samedi 17 août 2013

François Hollande, n° 1 mondial.

Quand j’étais jeune, je me rappelle du TOP 50 qui couronnait les 50 meilleurs succès de variété musicale ; je ne sais pas s’il existe encore, mais j’ai découvert un site qui s’appelle « Top ten world » et qui classifie dans des registres très divers les 10 meilleurs personnages dans le monde.
Une fois n’est pas coutume, je découvre notre Président en tête de liste ! Je me dis, bravo, on parle de nous dans le monde anglo-saxon, ca fait du bien…
Que nenni, lisant plus attentivement, je me rends compte qu’il s’agit des 10 pires politiciens dans le monde de 2013 !! Suivi de très près (en deuxième position, quand même) par le non moins célèbre Silvio Berlusconi.

Eh, chacun a les célébrités qu’il mérite.

LA MINISTRE DE LA DELINQUANCE

Pour être honnête, le pauvre François Hollande n’a pas de chance avec ses ministres ! L’un plus incompétent que l’autre, (les principaux étant anciens opposants ouverts et coriaces au nouveau « patron »), un premier ministre sans aucune envergure, tout conduisant aux gaffes, couacs et valses-hésitations connus. Il faut reconnaître que c’était écrit avant son élection : François Hollande n’est pas, il n’a jamais été un homme d’action et de décision ! Les dix ans passés à la tête du PS sont un exemple édifiant et j’ai été convaincu que cela se reproduirait  à la magistrature suprême avec les mêmes conséquences :
Mais aucun des ministres n’arrivent pas au niveau de sinistre dangerosité incarnée par Christiane Taubira. Cette personne, choisie d’une part pour écarter l’éventualité d’une candidature pour le premier tour de l’élection présidentielle (le scénario de 2002, souvenir de cauchemar permanent des socialistes) mais aussi pour  entrer dans le quota de parité hommes-femmes et du choix de la « diversité » (oh, le plaisir du langage politiquement correct) Eh bien, avec ce choix, François Hollande s’est envoyé une balle pas dans le pied mais directement dans le dos, tellement sa présence à la tête du Ministère de la Justice constitue une incongruité, un boulet énorme et une des causes de l’impopularité record de l’exécutif actuel.
Si ce n’était que ca ! Mais regardons d’un peu plus près qui est la véritable Christiane Taubira.
Je résume : une opportuniste, arriviste douée d’une ambition féroce, dénuée de tout sens moral et de droiture dans sa vie personnelle et politique, elle a une seule constante, la haine ! Une haine vengeresse à l’égard de notre civilisation, de nos valeurs, de la République.
Elle commence sa carrière politique comme militante indépendantiste en Guyane ; après l'arrivée de François Mitterrand à la présidence en 1981, elle cessa ce type de militantisme, considérant que sa réussite lui est assurée faisant le caméléon politique. Ceci n’empêche que le virus indépendantiste sur le socle du rejet du pays « colonisateur » reste et restera encré dans son esprit pour toujours. L'exemple notable, sons soutient enthousiaste à un autre "indépendantiste", Elie Domota, célèbre pour avoir mis à genoux l'économie guadeloupéenne pendant plusieurs semaines

