samedi 29 décembre 2012

LA GAUCHE : l’ennemi du peuple.


En préambule à ce texte dont le titre  peut paraitre au moins exagéré sinon provocateur, je tiens à rendre hommage au journaliste Hervé Algalarrondo, qui  plus est le rédacteur en chef adjoint du Nouvel Observateur, organe on ne peut plus représentatif de la gauche bobo. Ce qui rend encore plus surprenant son courage d’attaquer dans deux opuscules la politique de la gauche dont l’un a inspire mon titre : La gauche contre le peuple.(1)
J’analyse la responsabilité de la gauche pour les malheurs des gens du peuple, les sans grade qui désespèrent des trahisons successives, ininterrompus, de la part de socialistes français. Sous le vocable « gauche » je m’adresse uniquement aux socialistes et leurs alliés proches, car pour moi les communistes et les trotskistes n’ont jamais été de gauche ni dans leur actions ni dans leurs buts finaux. Ceux-ci, vulgairement dénommés « extrême gauche » sont simplement des adeptes d’un type de dictature crypto-fasciste dont les nombreux peuples ont déjà « goutés » les fruits.
Revenons donc à la gauche appelée modérée, historiquement  défenseur du peuple, des exploités, des gagne-petit, des ouvriers, artisans et petits employés. Elle les a abandonnée, les a trahis tout simplement. Le bilan de cette trahison est tellement épouvantable, tellement monstrueux, que la révolte gronda et elle s’est manifesta dans les urnes : le « petit peuple » dans une proportion   éclatante, a déserté le vote socialiste, pour se retrancher vers la droite et le FN.
 J’analyserai plus bas chaque domaine dans lequel la gauche a fait preuve d’une abominable traîtrise de sa base populaire. Mais d’abord, soulignons une preuve éclatante de cette thèse, par le rapport du think tank socialiste  Terra Nova (2) ; ce dernier, sans aucune pudeur, sans aucun sens moral mais avec la morgue et le mépris caractéristique des  gens de la « haute » envers les humbles,  a conseillé au PS l’abandon du peuple français, à la faveur de « l’ouverture aux différences, une attitude favorable aux immigrés, à l’islam, à l’homosexualité… » Cet aspect du divorce entre le peuple et la gauche a été  bien mis en évidence dans une émission de France Culture, opposant Jean-François Kahn au président de Terra Nova, Olivier Ferrand. Je ne suis, loin de ca, un fan de J-F Kahn, mais je ne peux pas m’empêcher d’applaudir à sa conclusion : si le peuple déserte la gauche, c’est que le peuple a mal tourné ! C’est la doxa des socialistes.

Insécurité, une première traîtrise
Qui se rappelle ce qu'étaient  il y a pas si longtemps, les banlieues et les quartiers populaires, peuplés par des artisans, des petits commerçants, employés et ouvriers, vivant en une certaine harmonie. Ces gens ont été petit à petit abandonné (par tous les gouvernements, c’est vrai)  à des gangs de dealers, des malfrats dangereux et des excités religieux qui imposent par la force leurs lois du plus fort. Dans ces « territoires perdus de la République » les gens du peuple qui avaient les moyens se sont enfuis, les autres sont obligés de supporter les oukases des caïds de toute sorte et de leurs bandes de sicaires sauvages.
Devant ce phénomène, l’attitude de la gauche s’est résumé longtemps à déclarer qu’il ne s’agit pas de l’insécurité mais « d’un sentiment d’insécurité » comme si le problème se résumait à une question de déviance psychique ! Si enfin, la réalité a commencé à dessiller les yeux grands fermés de ces belles âmes, ce n’est pas dans la réalité qu’elle se concrétisa. Le nouveau gouvernement a nommé l’impayable Christiane Taubira  Ministre de la Justice, une des plus grandes catastrophes dans l’équipe actuelle, bien que pas la seule. Elle commença par annoncer la suppression des tribunaux correctionnels pour les mineurs comme celle des peines plancher et globalement moins de répression. Le message fut rapidement compris par la pègre, le nombre de crimes et actes de grand ou moyen banditisme se sont multipliés comme des petits pains. Le pauvre Manuel Valls ne  fait que  courir sur les lieux des crimes et prononcer des discours, il n’a pas le temps ni les moyens de faire autre chose. Et même s’il arrivait à proposer des actions concrètes, je laisse le soin à une quantité de juges qui louchent bien à gauche, pour remettre en liberté les plus dangereux criminels. Pour la joie de Mme Taubira qui exulte  littéralement.

