Que c’est triste le grand âge, quand les capacités physiques comme intellectuelles diminuent à perte de vue (la vue aussi…) et surtout quand les gloires –réelles ou supposées – du passé s’estompent, quand personne ne parle de vous et dans la plupart des cas presque personne ne se rappelle de vous.
Et quoi faire dans cet immense désert, comment faire pour prouver qu’on existe encore, que la faucheuse qui s’approche ne vous fait passer complètement dans l’oubli ? pour ces « gloires » du passé, c’est un dilemme plus que cornélien.
Eurêka, la solution est trouvée : faire parler de soi, à tout prix et par tout moyen.
Voilà le premier cas, presque clinique ? Roland Dumas ! Vous ne vous souvenez de lui, pas du tout ? C’est dommage, car il s’est fait distingué par deux faits d’armes qui lui on crée une notoriété certaine :
- la première, une servilité absolue et totale à l’égard de François Mitterrand, payé en retour par des fonctions prestigieuses (je me demande si par conséquence, les dites fonctions n’ont pas perdues de leur prestige…)
- la deuxième, plus connue par les gens, les frasques et galipettes avec une « putain de la République » (c’est bien plus élégant que putain tout court) frasques bien sur aux dépens de l’argent public ! Et qui lui ont procurées pas uniquement des extases physiques mais aussi des cadeaux somptueux.
Comment faire pour se distinguer aujourd’hui, oublié de tous, un peu dans les poubelles de la République ? Il se répand dans des affirmations grotesques, sur la non réalité des attentats de 9 septembre 2001 et quand personne ne lui accorde la moindre attention, il se fait « mousser » par le plus objectif et grand médias français « Oumma », média islamiste, donc le plus impartial à ce sujet. Impartial et objectif, car celui-ci connait précisément les instigateurs des attentats : la CIA et le MOSSAD. Les mêmes qui sont derrières les révoltes en Algérie, Égypte et Tunisie et qui dressent des requins dans la mer Rouge pour saboter le tourisme égyptien (véridique !!)
Malgré tout ca, toujours pas de grand remous alors il faut trouver autre chose. Pas difficile, en bonne compagnie d’un célèbre avocat nazillon, il arrive à Abidjan, pour « sauver » le soldat Gbagbo contre toutes les instances africaines et internationales. Entre piocheurs du bien public, il faut s’aider, bien sur. Et peut-être qu’en plus du buzz médiatique, le reconnaissant Gbagbo lui rétribuera la prestation. Juste pour payer encore une putain, car à cet âge là, rien n’est gratuit. Bonne chance Roland et n’oublie pas la capote, moi aussi je mettrais un gant pour te serrer la main.
Enfin, j’apprends que tout récemment il saute à la défense de Mouammar Kadhafi ! La réunion du vieux macro et le fou.
Un autre grand, dans l’âge, Noam Chomsky, le plus grand défenseur de toutes les mauvaises causes. Ça doit être pour cette raison que la gauche caviar française l’adore ; d’avoir trahi le peuple, elle se rabat sur tout ce qu’il y a de moins ragoutant dans ce monde.
La seule constante dans la vie du bonhomme, l’anarchisme débridé (mais anarchisme de salon, pas question de mouiller sa chemise au propre, faut du courage pour ca) et la volonté de cracher sur tout ce qui l’a nourri.
Fils de juifs, il ne cesse de faire ressortir son antijudaïsme, en allant jusqu’à prêter main forte au négationniste Faurrisson, de se lier d’amitié avec Serge Thion ( antisémitisme plus que notoire) et écrire dans « La vieille taupe »
L'Amérique lui a facilité une vie confortable, il pratique un antiaméricanisme démentiel, en exprimant son quasi approbation aux attentats de 11/09 dans le sens d’une punition méritée par l’Amérique (les milliers de victimes innocentes, eux, c’est l’Amérique coupable ?) Si même Emmanuel Todd, pas soupçonnable d’admiration pour les Etats Unis le traite « d’antiaméricain structurel »…c’est dire.
Dans la droite ligne de sa conception : il se déclare pacifiste mais exonère les terroristes, car ils ne sont que des « idéologues luttant contre des États terroristes »! Je traduis sa pensée : assassiner aveuglement des femmes, enfants et civiles innocents c’est une idéologie de bon ton…
Tout ce qui précède pour vous donner une idée du personnage. Mais, ces dernières années, on commence à sentir le délirium tremens de la pensée sénile :
- En 2006, ignorant déjà le chaos dans les pays de l’ancienne Yougoslavie, il propose la reconstruire, englobant l’Albanie, mais sous la domination d’un parti « social-révolutionnaire » (Staline aurait du lui demander des leçons)
- En 2009 il court voir et encense tellement ce « grand homme d’Etat» qui est le clown-dictateur Hugo Chavez, qu’il reçoit l’appellation de « bouffon de Chavez » de la part des latino-américains.
- Tout récemment, en novembre 2010, il se met à l’unisson avec les complotistes, en niant l’implication d’Al Qu’aida dans les attentats du 11 septembre 2001, contrairement aux affirmations de son dernier fan en date, Oussama ben Laden. J’ai dis fan ? Ben oui, car pour ce doux « idéologue-résistant à l’oppression », Chomsky est un des très rares (sinon le seul) penseur occidental qui mérite des éloges : il le cite en 2007 comme l’intellectuel qui doit absolument être étudié dans les universités ; en 2010 dans une interview pour Al Jazzera il déclare péremptoirement : « Noam Chomsky a raison !!! » Bénédiction plus importante, il n’aurait pas rêvé. Et comme probablement le nombre de ses thuriféraires diminuent, c’est bon à prendre.
Dans ce contexte, je ne peux qu’être d’accord avec Daniel Pipes qui souhaitait que Chomsky soit étudié dans les Universités autant que Hitler et Staline. Heureusement que ce triste sire est totalement stérile dans l’action, contrairement au deux précités.
