Choix crucial, (et encore l’expression est faible), tant le
temps presse en raison des conditions politiques nationales et mondiales d’une
gravité extrême qui imposent un choix
clair et ceci d’une manière radicale et urgentissime. Car ce qui est en jeu en
fin de compte c’est l’avenir de notre pays !
Plus précisément, au niveau national nous sommes dans une
situation de crise aigue dans les
domaines économique, social, financier et surtout moral à un niveau jamais
connu depuis la dernière guerre mondiale. Sans entrer dans les détails, ce serait
trop long, un bref passage en revue de la situation en la France :
-
Le chômage
explose et continuera de progresser, créant un hiatus insupportable entre les
catégories favorisée –les fonctionnaires et les professions en situation de
monopole –et les catégories de plus en plus précarisées du privé.
- la
désindustrialisation du pays atteint un summum inacceptable et continuera encore
-
le catastrophique niveau d’endettement progresse
vertigineusement, créant l’obligation de la mise en place des taxes et impôts
supplémentaire à la charge de couches moyennes et favorisée. D’où, un transfert
de nos gaspillages vers les générations futures
-
le communautarisme, alimenté par des groupes
religieux extrémistes fait éclater la cohésion nationale et arrive à sortir des pans entiers de la population du
creuset républicain
-
une immigration de peuplement incontrôlée
conduit à la création de ghettos où les lois de la République ne s’appliquent plus et des
générations de « nouveau citoyens » non-intégrés et sans repères
sinon la haine envers le pays d’accueil
-
conséquence de ce qui précède, des actes
d’incivisme d’une gravité croissante, des gangs (souvent ethniques) terrorisant
la population, une violence dès l’âge d’adolescence, en un mot une insécurité
galopante et angoissante pour la population
-
la coupure totale entre les élites –toutes les
élites -et les citoyens devient une constante, donnant l’impression (souvent
réelle) que les membres de ces élites ne connaissent pas du tout ou refusent de
prendre en compte les aspirations légitimes du peuple
D’autre part, les actes et préconisations politiques adoptées par nos nouveaux gouvernants qui se concrétisent de plus en plus, ne peuvent
que faire glisser le pays d’une manière
encore plus rapide sur la mauvaise pente sur laquelle tous nos gouvernants nous
ont placés depuis plus de trois décennies.
Et tout ceci dans un contexte international de plus tendu,
avec des tensions géopolitiques d’une gravité extrême et une crise économique
mondiale doublée d’une crise sans précédant de l’Europe. Contexte qui
malheureusement nous rappelle les années 1930 en pire.
Tenant compte des toutes ces éléments, la droite française
réagit mollement, pour ne pas dire qu’elle ne réagit pas du tout dans le bon
sens.
Les temps que nous vivons, (bien qu’il soit déjà assez tard),
exigent une recomposition de l’échiquier politique dans le sens d’un
rapprochement de toutes les forces saines de droite pour agir –pour l’instant
dans l’opposition – dans le sens souhaités par la majorité des citoyens. Car,
une succincte analyse des votes nationaux confirme une nette domination des
droites dans la société. Or nous observons que malgré une demande très fortes
des gens de droite (environ 2/3 des adhérents de l’UMP et du FN) d’un rapprochement tactique et électoral
entre les deux formations, la plupart des leaders de l’UMP continuent avec la
politique de ni-ni, se constituant comme toujours les otages des oukases de la gauche.
Qui elle, est toujours alliée à l’extrême gauche sans aucune hésitation et
encore moins de scrupules.
J’affirme que les conditions de ce rapprochement deviennent
une évidence à l’heure actuelle ; le Front National (qui changera du nom
sous peu de temps) n’est plus du tout le même parti que du temps du papa Le
Pen. D’une part, la plupart des personnages douteux, avec des passés et/ou des positions politiques non
républicaines ne font plus parti du mouvement. D’autre part, Madame le Pen a
manifesté publiquement le rejet des positions extrémistes d’antan, aussi bien en
ce qui concerne le racisme et l’antisémitisme que l’attachement aux principes
de la laïcité.
Je constate une similitude avec un précédant italien ;
d’un parti clairement néo-mussolinien – MSI – le nouveau dirigeant Gianfranco
Fini, arrivé au pouvoir en 1987 après le décès du fondateur Giorgio Almirante,
a réussi un recentrage politique majeur du parti. Il figurait, avant la fusion
avec le parti Forza Italia comme la force de centre droite de la coalition berlusconienne.
Que se passera-t-il, si la nouvelle direction de l’UMP
continuera avec l’ostracisme envers le parti mariniste et s’isolera dans une position
vaguement de centre-droite ou de droite molle, tel que certains leaders le
préconisent ?
Un éclatement de l’UMP, avec une forte minorité qui
rejoindra Madame le Pen avec armes et bagages, encouragés par l’électorat qui,
je le répète, est très majoritairement attiré par une alliance de toutes les
droites. Et le Parti de Mme le Pen deviendra le principal parti d’opposition au
pouvoir socialiste. Avec une attractivité de plus en plus forte, malgré des lacunes
dans son programme économique, social et budgétaire. Dans ce cotexte, l’UMP
risque d’avoir le même sort que l’ancien UDF, une érosion continue suivie d’une
disparition pur et simple à moyen terme.
L’argument de la perte des élections du à la « droitisation »
de l’UMP à la fin de la campagne de présidentielle ne tient pas debout et l’excellent
journaliste Yvan Rioufol l’a clairement
démontré récemment. Au contraire, cette ligne a réussi à basculer un nombre
important d’électeurs en faveur de N. Sarkozy dans la dernière ligne de la
campagne du deuxième tour, dont le score a été très honorable et bien supérieur
par rapport aux sondages. A titre personnel, je pense que si la campagne durait
encore deux semaines, il est possible que les résultats soient inversés.
Et que veut dire le mot « droitisation » C’est
anormal qu’un parti de droite, (maintenant que les radicaux et les centristes
sont organisés d’une manière indépendante) se déclare résolument de
droite ?
Je suis abasourdi d’entendre des leaders de premier plan de
l’UMP qui continuent d’ostraciser directement ou indirectement le parti mariniste
en appellent au retour à « nos valeurs » Mais en quoi, le fait
de se rapprocher sur des positions communes comme la diminution sensible de
l’immigration de peuplement, le renforcement efficace de la sécurité des
citoyens, la défense sans aucune dérogation de notre laïcité, le refus du
communautarisme et une défense implacable des principes et des symboles de
notre République, sont contraires à « nos valeurs » C’es quoi la droite sans ces éléments ?
Le choix est crucial et je lance un appel désespéré aux
dirigeants de notre mouvement d’analyser bien la stratégie à mener, sinon le
peuple ne leur pardonnera jamais.
Sorel ZISSU
Je suis tout-à-fait avec ton exposé qui a le grand mérite de remettre "la pendule" à l'heure !
RépondreSupprimerLe très grave problème que nous observons depuis des années , est l'incontestable manque de courage politique de nos "élites" de droite qui, engluées dans leur "politiquement correcte", ont laissé notre Patrie s'enfoncer d'années en années en emboitant le pas à la Gauche sur des prises de positions contraires à l'intérêt du Pays !
énumérer toutes les "dérives" issues de la "couardise" serait beaucoup trop long !..
Merci pour votre commentaire plein de bon sens ; qualité qui manque cruellement à nos dirigeants
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