Je ne me lasse pas de lire les articles et les bloc-notes de l’excellent journaliste - Yvan Rioufol - un des rares professionnel de cette confrérie qui a le courage de dire (écrire) ouvertement et tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Chose rare dans une profession majoritairement dévouée à la religion du politiquement correct, religion devenue un dogme immuable.
Je ne peux pas m'empêcher de joindre un de ses derniers article qu'il a écrit pendant ses vacances :
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/07/la-politique-de-lapaisement-qu.html
jeudi 2 août 2012
jeudi 28 juin 2012
L’actualité en bref, ou « le changement c’est maintenant »
-
Le plus grand quotidien de soir, souligne encore une fois le nom de
PRAVDA française que je lui ai donné il ya quelque temps. Et, cette fois-ci,
dans la manière identique à son modèle de l’ère stalinienne ; il a
« rebaptisé » le nom de l’assassin d’un collégien de Rennes de Souleymane en…Vladimir ! Voyez-vous, un tout petit
arrangement avec la réalité : il n’est pas tchétchène mais russe, pas
musulman mais chrétien. Ils auraient écrit que la victime Kylian était le neveu
du cousin par alliance d’un indépendantiste breton, ce qui justifié le crime, ca ne m’aurait pas étonné.
J’exagère quand je dis que Le Monde est (de plus en plus) la copie conforme de
la Pravda soviétique ?
-
Nous apprenons que le ministre Manuel Vals a décrété que les policiers ne
doivent plus tutoyer les gens interpellés. Mais ceci change tout ! Les relations
entre les « jeunes » des quartiers et la police deviendront un conte
de fée ! Comment n’avoir pas pensé plutôt ? Bien sur, la réciproque
sera appliqué aussi, les jeunes s’exprimerons poliment envers les policiers :
« allez-vous faire f…Monsieur l’agent », «avec votre permission je
vous enc…M. L’agent », etc. Un changement notable.
-
Madame Taubira, super catastrophe de la place Vendôme, s’est débarrassé
de Madame Batho, son Ministre délégué avec laquelle elle ne s’entendait plus,
après quelques jours de collaboration ! Mais avec qui s’entend Mme
Taubira, quand elle est « en froid » même avec les autres dirigeants
de son part Watwari. Comme
« icône » de parti PRG, je commence à regretter Bernard Tapie.
Il parait qu’elle a endurci la loi contre le harcèlement sexuel ; vu
qu’il y a des décennies qu’elle ne trouve aucun amateur en la matière, ca lui convient
bien cette loi.
-
Procès Kerviel, l’accusation demande 5 ans de prison pour la perte de 5
Mds d’euros que la Société Générale a subis à cause de ses agissements. Et
combien d’années de prison pour des dirigeants
qui ont causés autant sinon plus de pertes à leurs sociétés ? Rien
du tout, certains partent même avec les poches pleines.
-
Les promesses et la réalité : le candidat François Hollande avait
fait des promesses, maintenant c’est l’heure de la vérité et ca commence, avec
la hausse du SMIC. En plus de la hausse automatique basée sur une formule
consacrée et appliquée chaque 1-er juillet, formule qui aurait donné une hausse
de 1,4 %, il résulte 0,6 % de
« coup de pouce » soit un peu plus de 6 € et 50 centimes. Les
smicards manifestent leur joie et reconnaissance. Remarquons le fin
raisonnement de la grande majorité des médias
qui présentent le chiffre global de 2 % comme étant
« l’effort » du nouveau gouvernement. Les braves, mais de quel coté
politique seraient-ils ?
Sorel
lundi 25 juin 2012
2012 : CHOIX CRUCIAL POUR LA DROITE FRANCAISE
Choix crucial, (et encore l’expression est faible), tant le
temps presse en raison des conditions politiques nationales et mondiales d’une
gravité extrême qui imposent un choix
clair et ceci d’une manière radicale et urgentissime. Car ce qui est en jeu en
fin de compte c’est l’avenir de notre pays !
Plus précisément, au niveau national nous sommes dans une
situation de crise aigue dans les
domaines économique, social, financier et surtout moral à un niveau jamais
connu depuis la dernière guerre mondiale. Sans entrer dans les détails, ce serait
trop long, un bref passage en revue de la situation en la France :
-
Le chômage
explose et continuera de progresser, créant un hiatus insupportable entre les
catégories favorisée –les fonctionnaires et les professions en situation de
monopole –et les catégories de plus en plus précarisées du privé.