Abandon des valeurs républicaines, l’autre traîtrise
A ce sujet, je souligne surtout  l’acceptation des actions contraires aux valeurs et symboles de la République ; et en particulier à la laïcité dans des endroits et dans les entreprises où, par le nombre de personnes y habitant ou travaillant, constituent un vivier idéal à la propagation d’un islamisme de type salafiste-wahhabiste. La gauche qui s’est toujours réclamée comme un vecteur de progrès, de liberté, de l’égalité hommes-femmes, de non-discrimination, elle ferme les yeux devant des actions contraires à ces valeurs :
-        Des viols de femmes considérées comme des « putains » car ne s’habillant suivant les règles des barbus.
-        Des insultes et des agressions contre les femmes en général, considérées comme des êtres inférieurs.
-        Des agressions anti-juives.
-        Des agressions contre les citoyens transgressant des « lois » religieuses, comme par exemple,  le jeune de Ramadan.
-        La mainmise des locaux publics pour des cérémonies cultuelles.
-        L’imposition  dans des endroits publiques à des pratiques religieuses, que ce soit les repas halal, des locaux distinctes pour les hommes et les femmes, le port des vêtement spécifiques etc.
-        La pratique de la polygamie, de l’excision.
-        Des agissements illégales et inacceptables, comme le fait de brûler le drapeau français et le remplacer par celui algérien, de siffler la Marseillaise pendant des épreuves sportives, épreuves souvent émaillée par des  actes de hooliganisme. 
-        Des manifestations sur les lieux publics avec des slogans racistes, manifestations de haine, appels aux meurtres.
-        Des groupuscules professant une haine envers la France, envers les blancs, appels aux  meurtres contre forces de l’ordre et j’en passe ; de plus, certains de leurs représentants sont  invités régulièrement à la télévision et dans les radios publiques pour déverser leur haine à l’égard de la France, de l’Occident, des blancs. Voir Mme Houria Bouteldja, qui parade régulièrement sur les écrans de TV, répandant ses paroles de haine et dégoût de tout ce qui représente notre civilisation, tout ceci sous les regards paisibles, sinon approbatifs de certains journalistes dont le penchant vers la gauche ne fait pas de mystère.
D’autres exemples sont trop nombreux pour pouvoir les contenir dans ce texte.

La traîtrise économique
Suivant l’encouragement de Terra Nova d’abandonner le petit peuple à la faveur des minorités  (pour la plupart issues de l’immigration de peuplement) les socialistes préfèrent de favoriser économiquement les immigrés, y compris les clandestins
-         Par l’octroi de l’Aide Médicale de l’Etat aux sans papiers, aide qui est souvent détourné vers des actes de confort et ceci dans un contexte de quasi faillite du système français de santé.
-        Par la mise en place d’une politique de discrimination  positive dans les entreprises publiques,  octroyant des places préférentiellement aux personnes issus de la « diversité », sans tenir compte ni des besoins des autochtones et encore moins des compétences. Un rapport du Centre de Recherche sur le Renseignement signé par son directeur – Eric Denécé – souligne la présence de réseaux de recrutements basés exclusivement sur des critères ethnico-religieux  dans certaines entreprises publiques ou de délégation de service public. (5)
-        Par les subventions importantes, accordées par des autorités territoriales ou nationales à des associations non représentatives dont le but est d’agir en faveur de l’immigration, des  sans papiers et leurs régularisation massive, de créations de locaux cultuels (avec des fonds publics). Et parmi celles-ci, des associations qui ont comme objectif à peine dissimulé, d’empêcher l’intégration des immigrés et leurs descendants.
Dans ce contexte, il ne faut pas s’étonner la rupture claire et durable entre la gauche et le petit peuple, rupture qui se manifeste de plus en plus dans les urnes. D’où, le rapport cynique de Terra Nova et l’appel désespéré de 70 députés socialistes en faveur de l’adoption urgente de la proposition pour le droit de vote aux étrangers,  avant les élections municipales de 2014. Pour sauver leur places, les idéaux passent aux pertes et profits.
Quelle déchéance pour le parti de Jaurès et Blum qui doivent se retourner dans leur tombe, si ce n’était déjà fait pendant les 14 ans de présidence de François Mitterrand.

