vendredi 12 avril 2013

MORALISER LA VIE POLITIQUE ? UNE MASCARADE.



Nous avons tous entendu ou regardé le Président de la République se forcer (sans succès) d’annoncer des mesures destinées, d’après lui, de moraliser la vie politique française. Quelle farce, de la tartufferie au plus haut degré.
D’abord, ce n’est pas uniquement la vie politique, mais la vie de la totalité de nos concitoyens  qu’il faut moraliser ! Car il faut avoir le courage de voir la réalité en face, nous vivons dans un environnement d’un degré de délitement moral insoupçonnable.
N’en déplaise à ceux qui ont contribué ou qui ont la nostalgie du mai ’68 avec son célèbre slogan « il est interdit d’interdire »  je déclare haut et fort que nous devons-en grande mesure- la triste actualité à cette action d’anéantissement des valeurs morales. Elle a agi comme un virus qui s’est répandue partout, dans toutes les couches, à tous les niveaux, détruisant une valeur de base d’un monde civilisée : l’honnêteté. Car s’il ne faut rien interdire, il est tout permis : de mentir, de voler, de tricher, de tuer même (sans se faire prendre, s’il vous plait…) de faire n’importe quoi. Et ce virus, entretenu et développé par toute une bonne partie de l’intelligentsia, des personnalités politiques, des médias, de la finance, de l’entreprise et des individus lambda, a  enfanté la société  d’aujourd’hui, dominée par la religion des seuls valeurs fétiches : le pouvoir et l’argent, souvent le pouvoir pour l’argent. Et nous tous, nous supportons les conséquences (quand nous ne sommes pas nous même acteurs…)  Comment ne pas voir cette gangrène de notre société qui dépasse de loin des cas individuels ?
Regardez ces lobbies, puissants et destructeurs, qui nous empoisonnent régulièrement, sans cesse et génèrent des milliers de mort et des millions de personnes malades ! Il s’agit des  lobbies PHARMACEUTIQUES, PÉTROLIERS et de l’INDUSTRIE  AGROALIMENTAIRE,  des grands tueurs en séries dont personne n’a la capacité de mettre un frein à leurs actions maléfiques.
Que dire des accointances coupables entre le monde des affaires et particulièrement des acteurs de BTP avec le monde politique (certes, en diminution notable depuis la loi du financement des parties politiques) et les agents des collectivités locales liés aux activités de bâtiments ? Exactement le même « phénomène » se perpétue entre les sociétés des services aux collectivités (eau, énergie, propreté) et certains agents des collectivités.
Passons sur les agissements de certains syndicats (qui ont du syndicalisme que le nom)  comités d’entreprises ou associations, qui engraissent des partis politiques ou des personnalités privés avec l’argent  provenant des subventions, donc du contribuable.
La liste des exemples et tellement longue qu’il faudrait des pages entières pour décrire plus en détail la triste désagrégation morale de notre société. Ce qui vaut à la France  la peu flatteuse position dans le classement du « Transparency International » pour les pays rongés par la corruption en 2012, bien derrière la totalité des pays anglo-saxons !
Revenant à la triste et lamentable prestation de François Hollande sur le sujet ; il y a exactement un an, je soulignais l’incompatibilité entre la personnalité de François Hollande et sa capacité de diriger notre pays.
Car pendant les dix ans à la direction du Parti Socialiste, M. Hollande n’a pas vu et encore moins empêché des magouilles faramineuses, perpétrées par des personnalités de premier rang dans les plus importantes fédérations du PS. Nous assistons maintenant aux  répercutions judicaires des M. Guérini  et Mme Andrieux dans la fédé du Bouche du Rhône, Kuchéida et Dalongeville dans la fédé du Nord-Pas de Calais, Navarro dans la fédé de l’Hérault, pour ne pas citer que les plus importantes. Bien entendu, la droite n’est pas exempte de ce genre d’exemple, mais pas à cette échelle et non plus aussi nombreuses.
L’épisode Cahuzac était à prévoir et ce n’est finalement qu’un épisode négligeable par rapport à l’immensité du fléau !
Alors, il faut dire bravo M. le Président de la République exemplaire, vous récoltez le fruit des quatre décennies de tout permis, de rien interdire -même les pires turpitudes- et vous nous offrez des sucettes comme remède miracle.


