justifications du renoncement. Car les socialistes possèdent indiscutablement nombreux spécialistes en la matière ! Je salue sur ce point l’attitude courageuse et honnête de M. Hollande qui a refusé d’accepter cette clause de l’accord, au risque d’un clash avec ses alliés verts.
Sans aucun rapport au sujet, je me demande comment des gens peuvent encore accorder leur confiance à un personnage de la trempe de Martine Aubry qui triche continuellement, que ce soit pour son élection à la tête du PS, qui cache son nom (son mari officiel M. Brochen ayant une réputation douteuse envers ses amitiés islamistes) et j’en passe et des meilleures ! Jaurès et Blum doivent se retourner dans leurs tombes.
Sorel Zissu

jeudi 24 novembre 2011

EELV et l’Ayatolah en jupe

Oh, si les verts n’existaient pas, que les campagnes électorales seraient ternes, inodores et incolores. La gauche, la droite et même Mme le Pen ont des discours convenus, surtout connus d’avance, mais avec les verts, c’est un délice d’imprévu.
Ils se chamaillent, se querellent, se font des croche-pieds comme dans une cours de récréation ; la guerre des boutons c’est rien par rapport à leurs gamineries. Disons que les idées sont du même acabit et quand un vrai écologiste comme Nicolas Hulot veut s’introduire dans leur colonie de vacance, il se fait blackbouler vite fait. Pensez vous : venir avec un programme de défense de la nature et de l’humain à la place du bordel idéologique, ça fait désordre.
Mais, avec Mme Eva-Gro (pas du tout) Joly, tout change. C’est vrai que coté ayatollah, ils avaient déjà un spécimen qui faisait mouche : le raté de la télévision du nom Mamère ; sauf que les joyeux lurons ne voulaient pas de lui, ca gâchait leurs surprises parties, et alors, comme disait l’autre : NIQUE MAMERE.
Mme Eva, que ces camarades facétieux l’appelaient Eva dans le mur, a réussi le pari, la voilà candidate officielle d’EELV !
Quel parcours entre la jeune et jolie norvégienne GRO FARSETH (photo de droite) jeune, belle frimousse, dauphine de Miss Norvège avec son air romantique, nez dans le vent et l’actuelle Eva, menton guerrier, bouche en cul de poule, les lunettes rouge- sang sur le nez, on dirait lunettes de fusil…


Transformation physique qui reflète admirablement la transformation mentale ; l’Eva psychorigide, parlant avec des phrases saccadés comme des balles de révolver, la voilà, sabre dans une main et le Colt dans l’autre, lançant des anathèmes contre les adversaires comme ses supposés alliés. Un beau condensat entre Savonarole, Torquemada et Staline, sans le pouvoir des dits personnages. Dommage pour elle, car nous aurions vu ce que veut dire une dame d’acier, acier dur et tranchant.
En absence des mesures bien viriles, elle se contente de fusiller verbalement : le pauvre Hollande, brave comme tout, pas préparé a un pugilat aussi musclé, s’est pris plein la figure. Enfin, il a l’habitude : son ex-camarade Méluche l’a appelé « le capitaine de pédalo dans la tempête», Martine Aubry le définit comme « représentant de la gauche molle » (il faut reconnaitre que cette dame est aussi un drôle de King Kong en jupon) et j’en passe. Comme d’habitude, il encaisse, il me semble qu’il redemande même. Mais quand même, que la représentante d’une formation de la gauche « unie », claque des mots et phrases genre « archaïques », « faits du bois de marionnettes » et valet des lobbies du nucléaire, ca fait un peu GRO !
Ce qui est le plus drôle, c’est la défense de ses amis écolos ; Cohn-Bendit déclare "Eva Joly fait les mauvais choix politiques", quant à son porte-parole Yannick Jadot qui a donné sa démission : « Je ne partage plus sa ligne politique » !! On apprend des choses : l’Eva t’en guerre avait une ligne politique ? Première nouvelle, laquelle ? Car je pensais que la seule ligne de la dame en question était d’appliquer à tous le supplice du lit de Procuste. Vous savez, le célèbre brigand qui laissait la vie sauve uniquement aux prisonniers ayant strictement la même taille que son lit. Les plus petits étaient « rallongés » par les deux bouts, les plus grands étaient « raccourcis » d’autant…
Enfin, le mot de la fin à l’ineffable Noël Mamère qui, après avoir expliqué qu’elle n’est pas capable de faire une « campagne de Bisounours », il propose de « l’entourer » ce que traduit en français courant veut dire de lui fermer la g… Problème : pour arriver là, il faut du matériel et du bon : sparadraps maous costaud et cordes pour amarrer les bateaux.
Je leur souhaite beaucoup de plaisir pour continuer à nous distraire, c’est bon pour le moral dans ces temps difficiles.
Sorel Zissu