- la
désindustrialisation du pays atteint un summum inacceptable et continuera encore
-
le catastrophique niveau d’endettement progresse
vertigineusement, créant l’obligation de la mise en place des taxes et impôts
supplémentaire à la charge de couches moyennes et favorisée. D’où, un transfert
de nos gaspillages vers les générations futures
-
le communautarisme, alimenté par des groupes
religieux extrémistes fait éclater la cohésion nationale et arrive à sortir des pans entiers de la population du
creuset républicain
-
une immigration de peuplement incontrôlée
conduit à la création de ghettos où les lois de la République ne s’appliquent plus et des
générations de « nouveau citoyens » non-intégrés et sans repères
sinon la haine envers le pays d’accueil
-
conséquence de ce qui précède, des actes
d’incivisme d’une gravité croissante, des gangs (souvent ethniques) terrorisant
la population, une violence dès l’âge d’adolescence, en un mot une insécurité
galopante et angoissante pour la population
-
la coupure totale entre les élites –toutes les
élites -et les citoyens devient une constante, donnant l’impression (souvent
réelle) que les membres de ces élites ne connaissent pas du tout ou refusent de
prendre en compte les aspirations légitimes du peuple
D’autre part, les actes et préconisations politiques adoptées par nos nouveaux gouvernants qui se concrétisent de plus en plus, ne peuvent
que faire glisser le pays d’une manière
encore plus rapide sur la mauvaise pente sur laquelle tous nos gouvernants nous
ont placés depuis plus de trois décennies.
Et tout ceci dans un contexte international de plus tendu,
avec des tensions géopolitiques d’une gravité extrême et une crise économique
mondiale doublée d’une crise sans précédant de l’Europe. Contexte qui
malheureusement nous rappelle les années 1930 en pire.
Tenant compte des toutes ces éléments, la droite française
réagit mollement, pour ne pas dire qu’elle ne réagit pas du tout dans le bon
sens.
Les temps que nous vivons, (bien qu’il soit déjà assez tard),
exigent une recomposition de l’échiquier politique dans le sens d’un
rapprochement de toutes les forces saines de droite pour agir –pour l’instant
dans l’opposition – dans le sens souhaités par la majorité des citoyens. Car,
une succincte analyse des votes nationaux confirme une nette domination des
droites dans la société. Or nous observons que malgré une demande très fortes
des gens de droite (environ 2/3 des adhérents de l’UMP et du FN) d’un rapprochement tactique et électoral
entre les deux formations, la plupart des leaders de l’UMP continuent avec la
politique de ni-ni, se constituant comme toujours les otages des oukases de la gauche.
Qui elle, est toujours alliée à l’extrême gauche sans aucune hésitation et
encore moins de scrupules.
J’affirme que les conditions de ce rapprochement deviennent
une évidence à l’heure actuelle ; le Front National (qui changera du nom
sous peu de temps) n’est plus du tout le même parti que du temps du papa Le
Pen. D’une part, la plupart des personnages douteux, avec des passés et/ou des positions politiques non
républicaines ne font plus parti du mouvement. D’autre part, Madame le Pen a
manifesté publiquement le rejet des positions extrémistes d’antan, aussi bien en
ce qui concerne le racisme et l’antisémitisme que l’attachement aux principes
de la laïcité.
Je constate une similitude avec un précédant italien ;
d’un parti clairement néo-mussolinien – MSI – le nouveau dirigeant Gianfranco
Fini, arrivé au pouvoir en 1987 après le décès du fondateur Giorgio Almirante,
a réussi un recentrage politique majeur du parti. Il figurait, avant la fusion
avec le parti Forza Italia comme la force de centre droite de la coalition berlusconienne.
Que se passera-t-il, si la nouvelle direction de l’UMP
continuera avec l’ostracisme envers le parti mariniste et s’isolera dans une position
vaguement de centre-droite ou de droite molle, tel que certains leaders le
préconisent ?
Un éclatement de l’UMP, avec une forte minorité qui
rejoindra Madame le Pen avec armes et bagages, encouragés par l’électorat qui,
je le répète, est très majoritairement attiré par une alliance de toutes les
droites. Et le Parti de Mme le Pen deviendra le principal parti d’opposition au
pouvoir socialiste. Avec une attractivité de plus en plus forte, malgré des lacunes
dans son programme économique, social et budgétaire. Dans ce cotexte, l’UMP
risque d’avoir le même sort que l’ancien UDF, une érosion continue suivie d’une
disparition pur et simple à moyen terme.
L’argument de la perte des élections du à la « droitisation »
de l’UMP à la fin de la campagne de présidentielle ne tient pas debout et l’excellent
journaliste Yvan Rioufol l’a clairement
démontré récemment. Au contraire, cette ligne a réussi à basculer un nombre
important d’électeurs en faveur de N. Sarkozy dans la dernière ligne de la
campagne du deuxième tour, dont le score a été très honorable et bien supérieur
par rapport aux sondages. A titre personnel, je pense que si la campagne durait
encore deux semaines, il est possible que les résultats soient inversés.
Et que veut dire le mot « droitisation » C’est
anormal qu’un parti de droite, (maintenant que les radicaux et les centristes
sont organisés d’une manière indépendante) se déclare résolument de
droite ?
Je suis abasourdi d’entendre des leaders de premier plan de
l’UMP qui continuent d’ostraciser directement ou indirectement le parti mariniste
en appellent au retour à « nos valeurs » Mais en quoi, le fait
de se rapprocher sur des positions communes comme la diminution sensible de
l’immigration de peuplement, le renforcement efficace de la sécurité des
citoyens, la défense sans aucune dérogation de notre laïcité, le refus du
communautarisme et une défense implacable des principes et des symboles de
notre République, sont contraires à « nos valeurs » C’es quoi la droite sans ces éléments ?