samedi 6 avril 2013

LA REPUBLIQUE DES JUGES


Nous sommes encore dans la Vème République ; tout citoyen peut critiquer librement le Président de la République, un ministre, un parlementaire et tout autre leader politique, syndical, associatif.
Nous sommes encore dans la Vème République, mais il est interdit de critiquer un juge ! Dernier exemple en date, le député Guaino qui a osé critiquer (certes, d’une manière assez… virile, mais sans aucune insulte ou menace) le juge Gentil.
Mais quel tollé ! Le juge lui-même le cite en correctionnelle pour « outrage à magistrat », le président d’un syndicat de la corporation des magistrats déclare qu’une telle prise de position est « illégale » sans compter le nombre de « défenseurs de la liberté de la justice » qui s’acharnent goulûment.
Et nous sommes encore dans la Vème République…
Mais, avec le récent projet de loi portant reforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, les choses évoluerons dans une direction bien singulière ; le nombre de juges étant porté à 8, ils deviennent donc majoritaires, ayant le pouvoir de décision en dernière instance dans  toute situation, concernant des questions du ressort de cette assemblée. .
En conclusion, toute dérive, –consciente ou non-, toute faute ou erreur judiciaire ne pourra être mis en cause par personne d’autre que par les juges eux-mêmes. Or, connaissant  l’esprit de caste régnant dans cette profession, je vous laisse « juges » des conséquences pour les citoyens de notre pays.
Sommes-nus encore dans la Vème ? J’en doute.
Sorel ZISSU

PS : Suite à ce billet, j’attends une citation en pénal pour outrage aux magistrats qui ne doit pas tarder…

jeudi 4 avril 2013

AFFAIRE CAHUZAC ET LE RESTE


Je dois avouer que je suis un peu abasourdi par cette affaire. Jérôme Cahuzac était pour moi un des deux seuls  ministres compétents du gouvernement Ayrault. Apprendre que le ministre du budget, chargé parmi d’autres avec la lutte contre la fraude fiscale est lui-même un gros fraudeur (sans compter son incroyable mensonge devant l’Assemblée Nationale) m’a sidéré. Et je pense que ce n’est pas une bonne chose pour la France, ceci donnant encore plus de l’eau au moulin aux extrémistes. On sent comme un bis répétita des années ’30, avec l’affaire Stavisky et d’autres qui, en même temps qu’une crise lourde et durable frappant des millions de nos concitoyens, conduisent  aux bouleversements  connus dans le passé.
Mais la stupéfaction fut de courte durée. Comment ne pas se rappeler que sous la direction de notre actuel Président de la République, le Parti Socialiste s’est fait connaitre par une série incroyable des magouilles de grande envergure : les cas de la fédération du Nord avec MM. Kuchéida et Dalongeville (lisez le livre « Rose Mafia de ce dernier, ca vaut de l’or !),  celui de Jean-Noël Guerini dans les Bouches du Rhône, de la députée Sylvie Andrieux dans la même fédération (avec environs 70 coinculpés), le sénateur Navarro dans l’Hérault et j’en passe. J’ai écrit en 2012 un article, en posant la question essentielle sur la connaissance par François Hollande, secrétaire général du PS pendant 10 ans, de ces faits gravissimes ; soit il ne savait rien et c’était une inquiétante incompétence, soit il savait et c’est très  grave de ne pas avoir réagi.
J’attirais l’attention des gens sur ces faits, incompétence ou faiblesse coupable qui pourraient se reproduire en le conduisant à la tête de l’Etat. Je réitère cette question dans l’affaire présente et je suis enclin de croire à la première hypothèse : il est out, totalement out, mais c’est trop tard pour changer, les français l’ont élu ! 
Enfin, regardons la suite ; si beaucoup de responsables moyens ou des militants socialistes honnêtes ont manifesté leur profond et sincère désarroi, certains des plus hauts responsables gouvernementaux et politiques se cantonnent dans la condamnation individuelle du personnage, demandant à l’opposition de se taire et laisser faire la justice. De quoi parle-t-on, où on voit la moindre entrave à la justice ? Car il ne s’agit pas de la présomption de l’innocence, Cahuzac ayant déjà tout avoué.
Enfin, détail comique, M. Harlem Désir demande « à la droite et à l’extrême droite » de s’abstenir de polémiquer ; or le premier qui a fortement dégainé fut un caniche de notre national Mélenchon, celui que je nomme le Pol Pot d’opérette. Mais bien sur, l’extrême gauche ce n’est pas la même chose, ce sont des alliés potentiels pour les élections à venir… C’est bizarre ce défaut oculaire de la part de certains politique et journalistes : quand on parle d’extrême, on la voit uniquement à droite !
Une seule chose me chiffonne toujours : que ce soit ce torchon de caniveau MEDIAPART et son patron, le dangereux moustachu - Edwy Plenel - qui a déniché en premier le pot aux roses. Pour connaître un peu plus le sinistre personnage, lire :