mardi 22 novembre 2011

La droite doit aussi répondre à la crise oubliée de la nation

Sous ce titre, le grand journaliste Yvan Rioufol, un des rares journalistes courageux de notre pays, celui qui se permets de dire tout haut ce que les Français pensent tout bas, celui qui ose bravé le diktat et la chape du "politiquement correct" analyse la responsabilité de la politique de la droite française depuis 30 ans sinon plus.
Je me permets de souligner l'évidence du rappel de l'affirmation de M. Philippe Nemo sur la droite républicaine :"«Elle ne se rend pas compte qu'elle est plus à gauche que les gauches des grands pays européens et anglo-saxons.» Bien sur, notre droite est plus à gauche pas uniquement par rapport aux sociaux-démocrates allemand et aux Labour britannique, (ce qui pourrait se concevoir, pays anglo-saxons) mais même par rapport aux gauches italiennes et espagnoles. C'est un comble dont personne, à ma connaissance, n'a fait encore ressortir.
Lisez attentivement :


L'installation de Marine Le Pen dans le tiercé de 2012, avec Nicolas Sarkozy et François Hollande, rappelle l'autre crise qui la porte : celle de la cohésion nationale. Le vivre ensemble, bousculé par l'immigration de peuplement, a un avenir incertain. Or le sujet est sous-évalué par les politiques qui peinent de surcroît à admettre leurs responsabilités dans la crise économique qui frappe l'État dépensier. Rien n'est plus urgent, à côté du désendettement public, que de renforcer le sentiment d'appartenance des citoyens à la France héritière de 1 500 ans d'histoire et à la civilisation européenne, berceau des émancipations. Des décennies de désinvoltures sont à corriger.

L'irruption des réalités dans le confort politique est un tsunami qui va tout emporter. Les remplacements, en Grèce puis en Italie, des dirigeants par des technocrates et des comptables sont les premiers épisodes d'une révolution systémique poussée par l'entêtement des faits. Dans cette valdingue des utopies, la droite française en sortira amochée. Comme le rappelle Philippe Némo (La France aveuglée par le socialisme, François Bourin Éditeur) : «Elle ne se rend pas compte qu'elle est plus à gauche que les gauches des grands pays européens et anglo-saxons.» C'est cette gauche-là qui est, depuis 1981, l'inspiratrice des trente calamiteuses.

Une même légèreté a conduit les élites à se désintéresser des déficits cumulés et du mal-être de gens, qui se disent parfois étrangers dans leur propre pays. La conjonction de l'endettement public et de l'éclatement national peut devenir explosive. À l'obligation qui s'impose au gouvernement de réduire les dépenses de l'État s'ajoute l'impératif de consolider l'unité du pays. Il peut se fracturer sous le poids des concentrations de communautés ethniques qui se comportent alors en colonisateurs. Cependant, la dramatisation de la crise financière est un prétexte pour ne pas s'appesantir sur ce mal existentiel.

L'assise que prend Marine Le Pen, dont de plus en plus d'électeurs se réclament sans complexe, est le résultat de cette impasse où s'enferment ses adversaires. Ils n'osent se confronter aux faillites de leurs certitudes et traitent de populistes ceux qui les décrivent. Mais à quoi bon nier ce qu'ils ont sous le nez ? À côté des nombreuses et encourageantes intégrations de Français issus de l'immigration musulmane, se multiplient des refus d'adhérer à la France, à la République, à la démocratie, au nom d'une culture islamique se prétendant supérieure et exigeant le respect. Cette provocation rencontre peu d'obstacles.