Et j’arrive, enfin, au TROISIÈME HOMME, à l’autre vieillard en manque de publicité, Stéphane Hessel, lui-même. Que fait-il dans cette galère lui qui, au contraire des deux précédents a eu au moins un passé digne : résistant (de la première heure, contrairement à son éphémère ami, François Mitterrand qui a couru au secours de la victoire de chaque camps : d’abord militant vichyste actif et percutant et plus tard, résistant de dernière heure.) Eh bien, c’est la même situation, on l’avait oublié et ce fut insupportable, même à 93 ans. Bien sur, il donnait depuis plusieurs années des signes de désespérance médiatique ; toujours dans la même lignée, l’« humanisme » dégoulinant mais sélectif : les sans-papiers, comme si les millions des français ou immigrants légaux dans la misère, n’avaient le droit à la moindre gratitude !
Il est à coté des « grandes figures » du n’importe quoi qui sont le duo José Bové et Daniel Cohn Bendit avec qui il manifeste, il proteste ; et il retourna sa veste aussi, dans sa vie. (gaulliste-antigaulliste, socialiste-antisocialiste, mitterrandiste-rocardiste…)
Comme d’habitude, ca ne suffit pas, il faut toujours faire plus pour qu’on parle de soi, faire tout à n’importe quel prix ! Il a trouvé le bon filon : l’INDIGNATION ! Cet opuscule lui a crée la gloire, éphémère surement, mais à 93 ans, que demander de plus ?
Lire son cogito, en dehors de la vivacité avec laquelle il enfonce des portes largement ouvertes, que trouvons-nous ? Une obsession ! Une seule raison d’indignation dans le monde ! C’est Israël, état qu’il faut boycotter (pourquoi pas supprimer de la carte ? Il trouvera l’appui d’Ahmadinejad !) Il dénonce la situation de Gaza, qu’il visite, en « oubliant » que la frontière avec Egypte est aussi fermée (pour un ex-diplomate c’est fort du café !) Il oublie aussi la cause du blocus par Israël et Égypte : la main mise du Hamas, organisation dénoncé comme terroriste par la communauté internationale. Pour le grand Hessel, le Hamas qu’il fréquente assidument, c’est une réunion d’âmes caritatives et pas une filiale des Frères Musulmans t qui prévoit dans sa charte l’élimination d’Israël et des juifs du territoire. Peut être sont-ils ses propres vœux, pour essayer d’oublier sa honte : ses vagues origines juives qui le hantent toujours et toujours ?
Lisant son opuscule, partout ailleurs dans le monde c’est le Nirvana! Les massacres des chrétiens, les attentats meurtriers (souvent des femmes et des enfants) les tyrannies dans la majorité des pays, la corruption massive dans les pays du tiers monde, l’occupation des pays étrangers, les actes antirépublicains en France tout ca, connait pas ! Pas un mot sur la situation des pays arabes dont aucun ne connait encore la démocratie, mais haro sur Israël qui, malgré tous ses défauts est une démocratie, pour l’instant, seule dans la région. Pas un mot sur l’ignorance de la plus élémentaire notion de droits de l’homme dans des centaines de pays, par Hessel le « droit d’hommiste » patenté et certifié par le gratin germanopratin. ! Passez, il y a rien à voir !
Pour le reste, des inepties ne manquent pas ; je relève plusieurs, concentrées dans une seule phrase «les camps de réfugiés palestiniens, dès 1948… où plus de trois millions de palestiniens chassés de leurs terres par Israël… » Pauvre vieux, il mélange tout : en 1948 il n’y avait QUE des palestiniens : 600000 juifs, qui deviendrons ensuite des israéliens et 1,2 millions d’arabes dont une partie resterons en place devenant aussi israéliens. Même les multipliant comme Jésus les petits pains, on n’arrive pas à 3 millions de « chassés » Et, si certains ont fui de peur, une majorité ont été sommés par les dirigeants arabes, menacés de devenir traitres et en leur promettant un retour rapide ! Tout ca, Hessel, en bon diplo du Quai d’Orsay, connait pas, il est comme le nouveau né. Ignorance, sénilité ? Plutôt mauvaise foi.
Quant aux contradictions, je relève une, de taille : page 18, il approuve la violence, page suivante il prône la non-violence…C’est au choix, comme dans la foire annuelle.
En tout cas, il a réussi son pari, tout le monde en parle (il y a qu’Ardisson qui ne l’ait pas invité) même moi je passe mon temps à lui faire de la pub.
Sorel ZISSU
dimanche 13 mars 2011
mardi 8 février 2011
Mon pote Pierrot, mon grand Pierrot.
Oui, Pierre Perret, c’est un vieux shnock de 73 piges qui ose t’envoyer cette bafouille.
Car tu nous a tour à tour égayé, ému, touché et mobilisé avec tes chansons poétiques, élégiaques et d’autres rieuses et même paillardes. Mais toutes imprégnés de tendresse, beauté et amour du prochain. En un mot, tu es et tu as toujours été un grand humaniste et je t’en remercie, je te remercie pour le bien que tu me fais, que tu fais aux millions des gens qui t’écoutent.
Ce qui m’a déterminé de t’écrire ce jour, c’est ta dernière chanson, ton dernier coup de gueule tellement en concorde avec les réalités du monde : La femme grillagée !
Quelle beauté, comme tous les autres, mais un peu différente quand même. Car celle-ci touche directement une moitié de monde et indirectement tous les gens épris d’humanité et sensibles au sort que les femmes subissent sur l’ensemble de notre planète.
Et quel courage d’être à contre-courant de tous les « politiquement correct » de tous les bobos qui, avec les yeux bandés comme d’habitude et en retard d’une guerre (sinon plus) te taxerons au mieux d’islamophobe, au pire de fasciste ou d’extrême droite.
Encore une fois, un grand merci et continues de nous émerveiller Pierrot.
Sorel
2011-02-08
Mes remerciements à Mme Daniela Lumbroso pour l’émission Chabada du 7 février dernier qui nous a permis d’une jolie façon de nous émouvoir par les chansons de Pierre Perret et par les gens qui l’entouraient avec une amitié sincère.