Elle se découvre radical socialiste (sic) en s’acoquinant avec Bernard Tapie qui la fait figurer en quatrième position dans sa liste Énergie radicale pour les élections européennes de 1994. Symptomatique, le rapprochement de la future Ministre de la Justice avec l’homme possèdent un casier judiciaire plus que chargé.
Se rapprochant du PS (le flair opportuniste) elle est à l'origine de la loi Taubira de 2001, qui reconnaît comme crime contre l'humanité l’esclavage pratiqué sur certaines populations africaines. Des historiens critiquent le fait que le texte limite l'esclavage à la traite européenne des africains alors que « la quasi-totalité des esclaves africains avaient été razziés non pas par des Blancs, mais par des négriers africains et que le commerce des esclaves était une routine pour les chefs des tribus arabo-musulmans et ceci bien l'arrivée des négriers européens ». Elle soutient sa position en déclarant qu'il faut éviter d'évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les « jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes » Quel déclaration stupéfiante ! « Les méfaits des Arabes », phrase qui pourrait  apporter des ennuis judicaires pour discrimination, n’est-ce pas ?
Une preuve flagrante de son rejet des valeurs républicaines, en principal la laïcité,  fut son opposition  au vote de la loi française sur les signes religieux dans les écoles publiques en 2004. Seule cette prise de position aurait été suffisante pour lui interdire l’accès au poste de Ministre ; mais François Hollande, en vrai masochiste, la nomme Garde des Sceaux. (Malgré une condamnation datant de 2004  pour licenciement injustifié et rupture de CDD « abusive » concernant son ancienne assistante parlementaire).
Arriviste oui, mais pas courageuse : après l'annonce du nouveau Premier ministre stipulant que tout ministre qui serait battu aux législatives devrait démissionner, Christiane Taubira renonce à briguer un nouveau mandat parlementaire. La soupe ministérielle est tellement bonne…Elle fait d’ailleurs bénéficier aussi son supposé compagnon en le prenant comme membre de son cabinet.
Dès son arrivé à la tête de ce Ministère, elle annonce la ligne idéologique, la raison du titre suscité :
-        Les tribunaux correctionnels pour mineurs devraient disparaître.
-        La fin du « tout carcéral » au profit de solutions « alternatives »
-        La suppression des peines plancher pour les multirécidivistes
-        L’abandon des projets de construction des nouvelles places dans les prisons, malgré la surpopulation carcérale.
Un petit exemple en guise de mise en bouche : Christiane Taubira a soutenu la décision du parquet de Chartres de laisser libre trois jeunes condamnés, faute de places à la maison d'arrêt de Chartres, accusés pour violences, rébellion et non exécution de travail d’intérêt général ; rien que ca…
Avec les éléments compris dans son projet de reforme pénale elle ouvre un boulevard aux délinquants et criminels de toute sorte. Ils ont compris bien l’orientation, en anticipant le vote de la loi, vu le nombre croissant d’incivilités, crimes et délits de toute sorte, le quotidien nous fournit suffisamment d’exemples.
Mais pour le Ministre de l’Intérieur Manuel Vals qui voit tous les jours des libérations  des délinquants, souvent multirécidivistes,  et un nombre important (environs 80000) des peines non exécutées, devant le découragement des policiers et les protestations de leurs responsables, la coupe est pleine. Dans une note adressée au Président Hollande, il dénonce vertement le projet :  « J’attire votre attention sur les désaccords mis en lumière par le travail interministériel autour du projet de réforme pénale présenté par le ministère de la Justice» et met en cause "la quasi-totalité des dispositions de ce texte". Net et précis.
Mais l’obscurantisme idéologique de cette furie ne s’arrête pas là ; en pleine disette financière où on demande à tous les citoyens qui travaillent ou qu’ils sont retraités des sacrifices énormes (je dis bien travailleurs et retraités, pas ceux qui ne f…rien, et ils sont nombreux) Mme Taubira fait le contraire. Elle supprime la contribution de 35 euros demandé à tout justiciable, mesure de bon sens qui contribue aussi au désengorgement des tribunaux. Cadeau qui se chiffre à 60 millions d’euro uniquement pour 2013, à la charge de l’Etat donc de ce cochon de contribuable.
Enfin, cerise sur le gâteau, Mme la Ministre ne supporte pas la contradiction, ni la moindre critique ; elle s’attaque à l’ancien haut magistrat Philippe Bilger qui a osé une fine critique à l’égard de ses manières  (http://www.philippebilger.com/blog/2013/05/jai-commis-le-crime-de-l%C3%A8se-taubira-.html) elle oblige à la démission plusieurs membres de son cabinet, y compris son directeur,  enfin elle engage des procédures contre une manifestation bon enfant des directeurs de prison, présents place Vendôme en uniforme et gants blancs pour exprimer pacifiquement les difficultés enregistrés dans l’exercice de leurs fonction. Pratiques staliniennes digne d’un Andrei Vychinski, le procureur des purges soviétiques des années ’30.
http://www.directeurs-penitentiaires.fr/index.php/les-actions/435-lettre-ouverte-a-madame-taubira-ministre-de-la-justice
  Pour couronner le tout elle est d’une mauvaise fois patente, dépassant le bon sens commun.
Je citerai les dires de Jean-Paul Garraud, ancien député de Gironde et président de l’Association professionnelle des magistrats : « Les déclarations de Mme Taubira, rejetant la responsabilité de l’incarcération de Nicolas Bernard-Busse, condamné à quatre mois d’emprisonnement dont deux ferme suite à la manifestation anti mariage gay, sur la législation de la précédente majorité, sont totalement de mauvaise foi ou relèvent d’une rare incompétence ». Les deux mon Général, dirais-je.
Suite à une erreur administrative des fonctionnaires du Ministère de la Justice en 2004 qui ont émis un décret annulant la prescription pour certains délits (à la place d’une loi, correction faite en 2012) elle a le culot d’accuser l’ancienne majorité :
«Je suis extrêmement préoccupée par ce laxisme de la droite, des gouvernements successifs», ils ont «pris des  risques considérables pour la sécurité des Français (...) et la récidive»
Les bras m’en tombent : cette personnalité connue pour son mansuétude pour les délinquants de toute sorte,  qui souhaite vider les prisons et donne la priorité aux criminels et pas aux victimes, elle se permet de faire de  telles déclarations.
Pour quand des centaines de milliers de Français devant la place Vendôme avec les cris : DEGAGE ? 