Lire Aristote

À ce point de l'histoire, lire Aristote : «Un État ne peut se constituer d'une masse d'individus pris au hasard, pas plus qu'il ne se forme en un moment dû au hasard. La plupart des États qui ont accepté les individus d'autres origines, soit au moment de leur fondation, soit plus tard, ont connu les troubles et la sédition.» C'est ce révélateur que découvrent les Français sidérés. Ils sont confrontés à un multiculturalisme imposé par des groupes de pression subventionnés par l'État (qu'attend-on pour mettre fin à cette aberration ?) et mis au service de minorités issues de «la diversité». Ces tyranneaux se prétendent intouchables et brandissent pour cela l'antiracisme et la non-discrimination. Ils n'ont cure d'avoir à s'adapter à une vieille culture assimilatrice qu'ils ont l'ambition de supplanter en arguant de leur seule présence et de leur nationalité française. Leur prétention est sans limite.

C'est pourtant dans ce contexte tendu d'une réislamisation des cités ghettos et d'un militantisme anti-occidental représenté dans l'outrance par le théoricien de l'«islam révolutionnaire», Carlos, qui comparait aux assises de Paris pour terrorisme, que le PS trouve utile de relancer son projet du droit de vote des étrangers aux élections locales ; cela en dépit des risques de séparatisme identitaire qu'une telle possibilité ferait courir dans des villes ayant déjà basculé démographiquement. L'alliance des socialistes avec les Verts, toujours partants quand il s'agit de défiler pour Gaza avec les islamistes, ne laisse guère d'espoir de les voir sortir de leur torpeur et analyser les dérives obscurantistes d'un «métissage» qu'ils ont appelé de leurs vœux. Il ne faut pas compter sur la gauche pour affronter les provocateurs. La droite est-elle plus résistante ?

Fossoyeurs de la douce France

L'UMP a raison de dénoncer l'irresponsabilité du PS flattant l'immigration et d'exiger un acte d'adhésion pour accéder à la nationalité. Claude Guéant parle d'or quand il déclare, hier : «Les immigrés que nous accueillons doivent adopter nos coutumes et respecter nos lois.»

Cependant le réveil tardif du gouvernement face aux fraudes sociales, qui minent le pacte républicain, rappelle que le laxisme en tout a été aussi partagé par la droite. Aussi s'oblige-t-elle à aller au-delà de la traque aux faux malades ou aux fausses cartes Vitale. Elle doit se confronter à la crise de la nation, menacée d'une libanisation qui fait ses premiers pas en Seine-Saint-Denis.

Le défi ne se résoudra pas sans un rappel à l'ordre à l'islam politique et sans une réduction de l'immigration, dont un sondage Ipsos paru dans la torpeur d'août a montré qu'elle est perçue négativement par les peuples d'Europe. L'UMP est-elle prête à affronter les fossoyeurs de la douce France ?

Double langage

Faire confiance aux «islamistes modérés» qui ont récupéré le printemps arabe et détourné ses promesses en instaurant la charia ? La réponse appartient aux intéressés. Mais la France aurait tort, pour sa part, de cautionner ces faux nez et leur double langage, dénoncé par les démocrates musulmans retombés dans l'oubli (voir mon blog).