Car tu nous a tour à tour égayé, ému, touché et mobilisé avec tes chansons poétiques, élégiaques et d’autres rieuses et même paillardes. Mais toutes imprégnés de tendresse, beauté et amour du prochain. En un mot, tu es et tu as toujours été un grand humaniste et je t’en remercie, je te remercie pour le bien que tu me fais, que tu fais aux millions des gens qui t’écoutent.
Ce qui m’a déterminé de t’écrire ce jour, c’est ta dernière chanson, ton dernier coup de gueule tellement en concorde avec les réalités du monde : La femme grillagée !
Quelle beauté, comme tous les autres, mais un peu différente quand même. Car celle-ci touche directement une moitié de monde et indirectement tous les gens épris d’humanité et sensibles au sort que les femmes subissent sur l’ensemble de notre planète.
Et quel courage d’être à contre-courant de tous les « politiquement correct » de tous les bobos qui, avec les yeux bandés comme d’habitude et en retard d’une guerre (sinon plus) te taxerons au mieux d’islamophobe, au pire de fasciste ou d’extrême droite.
Encore une fois, un grand merci et continues de nous émerveiller Pierrot.
Sorel
2011-02-08
Mes remerciements à Mme Daniela Lumbroso pour l’émission Chabada du 7 février dernier qui nous a permis d’une jolie façon de nous émouvoir par les chansons de Pierre Perret et par les gens qui l’entouraient avec une amitié sincère.
dimanche 23 janvier 2011
LA POLEMIQUE AUTOUR DE LA CELEBRATION DE CELINE
J’ai voulu regarder de plus près les raisons pro domo de cette querelle très franco-française, pour me faire une opinion et voilà c’est fait ; je vous livre ma vision, basé sur des extraits et citations irréfutables, qui me conduit malheureusement à une instruction à charge.
D’ABORD, SUR SA PERSONNALITÉ
Céline (Louis Ferdinand Destouches) est un réel mythomane, le mensonge le fabrique naturellement : « la biographie, inventez-la » confie-t-il à Roger Nimier quant à Marcel Brochard il avoue : « on fait du vrai en arrangeant, en trichant comme il faut »
Il s’invente une lignée d’un chevalier Des Touches, se déclare celto-flamand, s’affirme trépané après une blessure de guerre ; il s’invente 4 ans de médecine du travail chez Ford, il nie avoir connu et fréquenté Otto Abetz et la rue de Lille (siège de l’ambassade) ou d’être allé à Berlin en 1942.
Dissimulateur et malhonnête, il a été bigame, utilisant sa qualité de fonctionnaire au consulat français de Londres pour contracter un mariage non enregistré avec Suzanne Nebout et dont il a toujours nié la réalité ; plus tard, il aurait subtilisé un courrier de la fondation Rockefeller destiné au directeur de la revue où il travaillait afin d’obtenir un poste de conférencier itinérant pour la campagne de prophylaxie de la tuberculose.
Arriviste et sans trop de scrupules, il séduit et épouse la fille d’Athanase Follet, personnage de poids dans le domaine médical et en plus, bien riche, lui permettant de faire des études de médecine grâce à une importante dot annuelle, après quoi il délaisse totalement son épouse.
Misanthrope, il a toujours eu une aversion pour l’espèce humaine qui apparait dans plusieurs de ses œuvres, il n’aimait pas la vie et ses semblables, n’étant pas attaché à sa propre famille (il rompe même avec sa propre fille unique).
Au-delà de tout, il est d’un orgueil démesuré, un moi exacerbé, il ne supporte aucune égratignure et réagit violemment à toute critique. Rancunier et mauvais perdant, il se querelle avec un nombre important de gens qu’il a connu dans ces activités.
Enfin, d’une rare couardise, dès qu’il sens que la guerre est définitivement perdue par les Allemands, il s’enfuit d’abord à Sigmaringen, avec la fine fleur des collabos et avant la chute définitive des nazis, au Danemark où il se met à l’abri au Danemark, où il avait planqué son magot. Il reste là bas, jusqu’au moment ou son avocat, le célèbre Tixier Vignancourt réussit par un tour de passe-passe de le faire glisser dans un train d’amnisties. Tellement lâche, que lui, l’antisémite maladif, commence à faire la louange des juifs avec des phrases si dithyrambiques qu’elles donnent la nausée.
SUR SA HAINE ANTI JUIVE
Je trouve normal que des gens, même les plus intelligents, cultivés et célèbres, peuvent détester les juifs( ou une autre peuplade) et même s’exprimer sur le sujet ; certains des intellectuels français ne se sont pas abstenus : Bernanos, Léon Daudet, Morand, Maurras et d’autres.
Mais Céline va beaucoup, beaucoup plus loin : il demande pur et simple leurs éradication de l’espace national et même leur élimination physique. Pour cette raison, je ne citerai pas tous ses éructations anti-juives, je me limite uniquement aux appels aux meurtres et aux phrases qui le définissent comme pro nazi fanatique. Citations de L’école des Cadavres :
« Je me sens très ami d’Hitler, très ami de tous les allemands…qu’ils ont raison d’être racistes….nos vrais ennemis sont les juifs et les francs-maçons.
Ce sont les allemands qui ont sauvé l’Europe de la Grande Vérolerie Judéo-Bolchévique en 18 »
« Nous nous débarrasseront des juifs ou nous crèverons des juifs »
« Mort pour les Juifs, aux chiots les Loges, debout les Aryens »
Citation du Beaux Draps :
« …bouffer du juif (j’entends par juif tout homme qui compte parmi ses grand parents un SEUL juif) ça suffira pas, ça tourne en rond si on saisit pas leurs ficelles, qu’on ne les étrangle pas avec… »
Dans la déclaration arianisme pour le Conseil d’Ordre des médecins, il ajoute un commentaire propre : « m’engage à faire crever tous les juifs et enjuivés de la médecine… »
Il est tellement obnubilé par le sujet qu’il devient paranoïaque : « les anciens affairistes et les juifs sont à Vichy ! Laval est bien-sur, juif, voir son profil… »
Il trouve les milieux de la collaboration trop faibles à l’égard des juifs, dénonçant le mutisme ou la tiédeur de certains de ses confrères comme Duhamel, Giraudoux, Mauriac et même Morand !!