Sorel ZISSU
Août 2013




mercredi 22 mai 2013

METEO MOROSE !


Oui, c’est une réalité, je ne me souviens pas d’avoir connu un printemps aussi gris et pluvieux…
Pensez donc, il pleuvait même sur les pauvres (sic!) stars du 7-e art à Cannes ; pour dire.
Je paraphrase le texte de la chanson : les gens sont déprimés, les sorties  sont annulées, les vêtements sont élimés, les extras sont supprimés car les poches trouées, les impôts sont augmentés et tout ca me fait ch…
Quelle serait l’origine de ce dérangement climatique majeur ? Après une analyse intellectuelle intense qui a demandée la mobilisation de l’ensemble de mes neurones (en nombre de deux !) j’ai trouvé !
Mais bien sur, c’est ça ; c’est le pauvre Hollande qui est coupable. Rappelez-vous, il nous amène la pluie dès son arrivé : sous la flotte au 15 mai 2012 pour son investiture, il attire la foudre sur son avion en destination de Berlin et même au Maroc - pays aride - il réussit d’amener la pluie le 3 avril à Rabat.
Mais s’il amenait que la pluie du ciel, ce n’était pas encore de quoi fouetter un chat. Mais il nous a amené aussi les sept pluies (plais) d’Egypte :
-        Un gouvernement où la pluie des nuls le dispute aux foudres de pires crapules (si vous voyez une allusion à Mme Taubira…elle n'est pas fortuite)
-        Une pluie, bien plus dérangeante : la pluie torrentielle de prélèvements qui s’accumulent sur le dos des citoyens (enfin, ceux qui ne peuvent pas s’exiler)
-        Une pluie de promesses non tenues (augmentation de la TVA, sauvetage des emplois etc. etc.)
-        Une pluie de manifestants dans la rue comme on n’avait pas vu depuis des lustres
-        Une compagne qui n’amène pas la pluie mais une tornade sous la forme d’un tweet
-        Le tonnerre de la récession qui est devenue réalité
-        Et l’éclair sous la forme d’une flèche descendante pour décrire sa cote de popularité
Il y en a bien d’autres, mais je me limite à sept, comme promis ; de peur qu’il se prend pour le pharaon d’Egypte et Moïse réunis.
Il faut reconnaître qu’en face de lui je ne vois personne. Sauf, peut-être, un revenant qui aurait tiré les leçons de ses erreurs.
Mais mes lunettes sont pour l’instant si embuées par l’humidité ambiante…

vendredi 12 avril 2013

MORALISER LA VIE POLITIQUE ? UNE MASCARADE.