Par Ivan Rioufol

ENERGIE NUCLEAIRE ET LE CIRQUE DE LA GAUCHE FRANCAISE

Sur les premiers moments, le « cafouillage » (un euphémisme) sur le pacte entre les socialistes et les verts, pourrait faire sourire. Mais tout de suite le rire devient jaune et il est vite remplacé par une sensation d’angoisse profonde. Ces gens prétendent conduire notre pays ? Mais la conduire comment et où ? Si c’est dans un gouffre, ils ne peuvent s’en prendre mieux.
D’abord, on nous promettait l’arrivé à la tête de l’Etat de l’homme providentiel, l’oracle de l’économie salvatrice, le renouveau de la gauche « saine ». Et un simple incident dans un hôtel newyorkais nous révèle que nous aurions pu avoir comme président un malade qui tenait une main sur le bouton nucléaire (militaire, celui-ci !) et avec l’autre main il tripotait la première femme trouvée. Pas très rassurant, n’est-ce pas ?
Maintenant, la « grande coalition » socialiste-écolo signe un accord un soir, rejeté le lendemain sur un point essentiel par le candidat à la présidence, et le jour d’après on revient avec la balle au centre en échange de quelques places d’élus écologistes supplémentaires. C’est ça la politique avec un grand P ? C’est cet exemple que nos potentiels futurs dirigeants nous donnent à nous, des simples dignes et honnêtes citoyens ? Le mot AFFLIGEANT est trop faible pour exprimer mes sentiments ! Je ne trouve pas un autre.
Revenons maintenant aux faits concrets. Le texte final prévoit un abandon rapide de nucléaire civil par l’arrêt de 24 réacteurs (pas centrales comme l’affirment la plupart de journalistes ignares, excusez mon pléonasme) et la filière mox. Quelles conséquences pour le pays et les citoyens ?
La France a fait le choix d’une production d’électricité à 75 % par le nucléaire ; je ne reviens pas sur ce choix, ses avantages ou ces inconvénients, c’est un fait acté, point.
Le cout de cet éventuel arrêt a fait l’objet des chiffres très différentes, certaines totalement fantaisistes. Je me fie au chiffrage qui me semble le plus sérieux, celui du quotidien « Les Echos » en collaboration avec l’Institut Montaigne et avec un groupe de hauts fonctionnaires neutres politiquement ; c’est environs 123 Md d’euros, corrigé par l’impondérable de évaluation des couts des énergies fossiles.
Plusieurs remarques :
1 Nous sommes dans une situation économique terriblement fragile, pour ne pas dire tragique. De consentir cet effort financier énorme d’un pays exsangue ne peut se traduire que par une forte hausse des impôts et des prélèvements obligatoires qui pèseront encore plus lourdement sur les épaules des contribuables que nous sommes (je pense à ceux qui payent des impôts, soit moitié des ménages français) Conséquences immédiates, ralentissement de la croissance et accélération de la fuite des capitaux et des grandes ou moyennes fortunes (ceux qui ne sont pas déjà partis)
2 Sachant que les énergies renouvelables sont soit aléatoires (l’éolien et solaire) soit technologiquement pas prêtent à une exploitation industrielle (la biomasse) la seule solution c’est le retour à l’utilisation des combustibles fossiles –pétrole et gaz. Sans compter l’accroissement de la dépendance énergétique (déjà assez importantes) auprès des pays plus ou moins instables politiquement, il faut constater l’impact écologique négatif par l’augmentation de l’effet de serre, de la production massive de CO2. C’est ça l’écologie des EELV ? Je suis perplexe…
3 Revenons aux énergies renouvelables. L’éolien peut-il être considéré comme une option rationnelle et écologique ? Non obstant le cout en énergie de la fabrication des éoliennes, les nuisances sonores et surtout les dégâts environnementaux le proscrit pour un développement à grande échelle. Mais regardons l’efficacité globale de ce choix ! D’un coté il faut des parques énormes pour remplacer un seul réacteur, d’autre coté nous constatons le faible pourcentage des éoliennes qui tournent, en fonction de la présence, de la force et la direction des vents. Le choix de ce système à grande échelle c’est une aberration totale et il marche actuellement uniquement par une injection forte des subventions fiscales et de la part d’EDF, sommes payées toujours par le citoyen bonne poire.
4 Quelles conséquences pour nos factures d’électricité ? La réponse coule de source ; actuellement le consommateur français, l’industriel comme le particulier profite d’un prix du kWh parmi les plus faibles d’Europe et ceci grâce à l’amortissement de la majorité des centrales nucléaires. L’utilisation des énergies fossiles et le passage inévitable par une période d’importation d’énergie conduira à une inéluctable et sensible augmentation de la facture d’électricité. Pour le particulier c’est un coup dur pour son pouvoir d’achat, pour l’industriel c’est un renchérissement de sa production, d’où un penchant encore plus fort pour des délocalisations. C’est ce qui souhaite la gauche ?
5 Un dernier impact et pas le moins important. La France a acquit un important « know how » industriel dans la maîtrise de la technologie nucléaire, étant en avance par rapport à la majorité de ses concurrents. Cet avantage permets d’exporter cette technologie à des pays émergents qui, une fois que le traumatisme Fukushima passé, seront obligés de faire appel la production d’électricité nucléaire. C’est déjà le cas actuellement et concerne aussi les riches pays du golfe.
Le cout social de l’abandon serait douloureux : la perte d’emplois d’un coté par le manque des marchés extérieurs et surtout par la disparition des centrales existantes qui font travailler pas uniquement les employés d’EDF mais des milliers de sous-traitants, d’autres milliers d’emplois dans le commerces, les administrations et les investissement induits par les communes qui bénéficient de la manne fiscale de cette activité.
Voilà encore un exemple comment la gôche travaille contre le peuple, pour paraphraser un journaliste (de gauche, celui-ci)