Nous sommes vraiment « mal barrés » avec des gens comme le pauvre Hollande et sa bande de bras cassés (ou pire) aux commandes du pays.

lundi 11 mars 2013

UN GOUT DE DEJA VU


Je me souviens comme aujourd’hui, ce jour de 6 mars 1953 !
J’étais un (sale) gosse, à peine 15 ans et je défilais dans une énorme masse de gens qui pleurait la mort du « petit père des peuples », l’inoubliable – dans tous les sens du terme – Joseph Vissarionovitch Djougashvili, appelé STALINE.
Je n’ai aucun mérite de dire que sa mort ne me faisait pas du tout pleurer ! Car je « goûtais » de l’intérieur les bienfaits d’un régime imposé par les soviétiques aux peuples du glacis communiste. Et encore, j’étais loin, très loin, de connaître l’amplitude inimaginable des crimes perpétrés  par ce monstre.
En France, je découvre  avec stupéfaction l’immense impact du marxisme-léninisme sur toute une  partie de l’intelligentsia et ceci depuis la fin de la guerre, sans interruption. Les expressions dithyrambiques, le culte de la personnalité et la déification de Staline (bizarre pour des personnalités laïques) de la part de la majorité des intellectuels français de l’époque m’étonne encore aujourd’hui. Les mêmes, (ou presque) qui, une fois la vérité connu par tout le monde sont passé avec le même enthousiasme, avec la même ignorance et/ou mauvaise fois vers le culte d’autres personnages de même acabit : le grand Mao (grand pour le nombre des morts) le Pol Pot et autres Castro.
Pensez-vous qu’ils se sont non pas excusés d’avoir menti, d’avoir embrigadés des quantités des jeunes dans des paradis artificiels, mais au  moins de présenter quelques regrets ! Que nenni, la plupart se sont contenté de passer sous une totale silence leur égarement sinon collaboration passive aux atrocités commises.
Aujourd’hui, presque jour pour jour, nous assistons à la mort d’une autre « idole des peuples opprimés » le camarade- commandante-président à vie Chavez. La même hystérie devant son catafalque, sa momification, les pleures de toute une partie de la gauche bien pensante.
Je passe sur le ridicule de notre Pol Pot d’opérette – Jean-Luc Mélenchon- avec  des larmes préfabriquées à la TV,  personnage qui me  conforte dans l’idée de la dangerosité de son accession au pouvoir, heureusement très improbable.
Mais combien d’autres figures inévitables du microcosme parisianiste de gauche se sont engouffrés dans l’éloge panégyrique de ce personnage. Sans aucune esrprit d’analyse critique qui aurait conduit, s’il était aux commandes de Venezuela encore une dizaine d’années, aux mêmes exactions de Staline, Mao et consorts, pour trouver des bouc-émissaires à ses échecs successifs dans le domaine économique et social. Car d’utiliser les ressources naturelles très riches pour s’assurer une popularité électoraliste c’est facile ; mais quand ses mêmes ressources deviennent inexploitables suite aux erreurs répétées, la seule solution pour tout bon dictateur de la sorte c’est la mise au pilori des « ennemis de classe » des « ennemis de l’extérieur », des « agents de l’impérialisme » et j’en passe, la terminologie est très riche.
Et la palme de l’idiotie institutionnalisée revient à l’inconnu Victorin Lurel, un genre de sous-secrétaire d’Etat à je ne sais pas quoi. Il est vrai que dans le gouvernement du M. Ayrault on ne trouve pas que des lumières, mais comme celui-ci, difficile de trouver pire ! Envoyé prudemment aux obsèques de Chavez (pas bêtes, les autres se sont bien abstenus d’y figurer) il fallait trouver l’idiot du village (pardon, du gouvernement) pour représenter la France. Mais personne ne s’est pas inquiété sur son « discours ». Alors, le bonhomme s’est empressé de comparer Chavez aux de Gaulle et Blum réunis  (parce que d’une valeur supérieure à chacun de deux, voyons !) Il aurait fallu rajouter Clémenceau, Napoléon et Jaurès à la liste, mais je pense que notre Lurel n’a pas continué les études jusqu’à apprendre quelque chose sur ces personnalités.
Bon représentant pour étayer la grandeur de la France…
Sorel ZISSU