Il attaque dans « La Gerbe » la soi-disant inertie française vers le problème juif : « cent mille fois hurler Vive Pétain, ne valent pas un petit vire les youtres dans la pratique »
Dans « Au Pilori » il méprise les milieux antisémites, trop mous par rapport aux nazis : «contre le Juif, simplement la volonté de l’éliminer de la société française »
Il arrive à dénoncer « le sabotage systématique du racisme en France par les antisémites eux-mêmes » et déclare « volatiliser sa juiverie serait l’affaire d’une semaine pour une nation bien décidée »
Et le pompon c’est vers la fin de la guerre quand il se révolte contre la faiblesse des nazis par rapport au rythme d’élimination physique des juifs : Ernst Junker, capitaine de la Wehrmacht mais antinazi, est choqué par le reproche de Céline qui déplore que les allemands n’exterminent pas assez rapidement les juifs. Junker écrira dans ses mémoires sa stupéfaction.
Devant ces montagnes d’incitations aux crimes, comment ne pas être complètement dégouté du personnage quand après la guerre, il devient d’un obséquité dégoulinante à l’égard des juifs :
« …honnêtement, sans passion, les juifs devraient m’élever une statue pour le mal que je ne leur ai pas fait »
Au juif américain Milton Hindus appelé aux secours pour le défendre il lui écrit hypocritement « les juifs sont les pères de notre civilisation – on maudit toujours son père à un moment donné …il est temps que l’on mette un terme à l’antisémitisme par principe, par raison fondamentale » (Ce qui ne l’empêche pas de le couvrir d’injures quand Hindus lui retire son appui.)
Très élogieux sur l’Etat d’Israël, il aurait souhaité même un partage de la France : au Nord 14 M de celto-flamand1s, au Sud 26 M de Sémites !!!
Et on devrait célébrer ce triste sire…
D’ABORD, SUR SA PERSONNALITÉ
Céline (Louis Ferdinand Destouches) est un réel mythomane, le mensonge le fabrique naturellement : « la biographie, inventez-la » confie-t-il à Roger Nimier quant à Marcel Brochard il avoue : « on fait du vrai en arrangeant, en trichant comme il faut »
Il s’invente une lignée d’un chevalier Des Touches, se déclare celto-flamand, s’affirme trépané après une blessure de guerre ; il s’invente 4 ans de médecine du travail chez Ford, il nie avoir connu et fréquenté Otto Abetz et la rue de Lille (siège de l’ambassade) ou d’être allé à Berlin en 1942.
Dissimulateur et malhonnête, il a été bigame, utilisant sa qualité de fonctionnaire au consulat français de Londres pour contracter un mariage non enregistré avec Suzanne Nebout et dont il a toujours nié la réalité ; plus tard, il aurait subtilisé un courrier de la fondation Rockefeller destiné au directeur de la revue où il travaillait afin d’obtenir un poste de conférencier itinérant pour la campagne de prophylaxie de la tuberculose.
Arriviste et sans trop de scrupules, il séduit et épouse la fille d’Athanase Follet, personnage de poids dans le domaine médical et en plus, bien riche, lui permettant de faire des études de médecine grâce à une importante dot annuelle, après quoi il délaisse totalement son épouse.
Misanthrope, il a toujours eu une aversion pour l’espèce humaine qui apparait dans plusieurs de ses œuvres, il n’aimait pas la vie et ses semblables, n’étant pas attaché à sa propre famille (il rompe même avec sa propre fille unique).
Au-delà de tout, il est d’un orgueil démesuré, un moi exacerbé, il ne supporte aucune égratignure et réagit violemment à toute critique. Rancunier et mauvais perdant, il se querelle avec un nombre important de gens qu’il a connu dans ces activités.
Enfin, d’une rare couardise, dès qu’il sens que la guerre est définitivement perdue par les Allemands, il s’enfuit d’abord à Sigmaringen, avec la fine fleur des collabos et avant la chute définitive des nazis, au Danemark où il se met à l’abri au Danemark, où il avait planqué son magot. Il reste là bas, jusqu’au moment ou son avocat, le célèbre Tixier Vignancourt réussit par un tour de passe-passe de le faire glisser dans un train d’amnisties. Tellement lâche, que lui, l’antisémite maladif, commence à faire la louange des juifs avec des phrases si dithyrambiques qu’elles donnent la nausée.
SUR SA HAINE ANTI JUIVE
Je trouve normal que des gens, même les plus intelligents, cultivés et célèbres, peuvent détester les juifs( ou une autre peuplade) et même s’exprimer sur le sujet ; certains des intellectuels français ne se sont pas abstenus : Bernanos, Léon Daudet, Morand, Maurras et d’autres.
Mais Céline va beaucoup, beaucoup plus loin : il demande pur et simple leurs éradication de l’espace national et même leur élimination physique. Pour cette raison, je ne citerai pas tous ses éructations anti-juives, je me limite uniquement aux appels aux meurtres et aux phrases qui le définissent comme pro nazi fanatique. Citations de L’école des Cadavres :
« Je me sens très ami d’Hitler, très ami de tous les allemands…qu’ils ont raison d’être racistes….nos vrais ennemis sont les juifs et les francs-maçons.