Nous avons tous entendu ou regardé le Président de la République se forcer (sans succès) d’annoncer des mesures destinées, d’après lui, de moraliser la vie politique française. Quelle farce, de la tartufferie au plus haut degré.
D’abord, ce n’est pas uniquement la vie politique, mais la vie de la totalité de nos concitoyens  qu’il faut moraliser ! Car il faut avoir le courage de voir la réalité en face, nous vivons dans un environnement d’un degré de délitement moral insoupçonnable.
N’en déplaise à ceux qui ont contribué ou qui ont la nostalgie du mai ’68 avec son célèbre slogan « il est interdit d’interdire »  je déclare haut et fort que nous devons-en grande mesure- la triste actualité à cette action d’anéantissement des valeurs morales. Elle a agi comme un virus qui s’est répandue partout, dans toutes les couches, à tous les niveaux, détruisant une valeur de base d’un monde civilisée : l’honnêteté. Car s’il ne faut rien interdire, il est tout permis : de mentir, de voler, de tricher, de tuer même (sans se faire prendre, s’il vous plait…) de faire n’importe quoi. Et ce virus, entretenu et développé par toute une bonne partie de l’intelligentsia, des personnalités politiques, des médias, de la finance, de l’entreprise et des individus lambda, a  enfanté la société  d’aujourd’hui, dominée par la religion des seuls valeurs fétiches : le pouvoir et l’argent, souvent le pouvoir pour l’argent. Et nous tous, nous supportons les conséquences (quand nous ne sommes pas nous même acteurs…)  Comment ne pas voir cette gangrène de notre société qui dépasse de loin des cas individuels ?
Regardez ces lobbies, puissants et destructeurs, qui nous empoisonnent régulièrement, sans cesse et génèrent des milliers de mort et des millions de personnes malades ! Il s’agit des  lobbies PHARMACEUTIQUES, PÉTROLIERS et de l’INDUSTRIE  AGROALIMENTAIRE,  des grands tueurs en séries dont personne n’a la capacité de mettre un frein à leurs actions maléfiques.
Que dire des accointances coupables entre le monde des affaires et particulièrement des acteurs de BTP avec le monde politique (certes, en diminution notable depuis la loi du financement des parties politiques) et les agents des collectivités locales liés aux activités de bâtiments ? Exactement le même « phénomène » se perpétue entre les sociétés des services aux collectivités (eau, énergie, propreté) et certains agents des collectivités.
Passons sur les agissements de certains syndicats (qui ont du syndicalisme que le nom)  comités d’entreprises ou associations, qui engraissent des partis politiques ou des personnalités privés avec l’argent  provenant des subventions, donc du contribuable.
La liste des exemples et tellement longue qu’il faudrait des pages entières pour décrire plus en détail la triste désagrégation morale de notre société. Ce qui vaut à la France  la peu flatteuse position dans le classement du « Transparency International » pour les pays rongés par la corruption en 2012, bien derrière la totalité des pays anglo-saxons !
Revenant à la triste et lamentable prestation de François Hollande sur le sujet ; il y a exactement un an, je soulignais l’incompatibilité entre la personnalité de François Hollande et sa capacité de diriger notre pays.
Car pendant les dix ans à la direction du Parti Socialiste, M. Hollande n’a pas vu et encore moins empêché des magouilles faramineuses, perpétrées par des personnalités de premier rang dans les plus importantes fédérations du PS. Nous assistons maintenant aux  répercutions judicaires des M. Guérini  et Mme Andrieux dans la fédé du Bouche du Rhône, Kuchéida et Dalongeville dans la fédé du Nord-Pas de Calais, Navarro dans la fédé de l’Hérault, pour ne pas citer que les plus importantes. Bien entendu, la droite n’est pas exempte de ce genre d’exemple, mais pas à cette échelle et non plus aussi nombreuses.
L’épisode Cahuzac était à prévoir et ce n’est finalement qu’un épisode négligeable par rapport à l’immensité du fléau !
Alors, il faut dire bravo M. le Président de la République exemplaire, vous récoltez le fruit des quatre décennies de tout permis, de rien interdire -même les pires turpitudes- et vous nous offrez des sucettes comme remède miracle.