vendredi 1 mars 2013

TURQUIE ET SON GRAND IMPRECATEUR.


L’actuel premier ministre turc Recep Erdogan aime bien se prendre pour un Bayazid moderne : il crie, il condamne, il éructe et jette l’opprobre sur tous : la France pour son «  génocide » en Algérie (rien que ça…) Israël en « Etat terroriste »  la Russie et la Chine pour leur attitude dans l’affaire syrienne, Bachar el Assad comme boucher (remarquez, pour ce dernier il n’a pas tort, mais voyant qui sont une partie des « résistants » takfiri, amis d’Erdogan…)  il condamne l’intervention française au Mali, il assimile le sionisme au crimes contre l’humanité, j’en passe et des meilleures...


Si ces accusations tonitruantes n’étaient pas prononcées par le chef du gouvernement de la Turquie, pays qui demande depuis des dizaines d’années son adhésion à l’Union Européenne, elles pourraient nous faire simplement éclater de rire, comme toute expression d’un clown, même s’il n’est pas drôle.
La situation est quand même plus sérieuse et mérite une analyse, même sommaire.
D’abord, voyons un peu le pedigree de ce Monsieur Erdogan :
Issu d’une famille pauvre et religieuse, il suivit une formation d’imam avant d’entrer à la faculté d’économie. Surnommé dans sa jeunesse "Mujahid" (Le mujahid -ou moudjahid- est celui qui accomplit le Djihad). Il affirmait dans un discours: «Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats».
Dans sa jeunesse de Frère Musulman, il écrivit et mit en scène Maskomya¸ une pièce de théâtre en forme d’acronyme (Ma comme maçon, Kom comme communiste et Ya comme yahudi, juif )  inspirée de la thèse du grand complot bolchévico-judéo-maçonnique. Si ce n’est pas une vision de l’Histoire, ça…
Il n’est pas étonnant qu’il ait réussi d’être le fossoyeur de la laïcité en Turquie qui fut le seul pays musulman laic depuis 1923.
Il est intéressant de connaitre les faits marquants l’histoire de la Turquie que M. Erdogan  fait mine d’ignorer.
J’ose affirmer que La Turquie,  en bon et fidèle continuateur de  son ancêtre –l’Empire Ottoman - fut tour à tour et souvent simultanément un pays barbaresque,  colonialiste, exterminateur, esclavagiste, génocidaire et négationniste. 
Dès le 11-e siècle, des hordes turques seldjoukides converties à l’islam envahissent le Proche et le Moyen Orient  prenant le pouvoir à Bagdad, capitale de l'empire arabe. Leur chef s’octroie le titre de sultan. Peu à peu, ils ont crée un empire, appelé  Ottoman qui s’est bâti par une incessante série d’invasions et d’asservissement des peuples sur un territoire couvrant depuis l’Afrique du Nord jusque dans les Balkans, s’arrêtant au 17-e siècle aux portes de Vienne.
Partout, ces conquêtes furent accompagnées des actes d’une cruauté indescriptible :
-      Assassinats en masse des populations civiles, sans distinction, vieillards, femmes enfants.
-      Conversions forcées à l’islam, ceux qui ne se convertissent pas ayant un statut de « dhimmis » avec payement des taxes spéciales, un statut d’infériorité civile, une incapacité juridique et une forte restriction des libertés du culte (2) et (3) ..
-      Prises  d’enfants en otages, pour les former et plus tard les enrôler dans les armées comme janissaires (l’élite de l’ infanterie ottomane).
-      Viols des femmes et prises des plus jeunes et jolies pour remplir les harems des dignitaires turcs.
-      Actions de piratage au XIVe siècle, dans les Balkans au XVe siècle et lors des expéditions navales turques en Espagne et en Italie, avec prise d’esclaves. (4)  Une partie des enfants esclaves était castrée, pour servir comme eunuques dans les harems.