Ce sont les allemands qui ont sauvé l’Europe de la Grande Vérolerie Judéo-Bolchévique en 18 »
« Nous nous débarrasseront des juifs ou nous crèverons des juifs »
« Mort pour les Juifs, aux chiots les Loges, debout les Aryens »
Citation du Beaux Draps :
« …bouffer du juif (j’entends par juif tout homme qui compte parmi ses grand parents un SEUL juif) ça suffira pas, ça tourne en rond si on saisit pas leurs ficelles, qu’on ne les étrangle pas avec… »
Dans la déclaration arianisme pour le Conseil d’Ordre des médecins, il ajoute un commentaire propre : « m’engage à faire crever tous les juifs et enjuivés de la médecine… »
Il est tellement obnubilé par le sujet qu’il devient paranoïaque : « les anciens affairistes et les juifs sont à Vichy ! Laval est bien-sur, juif, voir son profil… »
Il trouve les milieux de la collaboration trop faibles à l’égard des juifs, dénonçant le mutisme ou la tiédeur de certains de ses confrères comme Duhamel, Giraudoux, Mauriac et même Morand !!
Il attaque dans « La Gerbe » la soi-disant inertie française vers le problème juif : « cent mille fois hurler Vive Pétain, ne valent pas un petit vire les youtres dans la pratique »
Dans « Au Pilori » il méprise les milieux antisémites, trop mous par rapport aux nazis : «contre le Juif, simplement la volonté de l’éliminer de la société française »
Il arrive à dénoncer « le sabotage systématique du racisme en France par les antisémites eux-mêmes » et déclare « volatiliser sa juiverie serait l’affaire d’une semaine pour une nation bien décidée »
Et le pompon c’est vers la fin de la guerre quand il se révolte contre la faiblesse des nazis par rapport au rythme d’élimination physique des juifs : Ernst Junker, capitaine de la Wehrmacht mais antinazi, est choqué par le reproche de Céline qui déplore que les allemands n’exterminent pas assez rapidement les juifs. Junker écrira dans ses mémoires sa stupéfaction.
Devant ces montagnes d’incitations aux crimes, comment ne pas être complètement dégouté du personnage quand après la guerre, il devient d’un obséquité dégoulinante à l’égard des juifs :
« …honnêtement, sans passion, les juifs devraient m’élever une statue pour le mal que je ne leur ai pas fait »
Au juif américain Milton Hindus appelé aux secours pour le défendre il lui écrit hypocritement « les juifs sont les pères de notre civilisation – on maudit toujours son père à un moment donné …il est temps que l’on mette un terme à l’antisémitisme par principe, par raison fondamentale » (Ce qui ne l’empêche pas de le couvrir d’injures quand Hindus lui retire son appui.)
Très élogieux sur l’Etat d’Israël, il aurait souhaité même un partage de la France : au Nord 14 M de celto-flamand1s, au Sud 26 M de Sémites !!!
Et on devrait célébrer ce triste sire…
lundi 3 janvier 2011
Cher camarade HAMON
Je lis dans la presse que le super-stalinien et porte parole du PS a prestement rappelé à l’ordre son collègue Manuel Vals sur le sujet des 35 heures de travail hebdomadaire.
Tu as raison ! Comment peut-on accepter qu’un Vals ou un autre puisse mettre en doute le sacrosaint principe édicté par la patronne de Solferino elle-même ? C’est un crime de lèse-leader et ce n’est pas tolérable. Donc,tu as exigé de Vals de « rentrer dans les rangs » Sinon...
Moi, à la place de Manuel Vals, j’aurais des inquiétudes. Et je le conseil de procéder dare-dare à une bonne autocritique (comme dans le bon temps du PC à la sauce Thorez) Car dans la perspective d’une victoire de la gauche en 2012, c’est toi, Benoit, notre Cagliostro national, qui tiendras la hache dans la main !
Il y a quand même un problème camarade Hamon : la population carcérale étant déjà en surnombre, quoi faire avec tous les ennemis de la « cause » si nombreux ?
Si, si, j’ai trouvé une solution ! Demandes à l’ami Poutine de mettre à ta disposition quelques goulags désaffectés, juste pour les quelques centaines de milliers de français couchés sur ta liste noire. Le reste c’est du coton, les russes savent bien faire…
Je cours pour prendre la carte du PS façon Hamon, on n’est jamais trop prudent...
Sorel, janvier 2011
Tu as raison ! Comment peut-on accepter qu’un Vals ou un autre puisse mettre en doute le sacrosaint principe édicté par la patronne de Solferino elle-même ? C’est un crime de lèse-leader et ce n’est pas tolérable. Donc,tu as exigé de Vals de « rentrer dans les rangs » Sinon...
Moi, à la place de Manuel Vals, j’aurais des inquiétudes. Et je le conseil de procéder dare-dare à une bonne autocritique (comme dans le bon temps du PC à la sauce Thorez) Car dans la perspective d’une victoire de la gauche en 2012, c’est toi, Benoit, notre Cagliostro national, qui tiendras la hache dans la main !
Il y a quand même un problème camarade Hamon : la population carcérale étant déjà en surnombre, quoi faire avec tous les ennemis de la « cause » si nombreux ?
Si, si, j’ai trouvé une solution ! Demandes à l’ami Poutine de mettre à ta disposition quelques goulags désaffectés, juste pour les quelques centaines de milliers de français couchés sur ta liste noire. Le reste c’est du coton, les russes savent bien faire…
Je cours pour prendre la carte du PS façon Hamon, on n’est jamais trop prudent...
Sorel, janvier 2011
vendredi 22 octobre 2010
Laïcite à geometrie variable
Je me suis amusé d’observer l’attitude des médias et des « faiseurs d’opinion » français concernant les trois religions monothéistes et leurs créateurs.
1 On critique le catholicisme : plein d’encouragements, enthousiasme et surenchères, c’est très « mode »
On caricature Jésus, c’est bien vu, amusant.
2 On critique le judaïsme : un silence gêné, sinon certaines accusations d’antisémitisme.
On caricature Moïse, l’indifférence généralisée, a-t-il existé vraiment ?
3 On critique l’islam : accusations d’islamophobie, de blasphème, injures, insultes de toute sorte et à minima une désapprobation collective.
