Je me souviens comme aujourd’hui, ce jour de 6 mars 1953 !
J’étais un (sale) gosse, à peine 15 ans et je défilais dans une énorme
masse de gens qui pleurait la mort du « petit père des peuples »,
l’inoubliable – dans tous les sens du terme – Joseph Vissarionovitch
Djougashvili, appelé STALINE.
Je n’ai aucun mérite de dire que sa mort ne me faisait pas du tout
pleurer ! Car je « goûtais » de l’intérieur les bienfaits d’un
régime imposé par les soviétiques aux peuples du glacis communiste. Et encore,
j’étais loin, très loin, de connaître l’amplitude inimaginable des crimes
perpétrés par ce monstre.
En France, je découvre avec
stupéfaction l’immense impact du marxisme-léninisme sur toute une partie de l’intelligentsia et ceci depuis la
fin de la guerre, sans interruption. Les expressions dithyrambiques, le culte
de la personnalité et la déification de Staline (bizarre pour des personnalités
laïques) de la part de la majorité des intellectuels français de l’époque
m’étonne encore aujourd’hui. Les mêmes, (ou presque) qui, une fois la vérité
connu par tout le monde sont passé avec le même enthousiasme, avec la même
ignorance et/ou mauvaise fois vers le culte d’autres personnages de même
acabit : le grand Mao (grand pour le nombre des morts) le Pol Pot et
autres Castro.
Pensez-vous qu’ils se sont non pas excusés d’avoir menti, d’avoir
embrigadés des quantités des jeunes dans des paradis artificiels, mais au moins de présenter quelques regrets !
Que nenni, la plupart se sont contenté de passer sous une totale silence leur égarement
sinon collaboration passive aux atrocités commises.
Aujourd’hui, presque jour pour jour, nous assistons à la mort d’une
autre « idole des peuples opprimés » le camarade- commandante-président à
vie Chavez. La même hystérie devant son catafalque, sa momification, les
pleures de toute une partie de la gauche bien pensante.
Je passe sur le ridicule de notre Pol Pot d’opérette – Jean-Luc
Mélenchon- avec des larmes préfabriquées
à la TV, personnage qui me conforte dans l’idée de la dangerosité de son
accession au pouvoir, heureusement très improbable.
Mais combien d’autres figures inévitables du microcosme parisianiste de
gauche se sont engouffrés dans l’éloge panégyrique de ce personnage. Sans
aucune esrprit d’analyse critique qui aurait conduit, s’il était aux commandes
de Venezuela encore une dizaine d’années, aux mêmes exactions de Staline, Mao
et consorts, pour trouver des bouc-émissaires à ses échecs successifs dans le
domaine économique et social. Car d’utiliser les ressources naturelles très
riches pour s’assurer une popularité électoraliste c’est facile ; mais
quand ses mêmes ressources deviennent inexploitables suite aux erreurs répétées,
la seule solution pour tout bon dictateur de la sorte c’est la mise au pilori
des « ennemis de classe » des « ennemis de l’extérieur »,
des « agents de l’impérialisme » et j’en passe, la terminologie est
très riche.
Et la palme de l’idiotie institutionnalisée revient à l’inconnu
Victorin Lurel, un genre de sous-secrétaire d’Etat à je ne sais pas quoi. Il
est vrai que dans le gouvernement du M. Ayrault on ne trouve pas que des
lumières, mais comme celui-ci, difficile de trouver pire ! Envoyé
prudemment aux obsèques de Chavez (pas bêtes, les autres se sont bien abstenus
d’y figurer) il fallait trouver l’idiot du village (pardon, du gouvernement)
pour représenter la France. Mais personne ne s’est pas inquiété sur son « discours ».
Alors, le bonhomme s’est empressé de comparer Chavez aux de Gaulle et Blum
réunis (parce que d’une valeur
supérieure à chacun de deux, voyons !) Il aurait fallu rajouter Clémenceau,
Napoléon et Jaurès à la liste, mais je pense que notre Lurel n’a pas continué les
études jusqu’à apprendre quelque chose sur ces personnalités.
Bon représentant pour étayer la grandeur de la France…
Sorel ZISSU