-      Soumission des pays conquis au payement des impôts spéciaux, sans compter que la nomination comme prince ou souverain à la tête des provinces sous domination ottomane était octroyée au plus offrant vers la « Sublime Porte »
Tous ces actes dont M. Erdogan refuse de se souvenir, n’arrivent pas à l’hauteur des massacres des populations chrétiennes qui se sont perpétrées continuellement, avec une ampleurs et férocité inimaginables pour nos esprits. Je citerai uniquement quelques exemples relativement récents, qui ne sont pas exhaustifs :
-      Les massacres Khilafah entre  1840 à 1860, dont  en une seule année -1847 -, les forces musulmanes ont massacré 30.000 membres de la communauté chrétienne assyrienne.
-      Entre Avril et Août 1876 12.000 hommes, femmes et enfants bulgares ont été horriblement massacrés par les forces du Califat
-      Le massacre appelé « assyriens ou araméen/chaldéen/syriaque, concerne le meurtre en masse des populations assyriennes du nord de la Mésopotamie, du Sud Est de l’actuelle Turquie et  du Nord-Ouest d’Iran pendant la première guerre mondiale ; les estimations du nombre total de morts varient. Certains rapports citent le nombre de 270 000 morts, bien que les estimations récentes aient révisé ce chiffre au nombre plus réaliste de 500 000 à 750 000 morts représentant environ 70 % de la population assyrienne de l'époque[ (5) et (6)
-      Les massacres anti-grecs dont une liste exhaustive peut être consultée dans (7)
Mais aucun ne pourrait être comparable au premier génocide du siècle dernier, le génocide des arméniens (8) Il eut lieu d'avril 1915 à juillet 1916. Les deux tiers des Arméniens qui vivaient sur le territoire actuel de la Turquie ont été exterminés au cours des déportations et massacres d’une ampleur effrayante. Il fut planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque, le comité Union et Progrès, plus connu sous le nom de « Jeunes-Turcs », dirigeant l'Empire ottoman et engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux. Il a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens d'Anatolie et du haut-plateau arménien, auquels s’ajoutent le massacre de 200000 arméniens entre 1896 et 1898.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce génocide pas suffisamment connu, je recommande l’excellent livre de l’écrivain Gilbert Sinoué, appelé « EREVAN ». Mais j’avertis les lecteurs, il y a des descriptions réalistes, bien documentées mais quelque fois insupportables pour nous, citoyens vivant dans des pays (encore) civilisés.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce génocide pas suffisamment connu, je recommande l’excellent livre de l’écrivain Gilbert Sinoué, appelé EREVAN. Mais j’avertis les lecteurs, il y a des descriptions réalistes, bien documentées mais quelque fois insupportables pour nous, citoyens vivant dans des pays (encore) civilisés.

En conclusion :   en 1900, il y a à peine 113 ans, 22% des citoyens Turcs étaient considérés comme chrétiens; maintenant ils ne représentent plus que 0,32% de la population.

Et aujourd’hui, sous la houlette du part islamiste « modéré » de M. Erdogan, quelle est la situation du pays ?
La Turquie est  le 31-e état suivant l‘index de persécution des chrétiens dans le monde : l'Index mondial des persécutions antichrétiennes : le classement des 50 pays où la foi chrétienne coûte le plus aujourd'hui, par degré d'intensité ; il passe de 39.5 en 2010 à 40.5 en 2011 (10)


Occupation d’une partie de Chypre

En 1974, l’armée turque envahit l’Etat indépendant de Chypre, en occupant la partie Nord majoritairement turcophone et maintenant depuis cette occupation illégale sous une appellation de « République turque de Chypre du Nord » pays non reconnu sur le plan international. C’est du pur colonialisme au XXI-e siècle.