On caricature Mahomet, des menaces de mort, des manifestations dans les rues, l’exclusion de la vie sociale pour l’auteur kamikaze.
Il parait que nous vivons toujours dans le pays de Descartes
Sorel
1 On critique le catholicisme : plein d’encouragements, enthousiasme et surenchères, c’est très « mode »
On caricature Jésus, c’est bien vu, amusant.
2 On critique le judaïsme : un silence gêné, sinon certaines accusations d’antisémitisme.
On caricature Moïse, l’indifférence généralisée, a-t-il existé vraiment ?
3 On critique l’islam : accusations d’islamophobie, de blasphème, injures, insultes de toute sorte et à minima une désapprobation collective.
On caricature Mahomet, des menaces de mort, des manifestations dans les rues, l’exclusion de la vie sociale pour l’auteur kamikaze.
Il parait que nous vivons toujours dans le pays de Descartes
Sorel
lundi 16 août 2010
SUR LE PROBLEME DES ROMS
Nous sommes ensevelis sous le torrent des protestations concernant les mesures d’expulsion des Roms originaires de Roumanie et de Bulgarie. En dehors de l’aspect juridique que je ne maîtrise pas, je suis étonné (mais peut-on encore être étonnés) par le manque d’information des journalistes à ce sujet. Sans compter les associations abonnées aux jérémiades et décrivant d’une manière partisane le « manque des droits de l’homme » en France. Revenons aux Roms, particulièrement ceux de Roumanie que je connais. Ils sont organisés sous une forme clanique, sous la direction d’un chef, généralement connu sous le nom de « boulibacha » Il faut savoir que ces dirigeants envoyent leur troupes, par familles entières en Europe pour des activités plus ou moins illicites, afin de bénéficier au pays du fruit de leur « labeur » Je ne cite pas le genre d'activités, la population de nos villes connait parfaitement de quoi s’agit-il.
Voilà quelques exemples de la situation matérielle de certains boulibachas, ces exemples ne constituant qu'un très faible pourcentage de ce que les médias roumains peuvent nous offrir
1 En Moldavie, dans la localité GRAJDURI
Le grand boulibacha Stanescu possède un palais (le terme n’est pas exagéré) de 1200 m2 habitable, avec 25 pièces dont la majorité n’est pas utilisée. Sur la photo suivante on aperçoit la chambre à coucher derrière M. Stanescu. A titre d’anecdote, il a été la victime d’un vol de 4.8 kg. d’or et bijoux.
Le sous préfet du département, M. Corneliu Rusu Banu a déclaré : « dans des localités pauvres, sont érigés des vrais palais, plaqués de marbre :ce sont les palais des tziganes des localités Grajduri et Zanea, et leurs tours ne définissent pas uniquement le statut social mais aussi la position dans la communauté » En manque d’image, je vous offre une photo des palais roms d’une autre localité, Ivesti.
2. Caveau de 50000 euros
Dans une autre localité, OTACI, le boulibacha est décédé ; suivant la coutume, il a été enterré avec des boissons et des produits d’entretien personnels. Jusqu’ici, rien d’anormal, sauf que le caveau, tout en marbre et verre a couté 50000 € ! Une bagatelle
3 Boulibacha de Buzesti-Teleorman
Associated Press l'a photographié, très fier de son « poids en or » ; environs 10 kg. d’or, probablement y compris les couronnes…
4 Quand on est parrain !
Ca doit se voir quand le boulibacha Bot, surnommé Tempête ou Prince du Banat, parrain d’un couple de jeunes marié est venu en hélicoptère au mariage ; le père de la marié, Dan Goeru a mis à disposition deux hélicoptères pour lui et sa famille, rang oblige. Propriétaire d’une flotte d’avions et hélicoptères, M. Goeru a fait voler trois autres hélicptères pendant quelques heures pour répandre des roses et bonbons au dessus de la ville.
5 Des obsèques modestes
M. Trifu Schrot, boulibacha de Timisoara est décédé à l’âge de 65 ans ; pour l’honorer, sa famille a déboursé la modique somme de 200000 (deux cent mille) euros, noblesse oblige. Voyez, le dur labeur, dans la misère des camps des roms en France et ailleurs, ca rapporte…mais nos grand et petits directeurs de conscience ne sont pas au courant
Sorel Zissu Août 2010
PS Je n'ai pas réusi à insérer les images dans le blog ; je m'en excuse.
Voilà quelques exemples de la situation matérielle de certains boulibachas, ces exemples ne constituant qu'un très faible pourcentage de ce que les médias roumains peuvent nous offrir
1 En Moldavie, dans la localité GRAJDURI
Le grand boulibacha Stanescu possède un palais (le terme n’est pas exagéré) de 1200 m2 habitable, avec 25 pièces dont la majorité n’est pas utilisée. Sur la photo suivante on aperçoit la chambre à coucher derrière M. Stanescu. A titre d’anecdote, il a été la victime d’un vol de 4.8 kg. d’or et bijoux.
Le sous préfet du département, M. Corneliu Rusu Banu a déclaré : « dans des localités pauvres, sont érigés des vrais palais, plaqués de marbre :ce sont les palais des tziganes des localités Grajduri et Zanea, et leurs tours ne définissent pas uniquement le statut social mais aussi la position dans la communauté » En manque d’image, je vous offre une photo des palais roms d’une autre localité, Ivesti.
2. Caveau de 50000 euros
Dans une autre localité, OTACI, le boulibacha est décédé ; suivant la coutume, il a été enterré avec des boissons et des produits d’entretien personnels. Jusqu’ici, rien d’anormal, sauf que le caveau, tout en marbre et verre a couté 50000 € ! Une bagatelle
3 Boulibacha de Buzesti-Teleorman
Associated Press l'a photographié, très fier de son « poids en or » ; environs 10 kg. d’or, probablement y compris les couronnes…
4 Quand on est parrain !
Ca doit se voir quand le boulibacha Bot, surnommé Tempête ou Prince du Banat, parrain d’un couple de jeunes marié est venu en hélicoptère au mariage ; le père de la marié, Dan Goeru a mis à disposition deux hélicoptères pour lui et sa famille, rang oblige. Propriétaire d’une flotte d’avions et hélicoptères, M. Goeru a fait voler trois autres hélicptères pendant quelques heures pour répandre des roses et bonbons au dessus de la ville.
