mercredi 27 février 2013

SYNDICATS VOYOUS


Nous avons tous entendu ou lu dans les médias l’expression « patrons voyous » ; et c’est vrai, ils en existent ! Mais qui a fabriqué ces patrons ? Voyons, bien sur, ce sont leurs homologues dans la voyouterie, certains syndicats qui méritent largement le même vocable.
Tout d’abord, je souligne une chose : je ne suis nullement un anti-syndicaliste, au contraire, je considère absolument indispensable leurs présence dans les entreprises. Mais un des grands malheurs de la France c’est exactement l’absence de syndicats, des vrais. Parce que de nommer syndicats ces entités lilliputiennes  françaises, c’est carrément une insulte pour le syndicalisme.
Comment voulez-vous qu’une myriade de petites formations qui cumulent ensemble moins de 8 % de la masse des salariés en France, (dont moins de 4 % dans le privé !)  puissent exercer le métier de syndicalisme ? C’est bien sur impossible et c’est la raison pour laquelle, la majorité d’elles professent un jusqu’auboutisme aveugle, une « lutte de classes » digne du début du siècle précédent, sinon des actions purement dévastatrices pour l’emploi. Voilà la vérité d’un des malheurs  du marché du travail en France, malheureusement pas le seul.
Le récent échange de courriers entre le patron de la Société Titan et le ministre du redressement improductif , M. Montebourg (1), a mis en lumière sur ce qui fait mal à la France, à l’emploi : la présence de ce genre de syndicats voyous. Et je cite particulièrement la CGT, que j’accuse être un agent important de la fabrication de chômeurs dans notre pays. Et ceci depuis plusieurs décennies.
La CGT, longtemps courroie de transmission du Parti Communiste (avant M. Thibault, le secrétaire général de la CGT était obligatoirement membre du Comité Central du PCF, sinon même de son bureau politique) a réussi, dans la foulée de prise du pouvoir communiste après la libération, à créer des véritables mafias dans des entreprises publique ou semi-publiques où ils ont réussi à mettre la main sur la représentation syndicale. Certaines résident encore aujourd’hui : qui ne connait pas la puissante CGT du livre, qui interdisait l’embauche d’un salarié si le prétendant ne prenait d’abord la carte CGT ?  Il a encore aujourd’hui la mainmise de la distribution de la presse quotidienne dans la société Prestalis, au bord de la faillite. Et malgré cette situation catastrophique pour la société, ces voyous mènent des actions de type mafiosiques conduisant à l’interruption de la distribution de la presse écrite donc à son dangereux affaiblissement, sinon pire. (2)
Que dire de la CGT de l’énergie, dont la mainmise sur le comité d’entreprise d’EDF a mis en lumière des magouilles impressionnantes, des détournements de fonds et abus de bien sociaux dont la justice enquête depuis de longues années, mais sans aucune mise en examen. Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre !
Et la CGT des transports? La multiplication des grèves dans les transports, que ce soit la SNCF, les bus, le métro etc. créent des problèmes récurrentes pour les usagers comme pour la santé des dites entreprises dont les contribuables sont appelés à mettre de l’argent pour assurer leur (souvent mauvais) fonctionnement.
Sans oublier la CGT des dockers, qui ont le monopole des embauche (traduction, ce sont leurs copains et coquins qui doivent être embauché et pas des personnes lambda, souvent plus compétente) Malgré leurs rémunérations extravagantes, leurs horaires ad minimum, leurs conditions de travail excellentes, les grèves sont monnaie courante, arrivant à détruire les emplois et réduire continuellement l’activité des ports français pour l’avantages des ports comme Anvers, Rotterdam et autre ports étrangers.
Le dernier exemple, celui des usines Goodyear d’Amiens est éclairant de l’action maléfique de la CGT ; dans une usine sans la CGT majoritaire, les salariés ont négocié des modifications dans le contrat, certes douloureuses, mais qui ont permis le maintien de l’emploi. Dans l’autre usine, à quelques km. distance, la CGT a tout refusé, même une reprise par un concurrent et finalement, l’ensemble de salarié seront sans emploi.
Dans tous ces secteurs, la CGT mérite le label : 1-er syndicat fabricant des chômeurs et délocalisations.
Sorel Zissu
http://zissus.blogspot.com


(1) http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/02/19/goodyear-le-pdg-de-titan-s-en-prend-violemment-au-systeme-de-production-francais_1835184_3234.html
(2) http://www.lexpress.fr/actualite/medias/conflit-chez-presstalis-matignon-veut-nommer-un-mediateur_1217522.html

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