Le choix est crucial et je lance un appel désespéré aux
dirigeants de notre mouvement d’analyser bien la stratégie à mener, sinon le
peuple ne leur pardonnera jamais.
Sorel ZISSU
mardi 19 juin 2012
LE GRAND VAUDEVILLE Ou comment la gauche nous fait rire avant de nous faire pleurer.
Rions, rions,
prochainement nous n’aurons même pas assez d’argent pour payer les mouchoirs afin d’assécher les larmes crées par
la politique des nouveaux dirigeants.
Mais
profitons du moment pour rire, (souvent rire…jaune) car le rire est un bon
médicament et les élections nous offrent des occasions en nombre.
Je passe
rapidement sur l’énorme buzz médiatique provoqué par le tweet de la Première
Dame – énième maitresse - invitant les électeurs de La Rochelle de voter contre
la favorite (dans les deux sens du terme) de son Président de compagnon. Mais
c’est bien naturel, citoyens ! C’est elle, Mme Trierweiller qui l’a
transformé de Flamby (appellation charmante inventée par son futur Ministre) en
Président de la République. Manque plus que ca, qu’il essaye de l’empêcher de faire ce qu’elle veut. Il verra
ce que veut dire scène de ménage…
Mais le
comique vient d’ailleurs ; la dame du chabichou, spécialiste dans le
harcèlement des hommes politiques (voir le siège du domicile de M. Bayrou entre
les deux tours de 2007) a obligé le pauvre adversaire actuel, homme auquel elle
n’adressait la parole depuis 3 ans, à fermer son portable, tellement ses
innombrables coups de fil l’encombrait. Heureusement que la loi du harcèlement
sexuel a été momentanément abrogée…
Le comble du
comique, la Royale nous l’a offert comme représentation en avant première vers
19 h 50 le soir du 17 juin ! Je me demandais si elle n’était pas droguée, (mais
fortement droguée, pas simplement un joint), tellement la scène était surannée.
Passons sur l’illégalité de la présentation des résultats avant l’heure, mais
le ton d’un dramatisme à l’Achille Zavatta, combiné avec des cris répétés de
« trahison » me confortait dans l’idée qu’elle a sniffé durement. Le
tragique de la situation c’est qu’un personnage avec des prétentions au plus
grand niveau national arrive à définir publiquement une majorité des 63 % des
électeurs qui l’ont envoyé dans les cordes comme des sous-citoyens pour ne pas
dire un gros mot. Stupéfiant !
Le même
feuilleton monte en couleur, en voyant arriver Martine Aubry à la rescousse de la
Royal, d’abord à la Rochelle, après au studio de France 2 ; oui sa terrible adversaire, celle qui a falsifiée
les votes pour l’évincer du poste de première secrétaire du PS, celle qui la
traite de…blonde et dont l’inimitié (euphémisme) est archi connue, s’efforce de
lui venir en aide. Peut-être pour « l’aider » à
oublier tout avenir politique national. Si c’était encore nécessaire pour
l’oiseau de proie qui rêvait d’un perchoir.
Un bon prix
de la meilleure phrase au tombeur de Mme
Royal qui a rappelé au Président Hollande que « le candidat unique c’était
du temps de l’Union Soviétique » Rappel utile quand on sait que la gauche
détiendra tous les pouvoirs politiques nationaux et la très grande
majorité des territoriaux, chose inédite depuis la guerre. Ca peut donner
des idées, qui sait ; moi, j’ai de la mémoire et je me rappelle d’un
responsable socialiste du temps du Président-Maréchaliste qui criait :
« vous avez juridiquement torts, parce que vous êtes politiquement
minoritaires » Et ce n’était pas pour rire…
Continuons avec le comique national Jack Lang, tellement national qu’il a écumé
les circonscriptions de l’ouest à l’est, passant par le centre de la France. Il
est arrivé en Lorraine par les airs, dans les Vosges qu’il n’a pas vu depuis
des lustres. N’aurait-il confondu la place des Vosges, son domicile bien connu,
avec le département du même nom ?
Manque de peau, les vosgiens sont de gens
têtues et le font savoir dans les urnes aussi. Dans les montagnes vosgiennes,
les parachutes se déchirent prestement.
Passons au
cher Pol Pot d’opérette, le Méluche, qui se voyait déjà ! Il se voyait,
mais les citoyens ne le voient pas du même œil ; une première déception
aux présidentielles, malgré ses diatribes fulgurantes, ses insultes et
anathèmes répétés : après, il s’est rêvé le tombeur de Marine le Pen dans
le Nord ; encore une parachute qui
ne s’est pas ouverte, il est tombé vachement bas, avec une mine déconfite. Même
son électorat d’outre méditerranée qu’il a chéri en long et en large ne l’a pas
sauvé. Et maintenant, celui qui avait apparemment ressuscité le cadavre de la
Place Fabien se verra craché dessus par les « camarades » qui se sont
laissés entrainés dans l’aventure du FdG. Car dans le passé, les chers rares sortants
communistes sauvaient des places au Palais Bourbon faisant les caniches du PS,
tandis que maintenant le « charismatique » Pierre Laurent pleure à
grosses larmes sur le drame de la perte d’un groupe parlementaire. Vous me
demandez qui est Pierre Laurent ? Mais vous avez raison car qui a entendu
de ce nouveau secrétaire Général du Parti Communiste Français ? Pas grande
monde, à la limite sa famille de sang, car je pense que même certains des rares
militants du PCF ne le connaissent pas.