5 Des obsèques modestes
M. Trifu Schrot, boulibacha de Timisoara est décédé à l’âge de 65 ans ; pour l’honorer, sa famille a déboursé la modique somme de 200000 (deux cent mille) euros, noblesse oblige. Voyez, le dur labeur, dans la misère des camps des roms en France et ailleurs, ca rapporte…mais nos grand et petits directeurs de conscience ne sont pas au courant
Sorel Zissu Août 2010
PS Je n'ai pas réusi à insérer les images dans le blog ; je m'en excuse.
mercredi 11 août 2010
GOOD BY BUCAREST
36 ans après ! Me voilà, pour la première fois après tout ce temps, dans la ville que j’ai aimé pour ses richesses, une ville épanouissante pour le jeune Rastignac de 17 ans arrivé tout juste du fin fond de sa province.
Comment ne pas l’aimer : belle, avec des immeubles haussmanniens et néoclassiques (n’était elle nommée « le petit Paris » avant la guerre ?) ses nombreuses petites églises, des parcs, forets et lacs naturels à profusion et surtout d’une forte activité culturelle et artistique qui n’a pas cessé même sous le régime communiste.
Mais après presque 4 décennies… comment je la trouverais ? Je craignais d’être profondément déçu, tel que l’homme qui rencontre son amour de jeunesse 36 ans après (c'est-à-dire…un peu changé, pour m’exprimer élégamment). Sans compter les cicatrices d’un ravageur tremblement de terre suivi de la destruction d’une partie du centre par les folies du couple maudit que furent les Ceausescu.
J’arrive une après midi de juin sur le petit aéroport de Bucarest-Otopeni ; brève rencontre avec un couple de bons, de merveilleux amis qui nous attendent ; le coffre de leur voiture trop petit, on prend un taxi et nous voilà plongé dans l’ambiance coté système « D » ou l’art de se faire de l’argent par des moyens pas très…classiques, comme ce fut le cas depuis la nuit des temps. Il n’y a qu’à lire les célèbres écrits du non moins célèbre auteur Caragiale, c’est toujours d’actualité. Comme Molière pour certains travers dans la société française, sauf que Molière ne pouvait pas deviner d’autres « mœurs » qui se propagent dans les « cités sensibles » de nos jours (c’est trop long et hors sujet) L’anecdote : le chauffeur, dès qu’il entend que je parle roumain, me propose de bloquer le compteur à moitié et lui payer « au noir » l’autre moitié. Son patron doit être ravi…
Enfin, arrivés à l’hôtel, se débarrasser des bagages et vite, le tour des souvenirs ; un des foyers de ma vie d’étudiant, le parc Cismigiu, toujours aussi pittoresque et un peu suranné, et l’ancienne Ecole de Mines (actuellement le Conservatoire de Musique) où j’ai trainé mes guêtres pendant 3 ans avant d’intégrer l’Ecole Polytechnique; Histoire de vérifier la blague sur les policiers (ils sont toujours par 3 : un qui sait écrire, l’autre sait lire le troisième garde les deux intellectuels) ; je demande à deux policiers où se trouve le Conservatoire, la réponse : je ne sais pas, ca doit pas être loin ! Nous étions à 300 m. sur la même rue… Enfin des détails, pas importants.
Mais quel plaisir de voir l’ex Palais Royal, L’Athénée, la Bibliothèque Universitaire, le Palais Crétzulescu et l’église du même nom, avec leurs belles façades dans un bon état de conservation. Un bémol, le célèbre (ou ex-célèbre) café Capsa, lieu de détente et de rencontre de l’intelligentsia bucarestoise pendant des décennies, quelle tristesse : la plupart du temps vide, les rares clients se comptent sur les doigts de la main. Je me console comme je peux, au moins je ne trouve pas des traces de la présence du détestable politicard-écrivaillon Paul Morand que j’exècre.
Le lendemain nos bons amis nous prennent en charge, une échappée au bord du lac Herastrau, visites des musées du paysan et du village roumain.
Enfin, le jour J, la « festivité » de 50 ans de la promotion 1960 de l’Ecole Polytechnique, faculté d’Energétique, l’objet central de ma visite. Evidemment, de revoir des collègues (ceux qui restent, malheureusement) 50 ans après, c’est un moment d’émotion et d’introspection que je cache sous un air de (mauvais) blagueur. Suit la présentation de tout un chacun et un repas amical et décontracté au bord du lac Cismigiu. Occasion de rendre hommage à l’initiative et au travail des organisateurs qui méritent notre reconnaissance.
Les deux jours suivants, les mêmes amis, dont je tais le nom par respect pour leur proverbiale modestie, nous ont concocté des visites aussi intéressantes qu’agréables : Palais Mogosoaia, la colline de la Métropolie (siège de la haute hiérarchie religieuse orthodoxe) un déjeuner au Carul cu Bere (Palais de la Bière) un restaurant avec une décoration néogothique d’une rare beauté, une visite de leur « home » suivi d’un diner avec toute la famille dans une auberge typique et j’en passe. Sans oublier une virée pour se souvenir d’un « haut lieu » de ma vie d’étudiant, le foyer « 303 » dans les anciens haras royaux où je me suis éclaté pendant deux ans en compagnie de collègues et amis. Que de souvenirs cocasses, on pourrait écrire un livre.
Je profite d’occasion pour faire découvrir (ou redécouvrir) aux mêmes amis, bucarestois de souche, le bijou d’art religieux grec-byzantin qui est l’église Stavropoleus, dans la rue du même nom.
