Comme il était prévu - voir mon article du 4 mai (1) – M.
François Hollande a gagné l’élection présidentielle de 2012, il est le 7-e
Président de la 5-e République. J’ai été un opposant actif et résolu à son élection ;
mais, en tant que citoyen attaché au bien-être de mon pays, je voudrais lui
souhaiter une bonne réussite dans le sens de la sauvegarde des intérêts majeurs
de la France.
D’abord un commentaire sur le vote. Nicolas Sarkozy a perdu avec
un score tout a fait honorable, bien plus fort que les prévisions des
organismes de sondage. Et ceci malgré une hystérique campagne antisarkoziste de
la part de la majorité des médias, la
plus outrancière et la plus ignominieuse depuis l’avènement de la 5-e République. Je n’en
citerais que deux :
-
l’organe fascisant Médiapart, digne épigone de
« Je suis partout », « Gringoire » et autres feuilles de même acabit, et
-
« l’Humanité », organe d’un Parti dont
les dirigeants ont été les complices des plus grands et affreux massacres qui
ont couté la vie des dizaines de millions de personnes, partout dans le monde, des
dirigeants à la solde des intérêts étrangers à notre pays.
Un deuxième aspect, valable pour d’autres votations
nationales ; une bonne partie de l’électorat français vit avec la tête
dans le sable, préoccupée uniquement par les problèmes internes, comme si ce
qui se passe à l’extérieur de l’Hexagone n’avait aucune influence sur la
situation de notre pays, comme si l’interdépendance économique, financière et
même politique n’était pas un facteur primordial pour tout pays qu’il soit.
Maintenant, c’est l’heure de la vérité ! Que peut-on
prévoir sur l’évolution à court et moyen terme de la politique du nouveau
Président et de ses répercutions sur le sort de nos concitoyens.
Je pense que M. Hollande est un homme intelligent, il ne
refera pas les mêmes erreurs que François Mitterrand au début de son septennat,
c'est-à-dire de gaspiller l’argent public dans des prébendes de toute sorte.
Même s’il souhaitait, il lui sera impossible, les caisses sont vides et
les agences de notation à l’affut. En
conséquence toute une partie de ses engagements ne sera pas appliquée.
Je prévois :
-
d’une
part des fortes manifestations et mouvements sociaux encouragés par des
partisans du démagogue stalinien Mélenchon.
-
et d’autre part, comme réaction de peur et de
précaution, des fuites des capitaux à l’étranger (commencées déjà depuis
quelque temps) et une accélération des délocalisations industrielles.
De plus, M. Hollande sera acculé à mettre en place des
mesures d’une certaine rigueur, absolument indispensables, tout ceci conduisant à une récession économique, tout
le contraire à la croissance prônée par le
candidat.
Je prévois aussi un abaissement de la note de la majorité
des agences de notation financière, avec des crédits plus onéreux et une charge
de la dette encore plus lourde, charges supportées évidemment, par les couches
moyennes.
Du coté du fonctionnement de la société française, il y
aura, a moins dans un premier temps, des fortes poussées immigrationistes,
majoritairement en provenance du Maghreb et de l’Afrique sub-saharienne, qui ne
feront qu’accentuer le communautarisme, phénomène contraire aux fondamentaux de
la République et renfoncer par manque d’intégration le sentiment anti-français
de certaines couches de la population.
En ce qui concerne
l’aspect politique ; une implosion de l’UMP me parait inévitable, le seul
socle de ce parti comprenant des sensibilités très diverses étant la forte personnalité
de N. Sarkozy. En son absence, après une défaite prévisible aux législatives,
l’UMP se divisera en trois mouvements : une partie joindra le rassemblement Bleue Marine, une
autre se regroupera dans un genre de mouvement néogaulliste et une troisième
s’orientera vers les centristes. Centristes qui ne seront en aucun cas dirigés
par F. Bayrou, destiné à remâcher ses échecs successifs dans son réduit
béarnais et finir dans les poubelles de l’histoire, sans avoir rien compris. Je
lui ai prédit ce sort dès 2007 (2) maintenant c’est chose faite.
Marine le Pen a fait le choix de l’intérêt à court terme de
son parti (recueillir des adhérents sortis de l’UMP et grappiller quelques
chaises à l’Assemblée Nationale) contre les intérêts supérieurs de la nation.
Car, après 5 ans, elle avait des chances d’arriver au pouvoir suprême dans les
deux cas de figure ; mais le choix d’abstention au deuxième tour, donc le
boulevard libre à M. Hollande, c’est le choix d’amoindrir encore plus les
chances de redressement du pays.
Enfin, deux choses ont retenu mon attention :
1 Plusieurs proches collaborateurs de M. Hollande proclament
d’ores et déjà l’arrivée d’une période très difficile, des épreuves dures à
traverser, etc., en raison de la grave crise internationale qui secoue
l’Europe. Comment, il y avait-il une crise ? J’avais compris que tout
était le résultat de la mauvaise gestion de M. Sarkozy !
2 Je regardais la foule, majoritairement des jeunes,
enthousiastes, joyeux et plein d’élan applaudissant place de la Bastille, à
l’annonce de la victoire de F. Hollande, leur victoire….
1981, bis répétita, et comme en 1981, le réveil sera très
douloureux, la déception encore plus amère. La seule différence, il ne faudra
pas deux ans, même pas un seul, pour arriver à cette constatation. Quel
gâchis !
Sorel Zissu
7 avril 2012
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