mercredi 5 décembre 2012

PENSEE DU JOUR


Cinéma
Quand je n’arrive pas me déterminer de voir ou non un film, en raison des critiques divergentes, d’un sujet qui à priori ne me fascine pas mais je souhaite avoir un dernier avis définitif, la procédure et simple : je consulte la critique des Inrock et je fais le contraire !  C’est excellent comme méthode, je tombe on ne peut pas mieux.
Cette fois j’ai procédé à l’envers : j’ai vu « Stars ‘80 » car je suis nostalgique de leur musique. Le film est loin d’être enthousiasmant, mais il est plain de fraîcheur  de nostalgie et c’est un moment agréable à passer. Les Inrock, consulté après coup, m’ont donné « raison » en descendant en flèche le film. Manque de pot, s’ils évaluent le film à 1 étoile sur 5, les spectateurs accordent 4/5 et le film est toujours à l’affiche, preuve de la satisfaction du public !
Le « culturel » du service, commissaire politique à la critique ciné des Inrock les traite des ploucs ; peut-être, mais je préfère avoir affaire avec des ploucs qu'avec des super c…prétentieux, tapis dans leur bunker. Vive le petit père des peuples, il a encore des émules.

jeudi 8 novembre 2012

MONDE ARABE, LE MIRAGE !


Décidément, le monde arabe m’a toujours étonné, déconcerté, et ca continue.
Un évènement récent, passé plus ou moins inaperçu par le monde médiatique m’a déterminé d’écrire ce billet.  Inaperçu, car insignifiant par rapport aux élections américaines et le changement à la tête de la Chine, sans compter le virage à 180 ° de la politique de notre gouvernement (sujet à traiter séparément)
De quoi s’agit-il ? Dans le monde arabo-musulman récent, un clivage était en place : dans la vieille cassure entre les chiites et sunnites, l’axe pro chiite Iran-Syrie d’Assad-Hezbollah –Hamas paraissait solide comme un roc et  inamovible contre la nébuleuse sunnite dirigée (et financée !) principalement par le Qatar et l’Arabie Saoudite. Même plus, la mollarchie iranienne donnait des satisfécits aux  révolutions arabes (sunnites) avant que celles-ci n’atteignent l’allié syrien.
Une question me taraudait, moi l’occidental ignare des mystères et soubresauts de cet Orient compliqué. Comme dans les jeux de logique, je trouvais un intrus dans cet axe pro chiite ; si le groupement composé  de l’Iran  chiite, les Hezbollah aussi et le clan pro Assad –des alaouites -(une branche du chiisme) faisait un ensemble homogène et logique, que fait le Hamas, le parrain de Gaza, tous sunnites ? Mais bien sûr, l’explication est toute trouvée : d’un coté la haine d’Israël  et de l’autre, la manne financière provenant de l’Iran via la Syrie qui permet aux cadres et dirigeants de Hamas de vivre dans une opulence extravagante par rapport à sa population.
Et bien, qu'apprend- t-on du Qatar ces derniers jours ? Une visite de l'émir Hamad Ben Khalifa al-Thani  de seulement quelques heures dans la bande de Gaza, accompagnée d’un chèque de 400 millions de dollars a suffi pour faire basculer totalement la donne. Ismaïl Haniyeh, Premier ministre du Hamas à Gaza a eu une révélation divine (oh, les religions…) Il s’est rappelé soudainement qu'il est sunnite, mais en plus, appartenant à une branche des Frères Musulmans qui sont au pouvoir en Egypte, Tunisie (grâce aussi aux prébendes Qatariennes);  donc il s’est déclaré solidaire de la rébellion anti Assad en Syrie. Suite logique, Assad a fermé le bureau de Hamas à Damas et son dirigeant fut obligé, apparemment, de quitter la Syrie. Quel pataquès : dorénavant les Hamas en Syrie - ex alliés d’Assad- luttent dans les cadres de la rébellion, tandis que les palestiniens affiliés au Front Populaire de Libération de la Palestine d’Ahmad Jibril luttent dans le camp adverse. Et l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas, reconnue par les instances internationales comme le représentant unique du peuple palestinien, ne reçoit pratiquement plus d’argent du Qatar ; même plus, celui-ci essaie d’évincer l’Autorité Palestinienne laïque, pour les remplacer par Hamas.
Avec l’argent, toutes les voies célestes sont ouvertes.