Je ne dois pas omettre le plaisir d’une rencontre, un peu trop brève mais d’autant plus intense avec un ancien collègue de travail, qui, bien qu’il ne fut un ami, m’a laissé le souvenir d’un homme de qualité ; le plaisir de le retrouver en parfaite forme physique et intellectuelle a compensé le trop peu de temps passé ensemble.
Conclusion : la visite a été intéressante, riche et le bilan est largement positif ; même mon épouse, malgré les 5 jours de conversation presqu’exclusivement en roumain (qu’elle ne possède guerre) resta avec une très bon souvenir de ce périple.
Une prochaine fois à Bucarest? L’avenir nous le dira
Sorel ZISSU
AOÜT 2010
Comment ne pas l’aimer : belle, avec des immeubles haussmanniens et néoclassiques (n’était elle nommée « le petit Paris » avant la guerre ?) ses nombreuses petites églises, des parcs, forets et lacs naturels à profusion et surtout d’une forte activité culturelle et artistique qui n’a pas cessé même sous le régime communiste.
Mais après presque 4 décennies… comment je la trouverais ? Je craignais d’être profondément déçu, tel que l’homme qui rencontre son amour de jeunesse 36 ans après (c'est-à-dire…un peu changé, pour m’exprimer élégamment). Sans compter les cicatrices d’un ravageur tremblement de terre suivi de la destruction d’une partie du centre par les folies du couple maudit que furent les Ceausescu.
J’arrive une après midi de juin sur le petit aéroport de Bucarest-Otopeni ; brève rencontre avec un couple de bons, de merveilleux amis qui nous attendent ; le coffre de leur voiture trop petit, on prend un taxi et nous voilà plongé dans l’ambiance coté système « D » ou l’art de se faire de l’argent par des moyens pas très…classiques, comme ce fut le cas depuis la nuit des temps. Il n’y a qu’à lire les célèbres écrits du non moins célèbre auteur Caragiale, c’est toujours d’actualité. Comme Molière pour certains travers dans la société française, sauf que Molière ne pouvait pas deviner d’autres « mœurs » qui se propagent dans les « cités sensibles » de nos jours (c’est trop long et hors sujet) L’anecdote : le chauffeur, dès qu’il entend que je parle roumain, me propose de bloquer le compteur à moitié et lui payer « au noir » l’autre moitié. Son patron doit être ravi…
Enfin, arrivés à l’hôtel, se débarrasser des bagages et vite, le tour des souvenirs ; un des foyers de ma vie d’étudiant, le parc Cismigiu, toujours aussi pittoresque et un peu suranné, et l’ancienne Ecole de Mines (actuellement le Conservatoire de Musique) où j’ai trainé mes guêtres pendant 3 ans avant d’intégrer l’Ecole Polytechnique; Histoire de vérifier la blague sur les policiers (ils sont toujours par 3 : un qui sait écrire, l’autre sait lire le troisième garde les deux intellectuels) ; je demande à deux policiers où se trouve le Conservatoire, la réponse : je ne sais pas, ca doit pas être loin ! Nous étions à 300 m. sur la même rue… Enfin des détails, pas importants.
Mais quel plaisir de voir l’ex Palais Royal, L’Athénée, la Bibliothèque Universitaire, le Palais Crétzulescu et l’église du même nom, avec leurs belles façades dans un bon état de conservation. Un bémol, le célèbre (ou ex-célèbre) café Capsa, lieu de détente et de rencontre de l’intelligentsia bucarestoise pendant des décennies, quelle tristesse : la plupart du temps vide, les rares clients se comptent sur les doigts de la main. Je me console comme je peux, au moins je ne trouve pas des traces de la présence du détestable politicard-écrivaillon Paul Morand que j’exècre.
Le lendemain nos bons amis nous prennent en charge, une échappée au bord du lac Herastrau, visites des musées du paysan et du village roumain.
Enfin, le jour J, la « festivité » de 50 ans de la promotion 1960 de l’Ecole Polytechnique, faculté d’Energétique, l’objet central de ma visite. Evidemment, de revoir des collègues (ceux qui restent, malheureusement) 50 ans après, c’est un moment d’émotion et d’introspection que je cache sous un air de (mauvais) blagueur. Suit la présentation de tout un chacun et un repas amical et décontracté au bord du lac Cismigiu. Occasion de rendre hommage à l’initiative et au travail des organisateurs qui méritent notre reconnaissance.
Les deux jours suivants, les mêmes amis, dont je tais le nom par respect pour leur proverbiale modestie, nous ont concocté des visites aussi intéressantes qu’agréables : Palais Mogosoaia, la colline de la Métropolie (siège de la haute hiérarchie religieuse orthodoxe) un déjeuner au Carul cu Bere (Palais de la Bière) un restaurant avec une décoration néogothique d’une rare beauté, une visite de leur « home » suivi d’un diner avec toute la famille dans une auberge typique et j’en passe. Sans oublier une virée pour se souvenir d’un « haut lieu » de ma vie d’étudiant, le foyer « 303 » dans les anciens haras royaux où je me suis éclaté pendant deux ans en compagnie de collègues et amis. Que de souvenirs cocasses, on pourrait écrire un livre.
Je profite d’occasion pour faire découvrir (ou redécouvrir) aux mêmes amis, bucarestois de souche, le bijou d’art religieux grec-byzantin qui est l’église Stavropoleus, dans la rue du même nom.
Je ne dois pas omettre le plaisir d’une rencontre, un peu trop brève mais d’autant plus intense avec un ancien collègue de travail, qui, bien qu’il ne fut un ami, m’a laissé le souvenir d’un homme de qualité ; le plaisir de le retrouver en parfaite forme physique et intellectuelle a compensé le trop peu de temps passé ensemble.
Conclusion : la visite a été intéressante, riche et le bilan est largement positif ; même mon épouse, malgré les 5 jours de conversation presqu’exclusivement en roumain (qu’elle ne possède guerre) resta avec une très bon souvenir de ce périple.
Une prochaine fois à Bucarest? L’avenir nous le dira
Sorel ZISSU
AOÜT 2010
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