Persécution des populations kurdes (11)

Le déchaînement de violence des années 80 jusqu’au présent a fait 250.000 victimes, dont une bonne partie avec la contribution effective des gouvernements successifs dirigés par Recep Erdogan.
Depuis un peu plus de deux ans, "le choix du règlement politique a laissé la place à la répression contre tous les réseaux politiques kurdes, qu'il s'agisse des KCK (Union des communautés du Kurdistan), sorte d'administration fantôme indépendantiste, proche du PKK, mais aussi des intellectuels, des universitaires, des membres de la société civile contre lesquels de nombreux procès ont été intentés", souligne Jean Marcou, Professeur à l'IEP de Grenoble et chercheur associé à l'Institut français d'études anatoliennes d'Istanbul.
Et alors que M. Erdogan fait croire que des négociations sont en cours avec les kurdes, trois militantes kurdes sont assassinées en plein Paris.

 Négationnisme de l’état turque

Le négationnisme turc est une constante depuis la fin de la première guerre mondiale ; mais, sous le gouvernement actuel, il devient une règle constante, une affaire d’Etat. Il n’y a qu’à voir les réactions hystériques du même Erdogan à l’occasion des discussions sur le projet de loi visant à la pénalisation de négation du génocide arménien.
Cerise sur le gâteau, le think-tank lié au gouvernement turc – USAK – a organisé fin 2012 une conférence intitulée « des méthodes légales pour la Turquie dans la réfutation des revendications arméniennes »
Des nombreux intellectuels turcs mettant en cause ce sacrosaint négationnisme d’Etat sont continuellement persécutés, emprisonnés ou même assassinés :Taner Akçam a été emprisonné, avant de devoir s’exiler ; Hrant Dink, qui lui aussi a mené un travail très important avec sa revue bilingue arméno-turque, a été assassiné en 2007 dans un contexte de chasse à l’homme.
Et puisque une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le quotidien Vatan (affilié au Mouvement Nationaliste), affirme qu’une réforme constitutionnelle pourrait être mise en place dans les prochaines semaines pour rétablir la peine de mort en Turquie…
Merci M. Erdogan les européens vous attendent…avec leur veto.

(3) http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/6histoire/par_pays/turquie2a.htm
(4) http://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_dans_le_monde_arabo-musulman
(5)  http://www.serfes.org/orthodox/memoryof.htm
(11) http://www.institutkurde.org/info/turquie-les-braises-rallumees-du-kurdistan-1232550686.html