Sorel Zissu

mercredi 26 octobre 2011

DU PRINTEMPS ARABE VERS LA GLACIATION ISLAMISTE

Décidemment, les démocraties occidentales souffrent d’une cécité doublé d’amnésie historique répétitive et d’autant plus inquiétante. Ce qui n’est pas étonnant, vu le triste niveau de nos élites politiques actuelles, mais ceci ne peut pas nous laisser indifférents car il s’agit simplement de l’avenir de notre civilisation. A d’autres époques, malgré la même cécité des pouvoirs (voir les années 1930) il y avait quelques rares personnalités politiques et surtout des intellectuels et journalistes clairvoyants pour tirer la sonnette d’alarme, pour alerter l’opinion publique sur les dangers à venir.
Depuis le début de l’année 2011 et l’irruption des révoltes dans plusieurs pays arabes, nous assistons à un spectacle ahurissant de louanges presqu’unanimes sur l’arrivé certaine et immédiate de la démocratie dans l’ensemble des pays arabes, déclarations dithyrambiques de la majorité des journalistes et politiques.
Regardons la réalité qui commence à se concrétiser peu à peu. Si le monde arabe n’est pas un monde monolithique, chaque pays ayant des particularités spécifiques, un socle commun les réunit : une forte imprégnation de la religion dans la vie de tous les jours, religion qui ne reconnait pas une séparation entre le spirituel et le temporel, même plus, pour une partie des mouvements s’y référant, il s’agit d’une idéologie basée sur la suprématie d’un mode de vie archaïque, dicté par le Coran et les Hadiths (recueil de la vie et des préceptes du Prophète) Il s’agit des mouvement wahhabites-salafistes et surtout de l’idéologie des Frères Musulmans dont je reviendrai plus loin.
Or, le monde libre connaissait bien (ou aurait du connaitre) les leçons du passé : la révolution iranienne et l’arrivé au pouvoir du Hamas au Gaza. Si la deuxième est explicable par le haut degré de corruption du laïque Fatah, il est intéressant d’analyser succinctement la révolution iranienne ; elle fut le résultat d’une coalition des forces hostiles au Chah, comprenant les islamistes mais aussi des fortes composantes laïques comme les nationalistes, les communistes et autres, d’essence démocratique. Quel fut le résultat ? Les islamistes purs et durs, suivant l’exemple bolchévique (quelle ironie de l’histoire !) ont éliminé politiquement tous les autres, condamnés à la disparition pure et simple. Mais, même si on prend en compte un oubli total, nos dirigeants auraient mieux de faire attention à une définition importante et prémonitoire de ces révoltes : « Un mouvement de libération islamique ». Voici comment le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a qualifié en février dernier l'essor du Printemps arabe et il sait de quoi il parle…
Aujourd’hui, pour le monde arabe, les choses commencent à prendre des voies similaires, bien que pas identiques. Si en Tunisie et Egypte, la révolte populaire fut initiée et menée au début par des jeunes instruits, généralement sans aucune tendance religieuse, les islamistes ont rapidement pris le train en marche ; il s’agit des Frères Musulmans en Egypte et de l’Ennahda en Tunisie. Or, les forces islamistes dans ces pays, sont partout les mieux organisées, financées (car bénéficiant d’une manne financière provenant de l’Arabie Saoudite et des pays du golfe) leurs permettant la création des réseaux d’aide social et caritatives, des écoles coraniques avec des prédicateurs et des militants embrigadés, bien formés et souvent même armés.