samedi 6 avril 2013

LA REPUBLIQUE DES JUGES


Nous sommes encore dans la Vème République ; tout citoyen peut critiquer librement le Président de la République, un ministre, un parlementaire et tout autre leader politique, syndical, associatif.
Nous sommes encore dans la Vème République, mais il est interdit de critiquer un juge ! Dernier exemple en date, le député Guaino qui a osé critiquer (certes, d’une manière assez… virile, mais sans aucune insulte ou menace) le juge Gentil.
Mais quel tollé ! Le juge lui-même le cite en correctionnelle pour « outrage à magistrat », le président d’un syndicat de la corporation des magistrats déclare qu’une telle prise de position est « illégale » sans compter le nombre de « défenseurs de la liberté de la justice » qui s’acharnent goulûment.
Et nous sommes encore dans la Vème République…
Mais, avec le récent projet de loi portant reforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, les choses évoluerons dans une direction bien singulière ; le nombre de juges étant porté à 8, ils deviennent donc majoritaires, ayant le pouvoir de décision en dernière instance dans  toute situation, concernant des questions du ressort de cette assemblée. .
En conclusion, toute dérive, –consciente ou non-, toute faute ou erreur judiciaire ne pourra être mis en cause par personne d’autre que par les juges eux-mêmes. Or, connaissant  l’esprit de caste régnant dans cette profession, je vous laisse « juges » des conséquences pour les citoyens de notre pays.
Sommes-nus encore dans la Vème ? J’en doute.
Sorel ZISSU

PS : Suite à ce billet, j’attends une citation en pénal pour outrage aux magistrats qui ne doit pas tarder…

jeudi 4 avril 2013

AFFAIRE CAHUZAC ET LE RESTE


Je dois avouer que je suis un peu abasourdi par cette affaire. Jérôme Cahuzac était pour moi un des deux seuls  ministres compétents du gouvernement Ayrault. Apprendre que le ministre du budget, chargé parmi d’autres avec la lutte contre la fraude fiscale est lui-même un gros fraudeur (sans compter son incroyable mensonge devant l’Assemblée Nationale) m’a sidéré. Et je pense que ce n’est pas une bonne chose pour la France, ceci donnant encore plus de l’eau au moulin aux extrémistes. On sent comme un bis répétita des années ’30, avec l’affaire Stavisky et d’autres qui, en même temps qu’une crise lourde et durable frappant des millions de nos concitoyens, conduisent  aux bouleversements  connus dans le passé.
Mais la stupéfaction fut de courte durée. Comment ne pas se rappeler que sous la direction de notre actuel Président de la République, le Parti Socialiste s’est fait connaitre par une série incroyable des magouilles de grande envergure : les cas de la fédération du Nord avec MM. Kuchéida et Dalongeville (lisez le livre « Rose Mafia de ce dernier, ca vaut de l’or !),  celui de Jean-Noël Guerini dans les Bouches du Rhône, de la députée Sylvie Andrieux dans la même fédération (avec environs 70 coinculpés), le sénateur Navarro dans l’Hérault et j’en passe. J’ai écrit en 2012 un article, en posant la question essentielle sur la connaissance par François Hollande, secrétaire général du PS pendant 10 ans, de ces faits gravissimes ; soit il ne savait rien et c’était une inquiétante incompétence, soit il savait et c’est très  grave de ne pas avoir réagi.
J’attirais l’attention des gens sur ces faits, incompétence ou faiblesse coupable qui pourraient se reproduire en le conduisant à la tête de l’Etat. Je réitère cette question dans l’affaire présente et je suis enclin de croire à la première hypothèse : il est out, totalement out, mais c’est trop tard pour changer, les français l’ont élu ! 
Enfin, regardons la suite ; si beaucoup de responsables moyens ou des militants socialistes honnêtes ont manifesté leur profond et sincère désarroi, certains des plus hauts responsables gouvernementaux et politiques se cantonnent dans la condamnation individuelle du personnage, demandant à l’opposition de se taire et laisser faire la justice. De quoi parle-t-on, où on voit la moindre entrave à la justice ? Car il ne s’agit pas de la présomption de l’innocence, Cahuzac ayant déjà tout avoué.
Enfin, détail comique, M. Harlem Désir demande « à la droite et à l’extrême droite » de s’abstenir de polémiquer ; or le premier qui a fortement dégainé fut un caniche de notre national Mélenchon, celui que je nomme le Pol Pot d’opérette. Mais bien sur, l’extrême gauche ce n’est pas la même chose, ce sont des alliés potentiels pour les élections à venir… C’est bizarre ce défaut oculaire de la part de certains politique et journalistes : quand on parle d’extrême, on la voit uniquement à droite !
Une seule chose me chiffonne toujours : que ce soit ce torchon de caniveau MEDIAPART et son patron, le dangereux moustachu - Edwy Plenel - qui a déniché en premier le pot aux roses. Pour connaître un peu plus le sinistre personnage, lire :