mercredi 27 février 2013

SYNDICATS VOYOUS


Nous avons tous entendu ou lu dans les médias l’expression « patrons voyous » ; et c’est vrai, ils en existent ! Mais qui a fabriqué ces patrons ? Voyons, bien sur, ce sont leurs homologues dans la voyouterie, certains syndicats qui méritent largement le même vocable.
Tout d’abord, je souligne une chose : je ne suis nullement un anti-syndicaliste, au contraire, je considère absolument indispensable leurs présence dans les entreprises. Mais un des grands malheurs de la France c’est exactement l’absence de syndicats, des vrais. Parce que de nommer syndicats ces entités lilliputiennes  françaises, c’est carrément une insulte pour le syndicalisme.
Comment voulez-vous qu’une myriade de petites formations qui cumulent ensemble moins de 8 % de la masse des salariés en France, (dont moins de 4 % dans le privé !)  puissent exercer le métier de syndicalisme ? C’est bien sur impossible et c’est la raison pour laquelle, la majorité d’elles professent un jusqu’auboutisme aveugle, une « lutte de classes » digne du début du siècle précédent, sinon des actions purement dévastatrices pour l’emploi. Voilà la vérité d’un des malheurs  du marché du travail en France, malheureusement pas le seul.
Le récent échange de courriers entre le patron de la Société Titan et le ministre du redressement improductif , M. Montebourg (1), a mis en lumière sur ce qui fait mal à la France, à l’emploi : la présence de ce genre de syndicats voyous. Et je cite particulièrement la CGT, que j’accuse être un agent important de la fabrication de chômeurs dans notre pays. Et ceci depuis plusieurs décennies.
La CGT, longtemps courroie de transmission du Parti Communiste (avant M. Thibault, le secrétaire général de la CGT était obligatoirement membre du Comité Central du PCF, sinon même de son bureau politique) a réussi, dans la foulée de prise du pouvoir communiste après la libération, à créer des véritables mafias dans des entreprises publique ou semi-publiques où ils ont réussi à mettre la main sur la représentation syndicale. Certaines résident encore aujourd’hui : qui ne connait pas la puissante CGT du livre, qui interdisait l’embauche d’un salarié si le prétendant ne prenait d’abord la carte CGT ?  Il a encore aujourd’hui la mainmise de la distribution de la presse quotidienne dans la société Prestalis, au bord de la faillite. Et malgré cette situation catastrophique pour la société, ces voyous mènent des actions de type mafiosiques conduisant à l’interruption de la distribution de la presse écrite donc à son dangereux affaiblissement, sinon pire. (2)
Que dire de la CGT de l’énergie, dont la mainmise sur le comité d’entreprise d’EDF a mis en lumière des magouilles impressionnantes, des détournements de fonds et abus de bien sociaux dont la justice enquête depuis de longues années, mais sans aucune mise en examen. Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre !
Et la CGT des transports? La multiplication des grèves dans les transports, que ce soit la SNCF, les bus, le métro etc. créent des problèmes récurrentes pour les usagers comme pour la santé des dites entreprises dont les contribuables sont appelés à mettre de l’argent pour assurer leur (souvent mauvais) fonctionnement.
Sans oublier la CGT des dockers, qui ont le monopole des embauche (traduction, ce sont leurs copains et coquins qui doivent être embauché et pas des personnes lambda, souvent plus compétente) Malgré leurs rémunérations extravagantes, leurs horaires ad minimum, leurs conditions de travail excellentes, les grèves sont monnaie courante, arrivant à détruire les emplois et réduire continuellement l’activité des ports français pour l’avantages des ports comme Anvers, Rotterdam et autre ports étrangers.
Le dernier exemple, celui des usines Goodyear d’Amiens est éclairant de l’action maléfique de la CGT ; dans une usine sans la CGT majoritaire, les salariés ont négocié des modifications dans le contrat, certes douloureuses, mais qui ont permis le maintien de l’emploi. Dans l’autre usine, à quelques km. distance, la CGT a tout refusé, même une reprise par un concurrent et finalement, l’ensemble de salarié seront sans emploi.
Dans tous ces secteurs, la CGT mérite le label : 1-er syndicat fabricant des chômeurs et délocalisations.
Sorel Zissu
http://zissus.blogspot.com


(1) http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/02/19/goodyear-le-pdg-de-titan-s-en-prend-violemment-au-systeme-de-production-francais_1835184_3234.html
(2) http://www.lexpress.fr/actualite/medias/conflit-chez-presstalis-matignon-veut-nommer-un-mediateur_1217522.html

samedi 9 février 2013

PRINTEMPS ARABES VERS LE FASCISME ISLAMISTE.