Enfin, ce
n’est pas la gauche, mais c’est comme si ; le néo-archéo-berger béarnais,
lui aussi se rêvait la réincarnation d’Henry IV et il le croyait dur comme fer.
Tête dure aussi, tenace et surtout rancunier comme tout, jusqu’à laisser sa
propre peau. (Je pense à la peau de député) Mais qui donnait cher encore de sa
peau à Pau, maintenant que les socialistes ne lui ont fait aucun cadeau en
revanche de son appel en faveur d’Hollande ? Comme disait l’autre, il a
appelé voter socialiste, il aura un socialiste chez lui, c’est normal. Et, si
en 2007 je lui ai écrit personnellement avec le titre : « M. Bayrou,
vous êtes un mauvais perdant et vous serez un perdant tout court» (1) ca ne lui
est pas servi, il a continué tout droit vers…l’abime. Il parait qu’il veut
poursuivre son « œuvre » tout seul dans sa bergerie.
Changeons du
registre électoral et arrivons aux nouveaux ministres, car il y a de la
rigolade aussi, même si quelques fois on ne rit mais pas du tout.
La brave
Taubira ! Mais qui a pu dégauchir cette bestiole pour la mettre à la
Justice, même si je suppose que c’est pour une courte période ? Une
ancienne indépendantiste à un poste pareil ? Ca ne fait pas sourire. Mais le
summum c’est qu’elle est insupportable même au sein de son propre parti
guyanais et aux citoyens de ce territoire, ce
qui explique son « courage » de refuser se présenter aux élections.
Quand il s’agit de s’accrocher au maroquin…
Premier pas
de la ministresse, elle inaugure un match dans une prison arrivant à faire évader
un détenu malin. Comme action pour désengorger les prisons, on connait des
meilleures. Mais c’est une broutille pour cette Ministre de la Justice qui ignore
la signification du mot génocide, à propos de la traite négrière. Esclavagisme
qu’elle réduit uniquement à celle transatlantique, quand tout historien sait
qu’elle ne couvre qu’un peu plus de 20 % de la traite négrière, le reste étant
« l’œuvre » des arabo-musulmans ou des africains eux-mêmes.
En revanche, Mme Taubira préfère ouvertement les
délinquants aux victimes, pour la grande satisfaction des magistrats affiliés
au Syndicats de la Magistrature, bien chez eux, au chaud et dans la sécurité de
leurs habitations situées dans des endroits chic-bobo.
Et de gauche,
la Taubira, bien de gauche, mais avec le portefeuille accroché à droite. Le comportement ne parait pas trop à gauche non
plus, elle a « bénéficié » d’une condamnation aux prud’hommes pour le
licenciement abusif d’une collaboratrice. Joli palmarès pour une seule
personne, un gros boulet pour le gouvernement Ayrault.
Coté courage
politique, un exemple similaire, la belle Najat-Belkassem porte parole du gouvernement
et du roi du Maroc (parait-il qu’elle ait quitté précipitamment le deuxième
poste peu de temps avant les élections) Elle, qui, comme la précédente, refuse
se prêter aux choix des électeurs .C’est un journaliste marocain qui
l’appelle « l’espionne du roi » (Mohamed VI) en raison de son
appartenance au CCME (Conseil Consultatif des Marocains à l’Etranger) conseil
dont les membres sont nommés directement par le Roi du Maroc, et « machine
de propagande du royaume à l’international » d’après l’auteur de l’article.
(2)
Je fais une
parenthèse : pourquoi une ministre comme Aurélie Filipetti, supposée dans
une circonscription difficile a eu le courage de se présenter devant les
électeurs pendant que les dames Taubira et Belkassem ont fait preuve de lâcheté
politique ? Cherchez l’explication…
Pour les
autres rigolades, je m’accorde un répit et ce sera pour une prochaine fois.
Sorel ZISSU
(1)
C:\Users\sorel\Documents\AA\ARTICLES\POLITIQUE
INTERNE\DIVERS\Monsieur Bayrou, vous êtes un mauvais perdant.mht
jeudi 17 mai 2012
LES FRANÇAIS ONT LA MEMOIRE COURTE ? TROP COURTE !
Au risque de me répéter, je sors de cette campagne
électorale pour les présidentielles 2012 avec le sentiment de tristesse et
révolte pour deux raisons
-
Tristesse, car c’était une campagne d’une
vacuité confondante, e, éludant les
problèmes de fond qui conditionnent l’avenir de notre pays et,
-
Révolte, même rage, en raison des comparaisons
morbides et nauséabondes à l’égard du président sortant.