Sorel Zissu
Novembre 2012     

dimanche 4 novembre 2012

OUI, LA LICRA EST EN RETARD D’UNE GUERRE !


Ancien adhérent de la LICRA, j’ai pris connaissance par un support web, du courrier d’un Monsieur K. Scnhur avec ce  titre ; je constate que lui et moi sommes sur la même constatation, bien défini par ce Monsieur et qui est exactement la raison de ma distanciation par rapport à votre association.
Je le sais, je ne suis pas le seul et je me rappelle qu’il y a plusieurs années, l’ancien président national de la LICRA faisait un compte approximatif de 5000 adhérents actifs en France, à jour de cotisation. En faisant une comparaison avec l’évolution de la section locale, je pense qu’aujourd’hui, ce nombre pourrait être estimé à moitié de ce chiffre. Les instances nationales se sont posés la question de ce phénomène d’érosion continue ?
Ce qui m’a plus qu'étonné  et j’utilise un euphémisme, ce fut la réponse de M. Antoine Spire au courrier susmentionné.
M. Spire, vous affirmez que vous avez pris la mesure du phénomène islamiste avec le n° précédant de votre publication « Droit de vivre » -c'est-à-dire à la veille de l’affaire Merah-, par les travaux de M. Gilles Keppel ! C’est consternant…N’importe quel citoyen moyennement informé (j’en fais partie) connait l’ampleur du phénomène islamiste depuis au moins une décennie, les exemples internationaux et nationaux étant si nombreux que je ne les énumère pas.
Enfin, votre justification larmoyante sur les « pauvres jeunes de banlieue » est d’une part éventée depuis un bon moment et d’autre part fausse ; tout le monde connait de nombreux exemples de citoyens apparemment parfaitement intégrés, avec des situations confortables et d’un niveau socioprofessionnel élevé ayant un activisme militant dans des nébuleuses islamistes. Ici, chez nous, en France, pas uniquement ailleurs. Vous n’étiez pas au courant ?
Vous ne connaissez pas non plus l’idéologie des Frères Musulmans, dont la branche française –l’UOIF – est la plus importante organisation musulmane de notre pays ?
Enfin, vous, association antiraciste, vous ne vous êtes jamais soucié du phénomène appelé « racisme anti-blanc » dont récemment, une personnalité de droite et une autre de gauche ont fait part ! Bien qu'à mon avis, en dehors de manifestations racistes qui sont indéniables, il s’agit plus d’une haine contre la démocratie, contre la République et ses symboles, contre nos valeurs républicaines et humanistes. Jamais, à tout jamais je ne vous ai entendu parler ou écrire sur ce sujet bien connu par nos concitoyens de toute origine. C’était quand même votre devoir et vous étiez bien au courant. Il y a une dizaine d’année, une publication intitulée « Les territoires perdus de la République » faisait irruption dans un silence coupable des gouvernants et responsables politiques. Une des rédacteurs de ce livre, Mme Lefèvre, est devenue membre des instances dirigeantes de la LICRA. Où est-elle maintenant ? Vous a-t-elle quitté aussi ?
Chers dirigeants de la LICRA, ressaisissez-vous, sinon votre association, qui n’est plus la mienne, deviendra une coquille complètement vide, si ce n’est déjà le cas.