A ce jour, nous ne connaissons pas encore les résultats définitifs des élections tunisiennes, mais Ennahda parait avoir une large majorité relative, ce qui les obligerait de diriger en coalition avec deux partis de gauche, alliance contre nature. Quelle serait la force de ces partis laïques, de création récente, sans une base militante, sans des programmes cohérents et surtout sans des ressources financière capable de faire la balance avec les islamistes ? La politique prudente d’Ennahda, avec des attitudes lénifiantes et capables d’endormir autant le monde occidental que les gens inquiets devant leur succès, est une stratégie gagnante. Or, la réalité socio-économique de la Tunisie, sans ressources propres, avec un chômage qui ne pourra que s’aggraver, leur permettra d’agir assez rapidement pour prendre le pouvoir seul, jetant l’opprobre sue les autres partis, et instaurer la dictature islamique.
En Egypte, l’armée toujours au pouvoir, essais de tergiverser, de gagner du temps, mais une alliance avec les Frères Musulmans parait se profiler à l’horizon. Donc on pourrait prévoir une nouvelle dictature islamo-militaire. Ce que nous constatons déjà, comme partout ailleurs, les boucs émissaires sont les chrétiens coptes qui sont encore plus les victimes désignés.
La Lybie, avec la déclaration du dirigeant du CNT concernant l’application de la charia comme base de la future constitution n’est pas une surprise : dans un pays tribal, éclaté, le seul plus petit dénominateur commun c’est la religion, même sous l’expression la plus rétrograde.
En Syrie, nous regardons le spectacle sanguinaire qui oppose le clan Assad et ses allié aux forces sunnites et kurde qui essaient de prendre leur revanche ; quel sera le vainqueur, il est encore trop tôt pour le connaitre, mais à mon avis le temps est compté pour Assad et consorts. Et la conséquence immédiate sera le massacre ou l’éxil des chrétiens syriaques, allié des alaouites du clan Assad. Bis répétita des scénarios connus : le génocide arménien par les turcs « progressistes » en 1915, le massacre des chrétiens en Irak tout récemment, la disparition progressive des chrétiens de tout le Moyen Orient, terre originelle du christianisme...
Ce qui est le plus difficile imaginable, c’est l’ignorance doublé d’un angélisme béat de soi-disants spécialistes de l’islam et de certains dirigeants politiques.
Un seul exemple, un « islamologue » surgi de nulle part, M. Mathieu Guidère, qui fait des déclarations d’une niaiserie et d’une méconnaissance du monde musulman qui dépassent l’entendement. Dans une interview au Figaro (1), il soutient que « Dans le monde musulman, tous les Etats, à l'exception de la Tunisie, font référence à la charia » oubliant la Turquie kémaliste (qui malheureusement, tend inexorablement vers un islamisme, soft pour l’instant)
Ignorant ou menteur, il soutient que la polygamie est légale dans tous les pays musulmans sauf la Tunisie (totalement faux) mais qu’elle n’est pas pratiquée par manque de moyen à part les pays du golfe. Demandez aux Maliens, Sénégalais et d’autres pays d’Afrique dont nous avons même importé en France des familles polygames ! Et ce n’est pas fini : d’après notre islamologue auto-désigné, « une situation à l'iranienne est impossible en Tunisie, un État sunnite, qui n'admet donc pas le leadership des religieux sur le politique » C’est le comble, l’Arabie Saoudite ne fait pas partie du monde sunnite, M. Guidère ?
Je cite la déclaration majeure de Mathieu Guidère, qui fera date dans l’histoire des plus grandes inepties : «Ainsi, la Libye prend le chemin d'une démocratie musulmane », cité dans un article de l’hebdomadaire Le Point (2)
Heureusement que des gens qui ne se prétends « spécialistes islamologues » mais des simples citoyens tunisiens ont une vision plus claire et perspicace e la situation : d’après l’internaute tunisienne Latifa, le parti Ennahda utilise la religion «comme une arme pour détruire la civilisation laïque et progressiste de la Tunisie mais aussi et surtout pour affaiblir "la femme tunisienne"
Revenant à la mainmise islamiste sur les pays du pourtour méditerranéen, on ne peut pas éviter de regarder et analyser la réalité de leurs répercutions sur notre continent et particulièrement pour la France. Mais ceci fera l’objet d’un article prochain.