Je me pencherai un peu plus longuement sur ce deuxième
aspect.
La gauche et particulièrement l’extrême gauche ont
l’habitude de prendre à tout bout de champs, des références évoquant la triste
époque de la deuxième guerre mondiale, de l’occupation et de ses et de ces
horreurs ; pratique qui en soi n’ rien de répréhensible ni de critiquable.
Mais quand ces références sont utilisées à tort, d’une manière ignoble et
mensongère, ceci devient grotesque, écœurant. Encore plus quand elles
proviennent de la part des responsables des mouvements qui sont loin, très loin
d’être irréprochable à ce sujet !
Sur la plage de couverture de l’Humanité, organe du Parti
Communiste Français, le candidat Sarkozy apparait en compagnie de Pétain !
Accusé Sarkozy de pétainisme c’est déjà une incongruité, mais venant de la part
des dirigeants communistes c’est une obscénité.
Français, rappelez-vous !
En 1939, la France est en guerre avec l’Allemagne nazi et la direction du PCF
applaudit le pacte Staline – Hitler sur ordre de Moscou ! Je cite le même
« l’Humanité » du 25 aout 1939 : « Le pacte de
non-agression avec l’Allemagne s’ajoute aux instruments défensifs passés par
l’Union Soviétique…Un accord général même, auquel Hitler serait contrant,
…aurait notre assentiment si l’existence … »
Mais le ridicule s’exprime dans le même article de
« l’Huma » : « Si la Pologne est attaquée, le pacte avec
elle doit jouer. » L’auteur, un certain P. L. Darnar se référait à un
pacte de non-agression entre l’URSS et la Pologne. Une semaine, pas plus qu’une
semaine plus tard, la Pologne était attaquée, occupée et partagée entre
l’Allemagne et l’URSS !!
Plus tard, en pleine occupation, Jacques Duclos, n° 2 du PCF, (le
premier –Maurice Thorez- ayant déserté est en fuite à Moscou) faisait le pied
de grue devant la Kommandantur pour obtenir la réapparition légale de
« l’Huma » ! Et voilà les épigones de ce parti presque défunt et
les journalistes de ce même journal se permettent de comparer Sarkozy à Pétain,
quelle honte. Mais Monsieur, ces gens-là, ne savent pas ce que c’est la honte.
Restons au sujet de Pétain et du pétainisme ; Jean-Luc
Mélenchon le tribun-démagogue, notre khmer rouge d’opérette va plus loin, comparant
Sarkozy à Laval et Pétain.
Bien sur, J-L Mélenchon ne connait pas le plus grand, le
plus célèbre pétainiste de l’histoire de l’après guerre ; bien que membre
éminent du PS pendant des décennies, thuriféraire de François Mitterrand
pendant les années de gloire de ce dernier, l’innocent Mélenchon n’est pas au
courant de son activisme pétainiste. Comme c’est bizarre cette amnésie
Et bien, je vais lui rappeler. Si pendant la guerre, F. Mitterrand
s’est mis à la disposition totale du Maréchal, c’est normal pour l’opportuniste
sans scrupule, dévoué uniquement à sa personne, à son orgueil démesuré. La
francisque des mains du maréchal pour ce responsable de la « Légion des
combattants et des volontaires de la Révolution nationale »,
c’est tout mérité et son allure fière le démontre dans le moment de la
réception de cette plus haute décoration de la main du maréchal lui-même..
Mais la proximité de cœur avec le pétainisme, et les
survivants du régime de Vichy fut une constante de sa vie et de son œuvre.
Regarder le témoignage du responsable socialiste George
Frèche qui, tout en exprimant son appui à Mitterrand, explique que ce dernier à
toujours été d’extrême droite.
Les exemples sont trop nombreuses pour les simplement énumérer
dans ces lignes : les cérémonies annuelles sur la tombe de son ex-maître -
le maréchal – l’amitié indéfectible avec le criminel de guerre Bousquet, l’opposition
au déclenchement du procès Papon et la protection discrète mais efficace du
milicien Touvier font partie de sa constante maréchaliste.
Mais les Français ont la mémoire courte et maintenant Mitterrand
fait figure de grand défenseur de la République, son serviteur fidèle…Et
personne ne se rappelle, encore moins les nombreux responsables socialistes qui
continuent de le sacraliser) qu’il s’est plutôt servi lui-même (pour protéger
et tenir secrète sa famille cachée, tous les dépenses sur le compte du contribuable !)
En même temps que Mélenchon arrive à ressusciter le cadavre de
la place du Colonel Fabien, avec sa feuille de chou qui ose encore s’appeler « L’Humanité » !
Pauvre Jaurès, il doit se retourner dans sa tombe…
Sorel ZISSU
lundi 7 mai 2012
L'ELECTION DE FRANCOIS HOLLANDE
Comme il était prévu - voir mon article du 4 mai (1) – M.