Sorel Zissu    

vendredi 5 octobre 2012

SUR LE RACISME ANTI- BLANC


Consternant mais assez significatif de l’état d’esprit d’une certaine gauche française et de la majorité des journalistes qui louchent du même coté !
Jean-François Copé a « osé » d’écrire que dans certaines couches de la population se manifeste un racisme anti blanc. Quelle horreur ! Toute la bien-pensance de gauche, de l’extrême gauche et nos journalistes se sont jetés plein la g…sur le candidat à la présidence de l’UMP.
Tout à fait tendance, diriez-vous ; mais le hic, c’est que Mme Najat Belkassem, porte-parole du gouvernement (après avoir été celle du candidat Hollande), a écrit exactement la même chose dans son dernier ouvrage intitulé « Raison de plus! », publié pendant la campagne présidentielle.  Je la cite : «Il n'y a plus guère d'ailleurs qu'Éric Zemmour, ‘rigolard populiste', pour parler encore de race, comme s'il y avait besoin de cela pour dénoncer le racisme anti-Blanc dont chacun peut convenir sans mal ni complaisance qu'il existe et qu'il est aussi condamnable et stupide que tout autre».
Alors MM les politiques et MM les journalistes ?  Pas uniquement aveugles, pas uniquement avec des œillères, pas uniquement dogmatiques et de mauvaise foi, mais en plus incompétents et incapables de se documenter, de lire un livre signé par la porte-parole de votre propre gouvernement ? Votre nullité est affolante, les pauvres gogos qui ont voté pour vous et qui commencent déjà se mordre les doigts, vous vouer aux gémonies, ont vraiment de quoi se faire des soucis…

Mais revenons au fond de la question ; il s’agit bien du racisme ? Car le racisme est une idéologie, basée sur des « travaux » (faussement scientifiques) émanant d’un Gobineau ou d’un Rosemberg, dont la plupart des imbéciles qui manifestent ce genre de propos n’ont jamais entendu parler et encore moins avoir lu. Qu'ils soient des « Indigènes », des « Indivisibles » et autres  prétentieux donneurs de leçons, aussi ignares qu’irresponsables, ou simplement les bandes des illettrés furibards et braillards, agressifs quand ils sont nombreux et lâches le reste du temps, des idiots embrigadés par des  religieux autoproclamés, ils ne savent rien de cette idéologie nauséabonde.

Ils pratiquent simplement une haine contre la France, contre la République, ses valeurs et ses symboles, ils ont une haine viscérale pour la démocratie. L’Occident qui a produit et continue de produire les plus grandes richesses intellectuelles, scientifiques et humanistes contrairement à la stérilité d’un monde soumis aux pratiques religieux  basés sur des préceptes  d’un autre temps, c’est leur ennemi.
Voilà l’explication, c’est tout simple et le racisme n’a rien à voir dans ces actes, aussi ignobles et condamnables qu'ils soient…

Sorel ZISSU

mercredi 19 septembre 2012

GUERRE DE CIVILISATIONS ?