Sorel ZISSU
OCTOBRE 2011
(1) http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/24/01003-20111024ARTFIG00543-la-charia-en-libye-n-est-pas-une-menace-a-la-democratie.php
(2) . http://www.lepoint.fr/monde/tunisie-libye-le-printemps-arabe-gagne-par-l-islamisme-24-10-2011-1388471_24.php

samedi 22 octobre 2011

Libé voit des fachos partout

Dans Libération du 21 octobre, je trouve un article intitulé « La Suisse reprends ses fachos habitudes » signé par un certain Serge Enderlin, article qui a la prétention d’analyser les circonstances liées aux élections législatives suisses du weekend prochain.
J’ai fait un court commentaire sur cet article dans leur journal en ligne, commentaire que les grands défenseurs de la liberté d’expression de Libération se sont pressés de le censurer. Tant mieux, ceci me permet de me pencher sur quelques unes (pas toutes, ce serait trop long) des nombreuses incohérences, mensonges, niaiseries et amalgames douteuses qui parsèment l’article.
D’abord, chose bien connue, c'est une constante pour l'extrême gauche de voire des fachos partout, mais jamais dans ces propres rangs ; d’une manière persistante et répétitive, dès que les staliniens, les maoïstes, les polpotistes et autres castristes sont arrivés aux pouvoir et l’ont exercé de la manière que nous connaissons, tous les thuriféraires de l’extrême gauche, Libération en tête, leurs on chanté les louanges les plus soutenues. Errare humanum est, perseverare diabolicum est : voilà un dicton latin dont la deuxième partie est inconnu par les zélotes de l’ultra gauche.
Revenons au sujet ; les Suisses, dont la démocratie est une des plus représentatives, s'apprêtent à voter à 30 % pour l'UDC, d’après les affirmations de M. Enderlin lui même. UDC est déjà le premier parti suisse, ce qui prouve que la majorité de l’électorat persiste dans son choix.
Et bien, c’est ce vote qui irrite au plus haut point le journaleux de Libé. D’abord, il traite ce parti « d’extrême droite » tout en ignorant les différences de fond entre un parti populiste qui n’est ni racialiste, ni antisémite ni xénophobe par opposition à l’extrême droite (je fais références à la démonstration d’un des plus connu experts des extrémismes, M. Jean-Yves Camus)
C’est une preuve d’ignorance crasse, mais somme toute il n’est pas obligatoire que M. Enderlin soit cultivé ! Mais la suite est plus intéressante : M. Ederlin fustige et insulte la population d’un pays qui, malgré la bonne marche de son économie, vote « mal ». Je cite : «En toute logique, l’UDC aurait dû perdre du terrain pendant la campagne électorale » Manque de pot pour l’Enderlin et consorts, les Suisses ne vont pas dans le sens voulu par eux ! Alors, quoi faire, M. Enderlin ? Envoyer dans le goulag l’ensemble de Suisses non conformes à vos idées ?
Ensuite, M. Enderlin fustige le slogan de l'UDC qui refuse de "niquer la Suisse" (« Tu niques la Suisse, tu gicles ! », affiche UDC dans le Valais). Mais je vous comprends M. Enderlin, vous préferez le fameux livre publié et diffusé partout en France "Nique la France". C'est beau comme slogan, c’est ce que vous aimez et c'est bien dans l'idéologie de Libé.
Pour les amalgames et contre vérités, Enderlin n’est pas avare. Il fait une approche avec une caricature antisémite paru en 1933 dans un journal autrichien ! Voyez bien « l’intelligence » de l’auteur ! Un parti Suisse au 21-ème siècle, adversaire déclaré de l’antisémitisme, comparé avec un journal autrichien pro nazi des années 1930. Pourquoi ne pas comparer l’UDC avec Babylon, tant que nous sommes ? Et M. Freysinger, un des leaders bien connu de ce parti et bête noire d’Enderlin, avec Nabuchodonosor ?
Je ne peux pas terminer sans une question. Enderlin, ce nom me rappelle quelque chose ; ne serait-il pas de la même famille que l’autre, le journaliste-faussaire de France 2 ? Comme pratique journalistique, ca ressemble bien.
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Sorel Zissu
Octobre 2011