François Hollande a gagné l’élection présidentielle de 2012, il est le 7-e
Président de la 5-e République. J’ai été un opposant actif et résolu à son élection ;
mais, en tant que citoyen attaché au bien-être de mon pays, je voudrais lui
souhaiter une bonne réussite dans le sens de la sauvegarde des intérêts majeurs
de la France.
D’abord un commentaire sur le vote. Nicolas Sarkozy a perdu avec
un score tout a fait honorable, bien plus fort que les prévisions des
organismes de sondage. Et ceci malgré une hystérique campagne antisarkoziste de
la part de la majorité des médias, la
plus outrancière et la plus ignominieuse depuis l’avènement de la 5-e République. Je n’en
citerais que deux :
-
l’organe fascisant Médiapart, digne épigone de
« Je suis partout », « Gringoire » et autres feuilles de même acabit, et
-
« l’Humanité », organe d’un Parti dont
les dirigeants ont été les complices des plus grands et affreux massacres qui
ont couté la vie des dizaines de millions de personnes, partout dans le monde, des
dirigeants à la solde des intérêts étrangers à notre pays.
Un deuxième aspect, valable pour d’autres votations
nationales ; une bonne partie de l’électorat français vit avec la tête
dans le sable, préoccupée uniquement par les problèmes internes, comme si ce
qui se passe à l’extérieur de l’Hexagone n’avait aucune influence sur la
situation de notre pays, comme si l’interdépendance économique, financière et
même politique n’était pas un facteur primordial pour tout pays qu’il soit.
Maintenant, c’est l’heure de la vérité ! Que peut-on
prévoir sur l’évolution à court et moyen terme de la politique du nouveau
Président et de ses répercutions sur le sort de nos concitoyens.
Je pense que M. Hollande est un homme intelligent, il ne
refera pas les mêmes erreurs que François Mitterrand au début de son septennat,
c'est-à-dire de gaspiller l’argent public dans des prébendes de toute sorte.
Même s’il souhaitait, il lui sera impossible, les caisses sont vides et
les agences de notation à l’affut. En
conséquence toute une partie de ses engagements ne sera pas appliquée.
Je prévois :
-
d’une
part des fortes manifestations et mouvements sociaux encouragés par des
partisans du démagogue stalinien Mélenchon.
-
et d’autre part, comme réaction de peur et de
précaution, des fuites des capitaux à l’étranger (commencées déjà depuis
quelque temps) et une accélération des délocalisations industrielles.
De plus, M. Hollande sera acculé à mettre en place des
mesures d’une certaine rigueur, absolument indispensables, tout ceci conduisant à une récession économique, tout
le contraire à la croissance prônée par le
candidat.
Je prévois aussi un abaissement de la note de la majorité
des agences de notation financière, avec des crédits plus onéreux et une charge
de la dette encore plus lourde, charges supportées évidemment, par les couches
moyennes.
Du coté du fonctionnement de la société française, il y
aura, a moins dans un premier temps, des fortes poussées immigrationistes,
majoritairement en provenance du Maghreb et de l’Afrique sub-saharienne, qui ne
feront qu’accentuer le communautarisme, phénomène contraire aux fondamentaux de
la République et renfoncer par manque d’intégration le sentiment anti-français
de certaines couches de la population.
En ce qui concerne
l’aspect politique ; une implosion de l’UMP me parait inévitable, le seul
socle de ce parti comprenant des sensibilités très diverses étant la forte personnalité
de N. Sarkozy. En son absence, après une défaite prévisible aux législatives,
l’UMP se divisera en trois mouvements : une partie joindra le rassemblement Bleue Marine, une
autre se regroupera dans un genre de mouvement néogaulliste et une troisième
s’orientera vers les centristes. Centristes qui ne seront en aucun cas dirigés
par F. Bayrou, destiné à remâcher ses échecs successifs dans son réduit
béarnais et finir dans les poubelles de l’histoire, sans avoir rien compris. Je
lui ai prédit ce sort dès 2007 (2) maintenant c’est chose faite.
Marine le Pen a fait le choix de l’intérêt à court terme de
son parti (recueillir des adhérents sortis de l’UMP et grappiller quelques
chaises à l’Assemblée Nationale) contre les intérêts supérieurs de la nation.
Car, après 5 ans, elle avait des chances d’arriver au pouvoir suprême dans les
deux cas de figure ; mais le choix d’abstention au deuxième tour, donc le
boulevard libre à M. Hollande, c’est le choix d’amoindrir encore plus les
chances de redressement du pays.
Enfin, deux choses ont retenu mon attention :
1 Plusieurs proches collaborateurs de M. Hollande proclament
d’ores et déjà l’arrivée d’une période très difficile, des épreuves dures à
traverser, etc., en raison de la grave crise internationale qui secoue
l’Europe. Comment, il y avait-il une crise ? J’avais compris que tout
était le résultat de la mauvaise gestion de M. Sarkozy !
2 Je regardais la foule, majoritairement des jeunes,
enthousiastes, joyeux et plein d’élan applaudissant place de la Bastille, à
l’annonce de la victoire de F. Hollande, leur victoire….