Sur l’ensemble du monde -, un monde  entré dans une période trouble et pleine d’imprévues - plane le spectre terrible mais évident d’une implacable guerre entre la barbarie islamiste et la civilisation du monde libre et démocratique.
Il y a environs deux décennies,  le professeur Samuel Huntington publiait un article « The Clash of Civilisations » base ultérieure de son essai « Le choc des civilisations ». Le titre englobe bien le thème, le fil conducteur de sa théorie.
Bien évidemment, la majorité des « bien pensants » des deux cotés de l’Atlantique ont mené des critiques de plus en plus acerbes, jusqu’aux accusations de racisme contre l’auteur et son œuvre.
Je ne souhaite pas du tout  ma rallier, même de loin, à ses détracteurs, mais je rectifie :
 NON, M. HUNTINGTON, CE N’EST PAS UNE UN CHOC DE CIVILISATION, C’EST UNE GUERRE SANS MERCI ENTRE NOTRE CIVILISATION ET LES HORDES BARBARES DES ISLAMISTES !
Tous les événements postérieurs au 11 septembre sont autant de preuves irréfutables en faveur de mon affirmation 
-         des tueries de masse, aveugles, dont les victimes n’ont aucune implication avec leurs revendications, des assassinats de masse englobant indistinctement femmes, enfants et vieillards perpétrés partout dans le monde, qui se répètent avec une périodicité effrayante.
-        des assassinats plus ou moins ciblés, avec une cruauté indescriptible
-        des  manifestations  pour des raisons souvent confuses, mais toujours liés à l’islam, menant à des destruction des lieux de culte, des bibliothèques, des écoles et autre lieux de culture et d’instruction, avec leurs lots de victimes innocentes
-        des lynchages, des viols collectifs, souvent sous les yeux des caméras, permettant de voir les visages déformés par une haine immonde, féroce de leurs perpétrants
-         d’autres manifestations, sans victimes heureusement, mais avec des slogans qui ne laissent pas la place à une doute sur leurs but : la destruction de l’Occident, de la démocratie.
Les événements récents, suite à la diffusion sur Internet d’un film sous-médiocre, similaires aux manifestations suite aux caricatures de Mahomet, illustrent d’une manière irréfutable l’utilisation du moindre prétexte pour mettre en route les hordes barbares des masses fanatisées par les islamistes. Les actes inqualifiables, n’ont aucune autre explication que la volonté de détruire notre civilisation et la remplacer par leur califat, sur le modèle de la période médinoise, dont ils appliquent le précepte basique :
  « Le combat vous est prescrit, même si vous l’avez en aversion» (Coran, 2, 216)
Les révolutions arabes de 2011-2012, intitulées par les médias occidentaux aveugles comme « les printemps arabes » sont devenues des nouvelles dictatures islamistes, avec le soutien plus ou moins actifs de nos dirigeants aussi aveugles qu’irresponsables. Que n’avons-nous entendu de la part de nos « élites intellectuelles » de tous bord qui nous annonçaient à grands cris l’arrivé imminente de la démocratie dans ces pays ! Et qu’est-que nous  trouvons en guise de dirigeants démocratiques en Tunisie, Egypte, Lybie et prochainement en Syrie (sans mentionner le pauvre Liban, déjà sous la coupe des Hezbollah) ? Les Frères Musulmans, considérés encore comme « islamistes modérés » et derrière eux les salafistes-djihadistes qui commencent par un jeu de cache-cache à détruire tous les modestes acquis des minorités, des femmes et des agnostiques ou non-observants d’un islam rigoriste.
Si les manifestations les plus brutales et sanguinaires se produisent sous la houlette des groupes salafistes et djihadistes, dont le fanatisme  psychotique et la haine de l’Occident n’est pas à démontrer, je souhaite démonter l’idée de la « modération » des Frères Musulmans avec lesquels nos dirigeants, y compris ceux d’Outre Atlantique, essayent de composer.
Leur idéologie, conçue initialement par Hassan al Banna, (le grand père des frères Ramadan) et développée par ses continuateurs dont le célèbre Al’Qotb peut se résumer sur le plan géopolitique par deux critères : indissociabilité du religieux et du politique et un expansionnisme ayant comme but l’hégémonie mondiale. Sur cette base, les pays sont partagés en trois catégories :
1-     le Dar al Islam (la maison de l’Islam) est constitué des pays dirigés par des musulmans et gouvernés par les lois islamiques ; nécessairement, le Dar al Islam doit être en progression continue.