Sorel Zissu

samedi 30 juillet 2011

ATTENTATS D’OSLO BIS REPETITA

Je suis de plus en plus perplexe sur cette affaire, peut être que mon Q I est insuffisant pour comprendre sa complexité…
Je peux me tromper, mais, à mon à mon humble avis, la Norvège n’est pas située sur une autre planète que la notre. Or, nous vivons tous, sur tous les méridiens, dans un monde de plus en plus violent ; d’ailleurs les médias se font un plaisir de nous montrer à satiété ce genre de scènes (ça fait vendre…)
Dans ces conditions, est-il possible que pour une assemblée d’environs 700 personnes, sur une ile de surcroit, auquel s’adjoint une députée et le ministre des Affaires Etrangères, qu’aucun service d’ordre, aucun policier, même pas un vigile de supermarché ne soit pas présent ?
Une constatation concernant la qualité de la police norvégienne ; à un premier coup de fil des jeunes apeurés de cette ile, la réponse de la police c’est de leur conseiller de ne pas encombrer la ligne, eux (les policiers) étant trop occupés avec la bombe en ville ! Je traduis : allez les gars, circulez, on s’occupe des choses sérieuses, pas de 3-4 jeunes tuées. Quand ils ont compris que la situation se corse, alors la grande police a pris les taureaux par les cornes ! Ils ont cherché d’urgence un hélicoptère, chose très intelligente ; le hic, c’est qu’ils n’ont pas trouvé d’hélicoptère, pendant que la télévision dépêchait dans la minutes un hélicoptère pour filmer le carnage. Ubuesque, mais vrai !
Mais le ridicule ne s’arrête pas ; les flics trouvent des voitures et embarquent dans le port sur un bateau. Manque de chance, le bateau trop chargé, prend l’eau. Et comme ça, les braves policiers arrivent sur l’ile…une heure et demie après le début de la tuerie. Si l’histoire s’arrêtait là, ce n’était déjà pas triste. Mais on apprend, de la part d’un très sérieux et fiable journaliste britannique, Jon Snow, que la police norvégienne connaissait le nom du tueur avant de l’arrêter ! D’après M. Snow, les policiers arrivés sur l’ile d’Utöya l’ont appelé par son nom et il s’est rendu 3 minutes après leur arrivée.
Faisant court, je vois la scène :
Les policiers arrivent et crient (à bonne distance) : Hé, Breivik, arrête les conneries et rends-toi, c’est nous les braves policiers d’Oslo ! Auquel le tueur répond : OK, j’ai fais 80 cibles, ca me suffit ; n’ayez pas peur, je ne vous canarde pas, vous pouvez venir m’arrêter.
En tout cas, la police a montré un sang froid superbe. Je cite leur communiqué : «Il faut éviter les grands rassemblements, rentrez chez soi. C'est intelligent de rester chez soi », a déclaré un responsable de la police d'Oslo lors d'un point de presse.
Si avec ca, le citoyen norvégien n’est pas rassuré…
Le pauvre Hergé ne pensait pas que ses Dupont &Dupont des aventures de Tintin seraient un jour complètement dépassés par la réalité norvégienne.
Enfin, un questionnement : il y a des centaines de jeunes travaillistes présents au meeting. Par définition, les jeunes sont plus courageux, plus combatifs et surtout plus agiles et plus forts physiquement que les adultes. Comment se fait qu’aucun n’a eu le courage de maitriser l’assassin unique, que tous couraient comme des lapins pour sauver leur propre peau ?
Exemple du « courage fuyons » par des SMS transmis pendant la tuerie :
« On nous tire dessus ici. Un homme qui est habillé en policier. Tous les membres de l’AUF sont dispersés pour se cacher » (souligné par mes soins)
« Nous nous sommes cachés quand nous avons entendu des tirs » (ibidem)

Pourrais-je conclure que les jeunes de gauche (et d’extrême gauche) norvégienne sont très forts dans les paroles mais pas dans les actes ? Non je ne peux pas croire ca et c’est leur dirigeant qui me corrige : « Face à l'attaque haineuse et incompréhensible, nous lançons ce message: AUF (le mouvement des jeunes travaillistes) et ses idées survivront comme ils l'ont toujours fait", a déclaré Eskil Pedersen, lors d'un point de presse bien après les événements et sous bonne protection. Si ce n’est pas une preuve de courage… On apprend par ailleurs que le vaillant Pedersen était présent sur l’ile et courait aussi vite qu’il pouvait, en tout cas plus vite que certains de ses camarades qui ont perdus la vie.

Sorel ZISSU