1981, bis répétita, et comme en 1981, le réveil sera très
douloureux, la déception encore plus amère. La seule différence, il ne faudra
pas deux ans, même pas un seul, pour arriver à cette constatation. Quel
gâchis !
Sorel Zissu
7 avril 2012
mercredi 2 mai 2012
La veille du 6 mai 2012 ! Et après ?
Pas exactement la veille, mais presque…L’élection avec une campagne que nous n’avons jamais connue : la plus inaudible, la plus menteuse et avec le plus de bassesses, sur le fond comme sur la forme.
Les deux candidats se sont maintenus dans des formules généralistes, des slogans « prêt à penser », en évitant le sujet primordial, essentiel : la dette de la France, combiné avec une crise d’une ampleur inconnue depuis la dernière guerre, crise qui est loin d’être finie. Le candidat victorieux (une victoire à la Pyrrhus) sera finalement obligé sinon de le dire, au moins de prendre des mesures en conséquence, mais un peu plus tard, après l’élection. Et les Français d’apprendre que les déclarations sur la grandeur de la France, sur l’avenir de la France, sur le rôle important de la France dans le monde, etc. etc., sont des phrases creuses, c’est du passé. Le présent, c’est de se serrer la ceinture, de faire des économies et de se réveiller enfin de la longue période où nous avons vécu au dessus de nos moyens, dans le gaspillage public et personnel, dans la civilisation de loisirs, en un mot une vie collective, tous ensemble dans l’euphorie d’une forte dose de Prozac.
Sur la période de campagne, en dehors de la vacuité des débats, ce qui m’a le plus choqué c’est l’hystérie de la majorité des médias, contrôlés presqu’unanimement par la gauche et l’extrême gauche (les fascistes rouges, appellation de ces derniers) à l’encontre de Nicolas Sarkozy. Hystérie répugnante, doublée d’une exécrable mauvaise foi qui dévalorise encore plus le métier de journaliste, jadis tellement apprécié. Pour prendre un seul exemple mais significatif : comment ne pas être dégouté de voir « l’Humanité » mettant en face à face Sarkozy et Pétain ?
D’abord le dégoût du cynisme pratiqué par les communistes français, adeptes sans nuance de la plus sanglante idéologie de tous les temps, responsable de dizaines de millions d’humains massacrés et d’autres, encore plus nombreux, envoyés dans les Goulags ! Même le nazisme n’a pas réussi à les égaler en nombre de morts (c’est vrai, par manque de temps !)
Ensuite parce que l’Humanité fait semblant d’oublier qui fut le vrai pétainiste, autrefois à la tête de la République en alliance avec le PCF ; pétainiste décoré de la francisque, allant déposer des gerbes sur la tombe de son auguste ex-chef et faisant ami-ami avec quelques uns des plus dociles adeptes de Philippe Pétain. Mémoire courte, idées nauséabondes.
Revenant à l’objet, l’élection présidentielle. Je répète, quelque soit l’issu de ce scrutin, la France - plutôt les Français - se réveilleront avec la gueule de bois. Car le défaut majeur d’une grande partie de nos concitoyens, c’est d’avoir la tête dans le sable…de l’Hexagone. A l’extérieur de la France, c’est le vide où rien ne se passe. Toute la mappemonde est concentrée dans les quelques 550000 km2 du territoire métropolitain ! Et ces gens-là, ils votent en fonction de cet univers raccourci. En plus, ils croient dur comme fer qu’un Président de la République Française décide à lui tout seul de l’avenir de ses 65 millions d’habitants…
Je donne mon avis : l’arrivée au pouvoir « suprême » (quelle blague, dans la conjoncture mondiale) de M. François Hollande est acquise à 90 % ! Que se passera-t-il ensuite ? Si après l’élection de 1981 il a fallu moins de 2 ans pour que la majorité des Français soient déçus de François Mitterrand et de sa politique, cette fois je ne donne même pas un an pour que les mêmes qui auront festoyé sur la place de la Bastille ou ailleurs, se comportent de la même façon. Mais avec un scénario différent : ils ne se retourneront plus vers la droite classique (qui entre temps aura éclaté) mais vers le parti de Mme Le Pen. Je dis le parti de Mme le Pen, car le nom sera changé, même du vivant de son père.
Et les mêmes médias, les mêmes journalistes (je suis gentil pour ne pas les nommer autrement) « corrigeront » leurs feuilles dans le sens du vent, la course à la soupe oblige. Sauf ceux trop mouillés qui crieront au fascisme, omettant de se demander qui est plus démocrate entre Mme Le Pen et M. Mélenchon ou les dirigeants du NPA, Lutte Ouvrière et consorts.
Et après ? La gestion calamiteuse des premiers temps du socialisme triomphant, avec l’appui des caciques du Front de Gauche, des Verts et autre hamonites,(1) feront que la France s’enfoncera encore plus dans la crise (comme si elle ne l’était pas suffisamment) , arrivant à une course à la (contre)performance avec l’Espagne, peut-être même avec la Grèce. Joyeuse perspective, merci pour les jeunes générations qui payeront l’addition déjà bien salée aujourd’hui.