2-     Le Dar al Harb (maison de la guerre) constitué par des pays non musulmans donc dirigés par des infidèles, des mécréants (kufr en arabe.) Aucune coexistence pacifique n’est possible à long terme et le fait que les islamistes acceptent leur présence, c’est  soit parce qu’ils sont trop faibles pour les conquérir, (l’application de la taqiyya ou la dissimulation, chère au prophète) soit parce que ces pays acceptent de se rallier au troisième groupe:
3-     le Dar al Sulh, appelé aussi Dar al Ahd (maison du traité, de la trêve.) Ce sont des pays n’étant pas sous la loi islamique mais qui se mettent sous la domination musulmane par traité, appelés aussi pays tributaires ou pays marionnettes. (traduction propre…)
Comme exemple de modération et possibilité d’entente…
Ceci m’amène à faire un parallèle avec les évènements qui ont générés la deuxième guerre mondiale. Comparaison utile car, tout comme maintenant, la totalité des gouvernants démocratiques et une majorité des journalistes ont considéré le nazisme comme un épiphénomène contrôlable et Hitler comme un type un peu fou mais avec lequel on peu dialoguer en bonne conscience. Et encore, combien d’entre eux ont pris le soin de lire Mein Kampf et combien de ceux qui l’ont lu l’ont pris au sérieux ?
Mais la comparaison s’arrête ici, car je soutiens que le nazisme fut un danger majeur, certes, mais bien moins que l’islamisme moderne ! Et ceci en raison des facteurs suivants :
-         1- L’idéologie nazie fut grosso-modo circonscrite au niveau européen, avec une alliance avec le Japon militariste mais pas nazi. Hitler n’était pas intéressé par la sphère extra-européenne. En conséquence les mouvements pronazis furent négligés par le führer, comme par exemple le mufti de Jérusalem Al Husseini qui, malgré les efforts déployés auprès de lui et l’organisation des bataillons de combats formé de musulmans dans l’ex Yougoslavie, n’a jamais réussi à l’attirer dans la guerre contre les anglais en Palestine.
A contrario, l’islamisme moderne est devenu une hydre multi-tentaculaire qui se déploie concomitamment sur tous les continents, les exemples sont trop nombreuses pour les énumérer ici.
-        2- L’infiltration des agents nazis dans les pays à conquérir était d’une ampleur somme toute assez faible, par manque principalement de moyens humains (ce qu’on nommait à l’époque en France « la cinquième colonne »)
La situation est totalement différente aujourd’hui : en raison d’une immigration massive des populations d’origine musulmane, dont beaucoup ont des fortes difficultés d’intégration, le recrutement des agents actifs ou dormants est d’une facilité extrême, sans compter l’apport significatif des nouveaux convertis. Si on ajoute la permissivité des pouvoirs publics en acceptant l’arrivée et la sédentarisation des imams étrangers de rite wahabite-salafiste, tous les ingrédients sont réunis pour créer des bataillons de fanatiques dans chaque pays.
-        3- Les pays qui manipulent en coulisses l’arrivée des pouvoirs islamistes dans les pays arabes ou non, ont des capacités financières énormes et commencent à phagocyter peu à peu des pans entiers de nos économies (exemple le Qatar qui est propriétaire ou actionnaire significatif des joyaux de notre économie) Les nazis n’avaient pas, et de loin ces capacités.
Voilà des éléments qui me font craindre une ou une série de déflagrations mondiales, dont l’Occident entier risque de sortir vaincu. Souvenez-vous l’histoire de l’implantation musulmane dans la majorité des territoires peuplés par des populations de toute sorte et qui ont été soit converties, soit obligées à l’exil. Un seul exemple : les chrétiens du Moyen Orient, berceau par excellence de la chrétienté, où la population a diminué de moitié par rapport aux chiffres à la fin de la guerre et ce phénomène s’intensifie de nos jours.

Sorel Zissu
Septembre 2012  
                       





jeudi 2 août 2012

L'ESPRIT MUNICHOIS

Je ne me lasse pas de lire les articles et les bloc-notes de l’excellent journaliste - Yvan Rioufol - un des rares professionnel de cette confrérie qui a le courage de dire (écrire) ouvertement et tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Chose rare dans une profession majoritairement dévouée à la religion du politiquement correct, religion devenue un dogme immuable.
Je ne peux pas m'empêcher de joindre un de ses derniers article qu'il a écrit pendant ses vacances :

 http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/07/la-politique-de-lapaisement-qu.html