Il fallait être d’une naïveté confondante,  d’une cécité totale, en ce début de l’année 2011, pour croire dans le soi-disant « printemps arabe », traduction de l’avènement d’une démocratie réelle dans cette région du monde.
Même un béotien de la connaissance géopolitique – et j’en suis un –ne pouvait que prévoir que cette évolution vers un système démocratique est une illusion tragique dans le contexte des pays arabes et je m’en suis ouvert à l’époque :
 http://zissus.blogspot.com/2011/10/du-printemps-arabe-vers-la-glaciation.html
Car tous ces pays, sans aucune exception, malgré des différences qui les caractérisent, n’ont jamais connu depuis leur indépendance aucune tendance non pour une démocratie réelle, mais même pas pour une forme de régime civilisé. Ils ont évolué par des systèmes politiques dictatoriales, tour à tour d’origine marxisante  nationaliste-belliqueuse, jusqu'aux formes de dirigisme étatique-mafieux, tout gangrené par une corruption généralisée. Dans ces conditions, qui pourrait croire à une transition vers des formes de gouvernance civilisées ?
Deux phénomènes me font confirmer cette thèse.
La première ; dans tous ces pays, même parmi les plus riches (je parle de richesses naturelles) la création de haut niveau culturel, scientifique et technique est soit inexistante, soit réduite à sa plus simple (plutôt pauvre) expression. Les seules sommités originaires des pays arabes sont ceux qui se sont exilées ou nées dans l’Occident et qui apparemment n’ont aucune envie de retourner dans leurs pays d’origine.
La deuxième ; on peut établir une corrélation entre les sorties de dictature des pays de l’Europe de l’Est et les pays arabes. Les premiers, ont évolué assez vite vers des régimes parlementaires, globalement sans trop de violence et connaissent une démocratie comparable aux pays occidentaux. Regardons la situation de l’ensemble du monde arabe ; soit le maintien d’une dictature sous les formes les plus dures, islamiste, soit un chaos généralisé qui conduira vers une autre forme de dictature.
 Prenons  l’exemple de la Syrie ; retenant la leçon de l’échec suite l’intervention en Lybie (j’y reviendrai), les Occidentaux comme la Chine et la Russie laissent faire. Et alors, du coté du régime en place comme du coté des insurgés, des actes d’une sinistre barbarie moyenâgeuse se perpètrent quotidiennement, avec le lot des attentats, assassinats en masse, tueries des enfants  et autres exactions qui  comptent  par des dizaines de milliers de morts, des centaines de milliers d’estropiés et autant de réfugiés.     
L’arrivé des islamistes au pouvoir en Egypte et Tunisie, dirigés par les Frères Musulmans (baptisés « modérés » par nos chers scribouillards) fut regardé avec une bienveillance coupable par les dirigeants occidentaux, les Etats Unis en tête. Pour quel résultat ? La lente mais irrépressible descente aux enfers pour les libertés individuelles et civiques, doublé d’un quasi faillite économique le chaos de plus en plus généralisé, des exactions et des morts….Le récent assassinat du tunisien Chokri Belaïd, secrétaire du Mouvement des patriotes démocrates constitue l’exemple le plus criant, avec la contre-manifestation  islamiste comportant des slogans anti-français !
L’intervention en Libye  où, sous influence du philosophe botulien BHL, la France et ses alliés ont liquidé le pouvoir malfaisant de Kadhafi a eu quel résultat ?  Le remplacement de ce dernier par des caïds tribaux généralement islamistes, tout en libérant de nombreux mercenaires avec une quantité d’armement sophistiquée qui   prolifèrent dans l’Afrique sous-saharienne pour combattre à la gloire d’Allah et la haine de l’Occident. En parenthèse, j’aimerais conseiller à M. Bernard-Henry Lévy, qui continue de soutenir la justesse de cette intervention, d’aller se promener seul dans Benghazi, sa cité « martyre » qui fut sauvé par notre généreux idéaliste. Je ne pense pas qu'il sortirait vivant, l’assassinat de l’ambassadeur des Etats Unis doit le faire comprendre.
Cerise sur le gâteau, tous les islamistes, soi-disant modérés  (les  Frères Musulmans) ou moins « modérés » genre  djihadistes, sont encouragés et grassement financés par nos  amis  du Qatar qui achètent aussi nos biens fonciers, des parts de notre industrie de pointe et offre des subventions pour  banlieusards qui nous amusent avec leur richesse intellectuelle genre braquages, vols et incendies de biens communs.
Pendant ce temps là, nos élites occidentales politiques et médiatiques, font semblant de  croire  à un avenir démocratiques dans ces pays. Balivernes, c’est de la pure sauvagerie, la barbarie  la plus totale d’origine purement islamique qui continue et se multiplie dans cette région du monde avec une « importation » de leurs pratiques dans certaines zones de notre pays comme dans d’autres pays d’Europe.
Ce qui  conduit à ma thèse d’une  triste mais inévitable déclin de notre civilisation dont je suis convaincu depuis longtemps et qui me semble de plus en plus plausible et proche :
Je suis triste de ce constat, mais il me semble d’une logique implacable.