(1) Le mot « hamonite » de mon invention est un assemblage entre le champignon « amanite phalloïde » et le nom de M. Hamon, prénommé Benoit.
Sorel Zissu
Mai 2012
Les deux candidats se sont maintenus dans des formules généralistes, des slogans « prêt à penser », en évitant le sujet primordial, essentiel : la dette de la France, combiné avec une crise d’une ampleur inconnue depuis la dernière guerre, crise qui est loin d’être finie. Le candidat victorieux (une victoire à la Pyrrhus) sera finalement obligé sinon de le dire, au moins de prendre des mesures en conséquence, mais un peu plus tard, après l’élection. Et les Français d’apprendre que les déclarations sur la grandeur de la France, sur l’avenir de la France, sur le rôle important de la France dans le monde, etc. etc., sont des phrases creuses, c’est du passé. Le présent, c’est de se serrer la ceinture, de faire des économies et de se réveiller enfin de la longue période où nous avons vécu au dessus de nos moyens, dans le gaspillage public et personnel, dans la civilisation de loisirs, en un mot une vie collective, tous ensemble dans l’euphorie d’une forte dose de Prozac.
Sur la période de campagne, en dehors de la vacuité des débats, ce qui m’a le plus choqué c’est l’hystérie de la majorité des médias, contrôlés presqu’unanimement par la gauche et l’extrême gauche (les fascistes rouges, appellation de ces derniers) à l’encontre de Nicolas Sarkozy. Hystérie répugnante, doublée d’une exécrable mauvaise foi qui dévalorise encore plus le métier de journaliste, jadis tellement apprécié. Pour prendre un seul exemple mais significatif : comment ne pas être dégouté de voir « l’Humanité » mettant en face à face Sarkozy et Pétain ?
D’abord le dégoût du cynisme pratiqué par les communistes français, adeptes sans nuance de la plus sanglante idéologie de tous les temps, responsable de dizaines de millions d’humains massacrés et d’autres, encore plus nombreux, envoyés dans les Goulags ! Même le nazisme n’a pas réussi à les égaler en nombre de morts (c’est vrai, par manque de temps !)
Ensuite parce que l’Humanité fait semblant d’oublier qui fut le vrai pétainiste, autrefois à la tête de la République en alliance avec le PCF ; pétainiste décoré de la francisque, allant déposer des gerbes sur la tombe de son auguste ex-chef et faisant ami-ami avec quelques uns des plus dociles adeptes de Philippe Pétain. Mémoire courte, idées nauséabondes.
Revenant à l’objet, l’élection présidentielle. Je répète, quelque soit l’issu de ce scrutin, la France - plutôt les Français - se réveilleront avec la gueule de bois. Car le défaut majeur d’une grande partie de nos concitoyens, c’est d’avoir la tête dans le sable…de l’Hexagone. A l’extérieur de la France, c’est le vide où rien ne se passe. Toute la mappemonde est concentrée dans les quelques 550000 km2 du territoire métropolitain ! Et ces gens-là, ils votent en fonction de cet univers raccourci. En plus, ils croient dur comme fer qu’un Président de la République Française décide à lui tout seul de l’avenir de ses 65 millions d’habitants…
Je donne mon avis : l’arrivée au pouvoir « suprême » (quelle blague, dans la conjoncture mondiale) de M. François Hollande est acquise à 90 % ! Que se passera-t-il ensuite ? Si après l’élection de 1981 il a fallu moins de 2 ans pour que la majorité des Français soient déçus de François Mitterrand et de sa politique, cette fois je ne donne même pas un an pour que les mêmes qui auront festoyé sur la place de la Bastille ou ailleurs, se comportent de la même façon. Mais avec un scénario différent : ils ne se retourneront plus vers la droite classique (qui entre temps aura éclaté) mais vers le parti de Mme Le Pen. Je dis le parti de Mme le Pen, car le nom sera changé, même du vivant de son père.
Et les mêmes médias, les mêmes journalistes (je suis gentil pour ne pas les nommer autrement) « corrigeront » leurs feuilles dans le sens du vent, la course à la soupe oblige. Sauf ceux trop mouillés qui crieront au fascisme, omettant de se demander qui est plus démocrate entre Mme Le Pen et M. Mélenchon ou les dirigeants du NPA, Lutte Ouvrière et consorts.
Et après ? La gestion calamiteuse des premiers temps du socialisme triomphant, avec l’appui des caciques du Front de Gauche, des Verts et autre hamonites,(1) feront que la France s’enfoncera encore plus dans la crise (comme si elle ne l’était pas suffisamment) , arrivant à une course à la (contre)performance avec l’Espagne, peut-être même avec la Grèce. Joyeuse perspective, merci pour les jeunes générations qui payeront l’addition déjà bien salée aujourd’hui.
(1) Le mot « hamonite » de mon invention est un assemblage entre le champignon « amanite phalloïde » et le nom de M. Hamon, prénommé Benoit.
Sorel Zissu
Mai 2012
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