Nous sommes vraiment « mal barrés » avec des gens comme le pauvre Hollande et sa bande de bras cassés (ou pire) aux commandes du pays.

lundi 11 mars 2013

UN GOUT DE DEJA VU


Je me souviens comme aujourd’hui, ce jour de 6 mars 1953 !
J’étais un (sale) gosse, à peine 15 ans et je défilais dans une énorme masse de gens qui pleurait la mort du « petit père des peuples », l’inoubliable – dans tous les sens du terme – Joseph Vissarionovitch Djougashvili, appelé STALINE.
Je n’ai aucun mérite de dire que sa mort ne me faisait pas du tout pleurer ! Car je « goûtais » de l’intérieur les bienfaits d’un régime imposé par les soviétiques aux peuples du glacis communiste. Et encore, j’étais loin, très loin, de connaître l’amplitude inimaginable des crimes perpétrés  par ce monstre.
En France, je découvre  avec stupéfaction l’immense impact du marxisme-léninisme sur toute une  partie de l’intelligentsia et ceci depuis la fin de la guerre, sans interruption. Les expressions dithyrambiques, le culte de la personnalité et la déification de Staline (bizarre pour des personnalités laïques) de la part de la majorité des intellectuels français de l’époque m’étonne encore aujourd’hui. Les mêmes, (ou presque) qui, une fois la vérité connu par tout le monde sont passé avec le même enthousiasme, avec la même ignorance et/ou mauvaise fois vers le culte d’autres personnages de même acabit : le grand Mao (grand pour le nombre des morts) le Pol Pot et autres Castro.
Pensez-vous qu’ils se sont non pas excusés d’avoir menti, d’avoir embrigadés des quantités des jeunes dans des paradis artificiels, mais au  moins de présenter quelques regrets ! Que nenni, la plupart se sont contenté de passer sous une totale silence leur égarement sinon collaboration passive aux atrocités commises.
Aujourd’hui, presque jour pour jour, nous assistons à la mort d’une autre « idole des peuples opprimés » le camarade- commandante-président à vie Chavez. La même hystérie devant son catafalque, sa momification, les pleures de toute une partie de la gauche bien pensante.
Je passe sur le ridicule de notre Pol Pot d’opérette – Jean-Luc Mélenchon- avec  des larmes préfabriquées à la TV,  personnage qui me  conforte dans l’idée de la dangerosité de son accession au pouvoir, heureusement très improbable.
Mais combien d’autres figures inévitables du microcosme parisianiste de gauche se sont engouffrés dans l’éloge panégyrique de ce personnage. Sans aucune esrprit d’analyse critique qui aurait conduit, s’il était aux commandes de Venezuela encore une dizaine d’années, aux mêmes exactions de Staline, Mao et consorts, pour trouver des bouc-émissaires à ses échecs successifs dans le domaine économique et social. Car d’utiliser les ressources naturelles très riches pour s’assurer une popularité électoraliste c’est facile ; mais quand ses mêmes ressources deviennent inexploitables suite aux erreurs répétées, la seule solution pour tout bon dictateur de la sorte c’est la mise au pilori des « ennemis de classe » des « ennemis de l’extérieur », des « agents de l’impérialisme » et j’en passe, la terminologie est très riche.
Et la palme de l’idiotie institutionnalisée revient à l’inconnu Victorin Lurel, un genre de sous-secrétaire d’Etat à je ne sais pas quoi. Il est vrai que dans le gouvernement du M. Ayrault on ne trouve pas que des lumières, mais comme celui-ci, difficile de trouver pire ! Envoyé prudemment aux obsèques de Chavez (pas bêtes, les autres se sont bien abstenus d’y figurer) il fallait trouver l’idiot du village (pardon, du gouvernement) pour représenter la France. Mais personne ne s’est pas inquiété sur son « discours ». Alors, le bonhomme s’est empressé de comparer Chavez aux de Gaulle et Blum réunis  (parce que d’une valeur supérieure à chacun de deux, voyons !) Il aurait fallu rajouter Clémenceau, Napoléon et Jaurès à la liste, mais je pense que notre Lurel n’a pas continué les études jusqu’à apprendre quelque chose sur ces personnalités.
Bon représentant pour étayer la grandeur de la France…
Sorel ZISSU